Archive pour février, 2012

1922 : Antoine Wolber

1922 : Antoine Wolber

(document original)

Dans les différents documents consultés il n’est pas possible de déterminer réellement à quelle date fut créée l’entreprise A.Wolber. Pourtant une première trace de Monsieur Wolber est retrouvé dans le « Véloce Sport » du 17 novembre 1892 signalant que:

« …Monsieur Wolber, 25 rue d’Enghein à Paris, représentant de la maison Torrilhon and Co, doit aller à
Londres à l’occasion du Stanley Show où la maison expose ses pneumatiques autoréparables.

Monsieur Wolber descendra au Manchester Hotel, Aldergate Street, Londres, où il se tiendra à la disposition
des fabricants qui désireraient traiter avec lui… »

Dans le numéro suivant du « Véloce Sport » les journalistes vantent les mérites des pneumatiques exposés au stand n°138 que l’on ne répare jamais et conçus par l’ingénieur Antoine Wolber:

« …les chambres à air autoréparables Torrilhon supportent parfaitement en effet l’injure de la pointe et même du canif…

…du soir au matin dans ce stand on transperce les pneumatiques mais on ne répare jamais, la chambre à air seule jouant son rôle parfaitement… »

Wolber.jpg

(publicité extraite du journal « La Pédale »)

Puis en 1904 apparaît pour la première fois le nom de l’entreprise A.Wolber à Vailly-sur-Aisne. L’usine occupait en 1910 10 hectares et employaient 400 ouvriers. Elle est entièrement spécialisée dans la fabrication des pneus de bicyclette, sa fabrication atteint alors 500 000 bandages par an.

Monsieur Wolber est une des personnalités les plus anciennes de l’industrie du pneumatique. Il est membre
fondateur de l’Automobile Club de France et de toutes les chambres syndicales du cycle, de l’automobile et du pneumatique.

Une deuxième usine sera ouverte sur le site de Levallois-Perret de 1 110 m2 et occupant 80 personnes, puis une troisième à Soissons.

Puis des dépôts vont s’ouvrir à Marseille, Rouen, Rennes, Tours, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Dijon, ainsi que des
succursales dans 44 villes d’Europe, Bruxelles, Genève, Milan, Amsterdam…

La maison A.Wolber a été récompensée à l’Exposition Internationale des Industries et du Travail à Turin en  1911 par une médaille d’or pour ses bandages pneumatiques.

Pendant la guerre de 1914-1918 les usines de Vailly-sur-Aisne et Soissons seront en grande partie détruites.

Puis on perd la trace des usines A.Wolber jusqu’à leur rachat en 1972 par Michelin qui conservera le site de Soissons jusqu’en 1999, date à laquelle l’usine fermera définitivement.

 

 

 

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 29 février, 2012 |13 Commentaires »

1922 : humour

Image du Blog babethhistoires.centerblog.net

(Extrait de  l’almanach « La femme et l’enfant »  de 1922)

Publié dans:Miscellanees |on 26 février, 2012 |3 Commentaires »

1922 : les bougies Oléo

1922 : les bougies Oléo

(document original)

En plus des bougies Bosch il existait à l’époque de Lucien d’autres marques de bougies, Eyquem, As, mais aussi Oléo.

Il ne reste que peu de traces de ces bougies présentées pourtant hors concours à l’Exposition Universelle de Paris en 1900 et ayant reçues à Buenos-Aires en 1910 le Grand Prix. Elles sont reconnaissables à « la petite tête noire » qui figure sur les bougies et les publicités.

Oleo20Catalogue201.jpg

(image issue du net)

La Société Générale des Huiles et Fournitures Industrielles fut constituée en 1897 à Paris. Son sous- directeur fut à cette époque Monsieur Charles Filliol (1867-1906)

La société fusionna en 1928 avec la Société des Huiles Vitesse.

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(image issue du net)

Publié dans:Vie de Lucien |on 25 février, 2012 |3 Commentaires »

Poème chanté : « Les coureux »

Image du Blog babethhistoires.centerblog.net

  (extrait de « La Pédale »)
Publié dans:Chansons |on 21 février, 2012 |2 Commentaires »

1922 : la morue

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(Gadus Moruha)

(image extraite de l’histoire du poisson an VIII de la République – 1799)

Domfront situé à 60 km de la mer pouvait fournir à ses habitants du poisson frais ou salé.

En ce jour il n’est pas anormal de penser qu’Emilie a pour sa petite famille, Lucien son mari et leurs filles Emilienne (10 ans) et Lucienne (11 ans), préparée cette morue gratinée.

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(recette extraite de l’almanach de la « Femme et de l’Enfant » de 1922)

L’idée lui serait peut être venue de cette publicité trouvée dans le journal « L’Ouest-Eclair » du 19 février 1922:

Image du Blog babethhistoires.centerblog.net

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 février, 2012 |5 Commentaires »

1922 : la météo du 19 février

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(extrait du journal « L’Ouest-Eclair » du 19 fevrier 1922)

édition de Caen

Publié dans:Miscellanees |on 19 février, 2012 |Pas de commentaires »

1922 : impôt sur les portes et fenêtres

1922 : impôt sur les portes et fenêtres

(document original)

L’impôt sur les portes et fenêtres a été institué en France le 4 frimaire an VII soit le 24 novembre 1798.

article 1: Il y aura pour l’an VII une contribution réglée de la manière suivante:

article 2: Cette contribution est établie sur les portes et fenêtres donnant sur les rues, cours ou jardins des bâtiments et usines, sur tout le territoire de la République.

L’article 3 va détailler les tarifs en fonction du nombre d’habitants de la commune.

Ainsi dans une ville de moins de 5 000 âmes le propriétaire d’une maison ne paiera que 0,20 francs la fenêtre et la porte, dans une ville de plus de 100 000 âmes 0,60 francs.

Les portes cochères de magasins, de marchands en gros, commissionnaires ou courtiers paieront double contribution.

article 5: Ne sont pas soumis à la contribution établie par la présente les portes et fenêtres servant à éclairer ou à aérer les granges, bergeries, étables, greniers, caves et autres locaux non destinés à l’habitation des hommes.

Ne sont également pas soumises à la dite contribution les portes et fenêtres des bâtiments employés à un service public, civil, militaire ou d’instruction, ou aux hospices.

Une note rajoutée en 1832 stipule:

Sans-titre_3.jpg

Dans l’article 15 le texte de loi dit que l’impôt sur les portes et fenêtres de partie commune d’une habitation avec plusieurs locataires sera acquitté par le propriétaire de la dite habitation.

Cet impôt fut accusé de pousser à la construction de bâtiment d’habitation insalubres avec de petites fenêtres, sombres et mal aérés. Il conduisit alors à la supression de fenêtres et des meneaux qui partageaient les fenêtres en quatre.

Sous la pression des hygiénistes sa suppression fut effective en 1926.

En 1922 Lucien pour l’impôt sur les portes et fenêtres dut payer 16,07 francs soit 17 euros.

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(image extraite du net)

(Rue d’Alençon à Domfront)

Publié dans:Vie de Lucien |on 17 février, 2012 |6 Commentaires »

1922 : outillage Sauterot (suite)

1922 : outillage Sauterot

(document original)

Sans de bons outils Lucien ne peut travailler.

Après les clés à molette en 1921 chez Lafargue et Cie, les filières en 1921 chez Helio, les limes de Berwing en 1920, les alésoirs de Pouponnot en 1920, Lucien va acheter de nouveau chez Sauterot des limes, manches à limes, pinces à rayons mais aussi un étau à main.

Un étau est un dispositif mécanique qui permet la mise et le maintien en position d’une pièce. Il est trés souvent fixé sur un établi.

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(image extraite d’un catalogue d’outillage de 1925)

Dans un magazine de 1923 sur le bricolage « Les Travaux de l’Amateur » on peut trouver une explication sur la bonne façon de serrer des petites pièces dans un étau.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 16 février, 2012 |3 Commentaires »

1922 : Octave Lapize (suite)

1922 : Octave Lapize (suite)

(document original)

Il n’est pas possible de clore sur Octave Lapize sans parler de tous ses succés:

1908: Médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Londres aux 100 km piste ,

1909: 1er du Paris-Roubaix avec l’équipe « Biguet » avec une moyenne de 30,469 km/h,

1910: 1er du Paris-Roubaix avec l’équipe « Alcyon » et une moyenne de 29,274 km/h,

           1er du Tour de France,

           2ème du Paris-Bruxelles, 

1911: Champion de France,

          1er du Paris-Roubaix avec l’équipe « La Française » et une moyenne de 31,345 km/h,

          1er du Paris-Tours,

          2ème du Paris-Brest et retour,

          1er du Paris-Bruxelles, 

1912: Champion de France,

           1er du Paris-Bruxelles, 

1913: Champion de France,

           1er du Paris-Bruxelles.

Cabochard et rapidement démoralisé, dans un article du journal « La Pédale » de décembre 1923, le journaliste relate l’abandon d’Octave Lapize durant le Tour de France de 1911 suite à son mauvais classement et à un incident mineur: une voiture sur la route qui bloquait le passage.

Dans ce même article le journaliste dit d’Octave Lapize: … »il était étincelant sur la route… …son déboulé final était extrêmement dangereux… …fait preuve d’un exceptionnel brio… »

Il relate  ainsi la mort d’octave Lapize« …le 14 juillet 1917 alors qu’il survolait Verdun il fut attaqué par plusieurs avions ennemis et après s’être héroïquement défendu vint s’écraser sur le sol. »

Image du Blog babethhistoires.centerblog.net

Publié dans:Vie de Lucien |on 14 février, 2012 |4 Commentaires »

1922 : horlogerie

1922 : horlogerie dans Vie de Lucien 7cab6a6f

(document original)

La première montre fut certainement construite par un  horloger serrurier Allemand Peter Hele ou Henlein (l’orthographe est mal connue) (1479-1542) vers 1510. Sa montre pouvait fonctionner 40 heures sans être remontée.

On retrouve en date de 1544 l’existence d’une corporation d’horlogers et de fabricants de montre.

Dans les horloges une pièce maîtresse connue depuis le 16ème siècle est l’échappement qui permettait de régler le déroulement de la corde et la descente du poids.

En 1674 IsaacThuret (1630-1706), horloger du roi, inventa l’horloge à libre échappement et la première montre à ressort spirale réglant utilisée principalement dans la marine .

L’application du ressort à spirale dans la montre serait dûe à l’action simultanée de 3 chercheurs: l’Anglais Nathaniel Hooke, le Néerlandais mathématicien Christian Huygens (1629-1695) et le Français l’abbé Hautefeuille.

Le ressort à spirale qui remplace le poids de l’horloge va permettre d’obtenir un indicateur horaire portatif et donner ainsi aux montres une grande exactitude.

En 1674 l’Anglais Barlow inventa le système de sonnerie à répétition.

En 1717 Georges Graham (1674-1751) invente l’échappement à cylindre.

A partir de 1876 l’emploi de machines s’est développé dans la fabrication des montres les rendant alors plus accessibles à tous.

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(publicité trouvée dans le magazine « Faits Divers » de 1906)

Par cette facture on peut voir que Lucien, plus spécialisé dans les vélos, ne semble pas refuser de prendre des réparations de montre mais les sous-traite.

 gousset.jpg

(objet personnel)

Publié dans:Vie de Lucien |on 10 février, 2012 |6 Commentaires »
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