Archive pour novembre, 2014

1924 : bougies Oléo

1924 : bougies Oléo

(document original)

La bougie d’allumage est un dispositif électrique présent sur tout moteur à allumage commandé. Ce dispositif provoque l’inflammation du mélange gazeux dans la chambre de combustion. Pour cela elle doit être capable de générer des milliers d’arcs électriques par minute tout en résistant à la chaleur et à la pression engendrées par les explosions à l’intérieur du cylindre.

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( extrait du manuel pratique d’automobilisme de M.Zerolo, 1905)

Alessandro Volta, en 1777, préconise l’allumage du mélange air-carburant par une étincelle. En 1885 Etienne Lenoir, occupé à la conception du moteur thermique, invente un système proche de la bougie d’allumage actuelle.

En 1894 Robert Bosch dépose un brevet pour la première bougie d’allumage, qui sera réellement fabriquée à grande échelle avec le développement de l’automobile en 1902.

Dans le journal « Le Chauffeur » du 15 décembre 1905 le journaliste vante ainsi les mérites des bougies « Oléo »:

« Les bougies Oléo pour allumage par magnéto ou par bobines sont d’un isolement parfait, incassables et inencrassables, les étincelles jaillissent entre une tige centrale ronde que l’on ne peut fausser et les trois côtés d’un triangle. »

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Pour en savoir plus:

http://babethhistoires.unblog.fr/2012/02/25/1922-les-bougies-oleo/

Publié dans:Vie de Lucien |on 27 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : jeux de mots

Tous ces jeux de mots sont extraits du « Petit Journal Illustré » du 19 octobre 1924.

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Solution:

coursier

sourcier

croiseur

croisure

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Un  logogriphe est une énigme où l’on donne à deviner un mot à partir d’un autre, composé des mêmes lettres.

Solution:

argumentation

augmentation

Publié dans:Miscellanees |on 24 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : Singer, mode, patron

1924 : Singer, mode, patron

(document original)

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(modèle et patron extraits du journal « Les Modes de la Femme de France » du 2 novembre 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 17 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : carburateur Solex, Alfred Bénard

1924 : carburateur Solex, Alfred Bénard

(document original)

Alfred Bénard vend des carburateurs « Solex« 

 

La naissance de la marque « Solex » est liée à la rencontre de deux hommes: Maurice Goudard (admis en 1901) et Marcel Menneson qui se rencontrent sur les bancs de l’Ecole Centrale. Ils créent leur propre entreprise en 1910.

Le nom de la firme est issu d’un concours entre les amis et parents des deux hommes.

Ils déposent des brevets divers, particulièrement celui d’un radiateur centrifuge qui leur fait remporter un concours de la Compagnie Générale des Omnibus pour fournir 400 radiateurs.

La société Solex va rapidement grandir avec ses radiateurs mais aussi grâce à la commercialisation de ses carburateurs.

Une autre invention est le micromètre pneumatique qui permet des mesures mécaniques industrielles de grande précision au millième de millimètre, contribuant ainsi à la qualité des carburateurs.

L’entreprise devient une référence mondiale pour la qualité de ses carburateurs dans tous les moteurs d’automobile ou d’avion. Entre les deux guerres mondiales l’entreprise va posséder des filiales à Berlin, Londres, Turin et Yokohama en 1938.

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 (« Ouest-Eclair » du 12 mars 1929)

En 1941 l’entreprise fabrique un prototype de vélo avec un moteur posé sur la roue avant entraîné par un galet, testé par le personnel de l’entreprise.

En 1946 les premiers modèles apparaissent sur le marché. L’entreprise va produire à l’époque 15 modèles par jour. Très vite le « Solex » va obtenir un grand succés.

En 1953 100 000 exemplaires seront produits.

En 1974, à la mort du dernier fondateur, Motobécane prend le contrôle de l’entreprise et stoppe la production de certains modèles. Puis en 1988 la production s’arrête définitivement.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 11 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : Banque Frents, Brosset et Cie

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(document original)

L’agence de recouvrement Frents, Brosset et Cie va valider le paiement de Lucien à l’établissement Boisbunet pour une somme de 695,35 francs.

La banque Frents, Brosset et Compagnie est la plus ancienne d’Eure et Loire et une des plus anciennes maisons de France. Elle fut fondée en 1843 sous la raison sociale « Banque Damars« .

A la mort de son fondateur elle fut reprise en 1898 par Emile Frents et Philippe Brosset.

Dès cette époque son développement fut rapide et sa prospérité croissante.

Après la première guerre mondiale le fils de Monsieur Frents, Fernand, reprend les commandes de la banque. Elle devient en 1923 une société en commandite avec un capital de 5 millions de francs.

Installée dans une région agricole riche et prospère la banque offre de grandes facilités de paiement aux agriculteurs mais aussi aux artisans et aux commerçants.

Ses principales succursales sont Dreux, Chartres, Brou, Chateauneuf, Vernon, Ezy, Conches… en tout plus de 70 bureaux.

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En juin 1929 la revue « Ciment » signale la vente par la banque Frents, Brosset et Compagnie, d’une usine à chaux, entièrement équipée avec four moderne et matériel mécanique, aux Andelys, au bord de la Seine.

Le 1 juin 1932 la banque Frents, Brosset et Cie est déclarée en cessation de paiement par le tribunal de commerce de Dreux.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 5 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

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