1925 : estagnon
(document original)
Lucien a acheté à l’entreprise Reyre-Bouffard un estagnon de 10,5 litres d’huile de table de gourmets pour 96,30 francs.
Les premières traces du mot estagnon viennent du provençal vers 1680 et correspondent à « un petit demi-litre ».
Puis le terme apparaît dans plusieurs arrêtés et ordonnances à partir de 1853. En effet l’eau de fleurs d’oranger était autrefois transportée dans des estagnons étamés à l’alliage en plomb.
De nombreux décés en France, en Hollande et en Belgique ont été constatés suite à la dissolution du plomb par l’acide acétique formé par l’eau de fleurs d’oranger.
Depuis 1844 un estagnon est défini comme un récipient métallique, en verre, en verre laminé d’étain, clissé en osier, destiné principalement à contenir de l’huile ou des eaux de fleurs d’oranger, de Grasse principalement.
Dans le journal « L’Est Républicain », du 20 juillet 1910,l’entreprise Reyre-Bouffard recherche: « un représentant d’huile et de savon pour l’import avec de fortes commissions ».