1924 : Kodak
(« Ouest-Eclair » du 25 juillet 1924)

(document original)
J’espère que Lucien a payé ses impôts à temps…
La date limite était le 19 juillet, sinon il devra payer un supplément de 10%.
Certaines villes, comme Paris, ont dû laisser les perceptions ouvertes après les heures habituelles…
Pour preuve cet article du « Petit Parisien » du dimanche 20 juillet 1924:
(« Pêle-Mêle » du 13 juillet 1924)
« - La mer est basse… Moi qui voulais prendre un bain! Quand va-t-elle remonter? »
- »Tout de suite si vous voulez: vous n’avez qu’à entrer dedans! »
(« Pêle-Mêle » du 13 juillet 1924)
« Qu’attends-tu pour te baigner?
« Que la mère se retire! »
La marque Automoto, qui vit le jour en 1890, est certainement plus connue pour ses bicyclettes ou motos.
Pourtant à partir de 1919 la Société Nouvelle de Constructions Mécaniques de Loire va diversifer sa production. Elle va ainsi fabriquer écrémeuses, fusils, moteurs pour tricycle mais aussi machines à coudre.
(image trouvée sur un site marchand)
En 1954 l’entreprise va fusionner avec la société Hurtu et intégrer sa production de machines.
En 1956 la société vendra ses machines à coudre sous la marque Favta.
La marque Automoto disparait en 1962.
(document original)
Ottavio Bottacchia est né le 1août 1894 à San Martino Di Colle Umberto. Il exerce le métier de maçon.
Il sera affecté en 1914 à la section cycliste des bersagliers, à la frontière autrichienne. Fait prisonnier à trois reprises il s’échappera à chaque fois à bicyclette. Après la guerre Ottavio reprend sa truelle de maçon et, malgré les conseils d’un de ses amis, ne pense nullement à considérer le vélo autrement que comme un moyen de transport.
(« Le Journal Amusant » du 26 juillet 1924)
Sous l’insistance son ami Piccin il débute, sans ambition, sa carrière professionnelle en 1922par la huitième place du Tour de Lombardie. Lors de la Grande Boucle, en 1923, il est embauché par les frères Pelissier et finit deuxième.
Puis, en 1924, il va atomiser le Tour de France en gardant le maillot jaune du début à la fin de la course devant le Luxembourgeois Nicolas Frantz, dit le Teinturier.
Il récidivera en 1925 de la même manière.
Après son abandon en 1926 sur l’étape Bayonne-Luchon le maçon de Frioul tire sa révérence à 33 ans.
Il crée une entreprise de construction de cycles.
Il mourut en Italie le 15 juin 1927, après avoir été retrouvé inconscient sur la route, dans des circonstances douteuses. Battu par un paysan parce-qu’il volait du raisin ? Malaise et chute lors d’un entraînement ? Assassiné par un Italien émigré aux États-Unis revenu pour le tuer ? Assassinat pour raison politique ou sentimentale ? Le mystère demeure…