1923 : dimanche
(extrait du catalogue de la Manufacture des Armes et Cycles de Saint-Etienne de 1905)
(extrait du journal « Ouest Eclair » du 26 avril 1923)
(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 26 avril 1923)

(extrait du catalogue de la Manufacture des Armes et Cycles de Saint-Etienne de 1905)
(extrait du journal « Ouest Eclair » du 26 avril 1923)
(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 26 avril 1923)
(document original)
2 paires de moyeux Exceltoo à filets pour 75 francs, soit 74,45 euros
De l’entreprise Exceltoo je n’ai point retrouvé de trace. Elle faisait pourtant partie de ces entreprises de moyeux françaises comme »Normandy« , « Maillard » et »Pélissier« .
Il semblerait qu’elle ait fait partie de ces petites entreprises du bassin de Saint-Etienne qui commercialisaient une ou deux pièces.
Les moyeux de l’entreprise étaient étiquetés «Zéro» sur le corps central et pouvait ainsi être revendus à plusieurs grandes marques de vélocipèdes comme »Automoto« .
Un site de comparaison de moyeux signale que la forme des ouvertures des flasques des moyeux était circulaire et que les moyeux contenaient, à l’intérieur, 9 à 10 billes de 6 mm. Le nombre des trous de rayons allait de 24 à 40.
(document original)
Créée en Société Anonyme en 1845 sous le nom de la «Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg» elle deviendra le 21 janvier 1854 la «Compagnie des chemins de fer de l’Est» suite au rachat de plusieurs petites compagnies, dont la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, la Compagnie du chemin de fer de Mulhouse à Thann, la Compagnie des chemins de fer des Ardennes, et l’obtention de nouvelles concessions.
Amputée de sa partie Alsace-Lorraine suite à la guerre de 1870 la Compagnie ne la réclamera pas en 1918. Cette partie du réseau sera administrée par une administration d’état: « l’Administration des chemins de fer d’Alsace-Lorraine« .
En 1937, comme les 5 autres Compagnies, le réseau ferroviaire sera nationalisé et deviendra une société publique de droit privé, la SNCF.
La dépense de construction des lignes de chemin de fer est à la charge de l’Etat mais la compagnie pourvoit aux dépenses pour des superstructures à raison de 25 000 francs par kilomètre (en 1883). C’est la compagnie qui fournit le matériel roulant, les gares et tout ce qui les constitue (matériel, mobilier, outillage…)
Dés 1880 la compagnie fournira des wagons réfrigérés pour le transport de la bière de Strasbourg à Paris. Ainsi la bière «Grueber», par exemple, mettra 6 heures pour arriver dans la capitale.
Chaque wagon de marchandises était scellé. Le plomb indiquait la compagnie d’appartenance du wagon et la gare d’origine de la marchandise.
(image issue de ce site:)
http://www.echange-passion.com/f42-les-plombs-des-chemins-de-fer
(document original)
Germain Maure et son père Adrien, réfugiés du Nord de la France pendant la première guerre mondiale, établissent à Orléans la société «Maure» en 1920, rue d’Angleterre puis rue Saint-Jean. L’entreprise va fabriquer des appareillages électriques basse-tension composés d’interrupteurs, de prises de courant, de douilles en porcelaine de Limoges puis en bakélite.
(extrait du catalogue Maure de 1931)
La porcelaine à cette époque était le meilleur isolant connu. Sa cuisson à très haute température lui confère une grande résistance mécanique et thermique. Elle est lisse, facile à nettoyer et ne craint ni le froid ni les hautes températures.
Rejoint par Etienne, le jeune frère de Germain, l’entreprise Maure se développe pendant la seconde guerre mondiale puis est reprise en 1951 par les établissements Legrand de Limoges. Elle disparaîtra complètement en 1988.
Parallèlement les deux frères Germain et Etienne créent en 1931 la société Thermor qui axera sa production vers l’appareillage électrique et ménager: fers à repasser, chauffe-eau, machines à laver. Elle s’associe en 1965 à l’entreprise Sauter pour devenir la Compagnie Européene Pour l’Equipement Ménager (CEPEM).
En 1986 la société rejoint le groupe Atlantic. L’entreprise existe toujours et continue d’innover dans le secteur des chauffe-eau solaires, à énergie renouvelable ou thermodynamiques.
(document original)
Les routes de l’époque n’étant pas goudronnées et les suspensions des voitures pas aussi développées que maintenant, ce coussin était indispensable pour les passagers ou le chauffeur.
Pour le transport des enfants.
(extraits du « Tarif-Album » de 1910)
trouvé sur le site:
http://www.bm-st-etienne.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=general_portal.xml
(document original)
Une paire d’arrache-clous pour 0,85 franc
L’arrache-clous, également appelé chasse-clous, se monte entre l’étrier de frein des vélos de route et le cadre. La chaînette ou un arceau de métal frôle le pneu et le nettoie des silex, bris de verre, épines, clous avant qu’ils ne s’enfoncent dans le pneu
C’est un moyen simple de prévention des crevaisons.
Le montage nécessite la dépose, puis la repose, de l’étrier de frein.
L’arrache-clous se monte à l’avant et à l’arrière.
Son efficacité était plus que contestée. En effet en arrachant le clou ou le silex il pouvait provoquer la crevaison, libérant alors l’air de la chambre.
(extrait du catalogue de la Manufacture Française des Armes et Cycles de Saint-Etienne de 1910)
(document original)
Les pneus ne crèvent plus grâce à ce procédé trouvé dans « Les Travaux de l’Amateur » d’avril 1923.