1924 : allume-cigare
L’entreprise Coquet vend des allume-cigares
L’expression d’allume-cigare n’arrive qu’au milieu de 19ème siècle.
Monsieur D’Argy, mécanicien au 12 rue du Docteur, aux Batignolles, proposa en 1855 un brevet n°24 087 d’un allume-cigare, pièce ronde d’amadou traversée d’une tige en bois rond phosphoré à son bout.
(extrait du brevet)
(trouvé sur le site de l’institut National pour la Propriété Industrielle)
Sous le numéro 38704, en date du 22 novembre 1858, Monsieur Billan dépose un autre brevet pour un allume-cigare ou pipe en plein vent.
A partir de 1876 plusieurs brevets pour un allume-cigare vont être déposés:
- en 1876 Boyden et les sieurs Burt de la maison Desnos sous le n° 113 172, appelé aussi briquet de poche pour fumeur,
- en décembre 1876 Montejo de la maison Desnos sous le n°116 194,
- en 1896 Reich représenté par la société Nelsner et Naubardt sous le n° 216 509.
Le journal mensuel de médecine de 1893 parle d’allume-cigare déjà fonctionnel dans bon nombre de bureaux de tabac des grandes villes.
Le club automobile du Val d’Oise vante en 1903 la classe d’une voiture de la Maison Pinchard et Cie comprenant en autre des glaces avec des châssis en bois de noyer verni, une installation électrique bien comprise et un allume-cigare électrique.
En 1931 une publicité de Renault, dans la longue série des accessoires, propose un allume-cigare et un cendrier pour des voitures de série.
(extrait du « Tarif Album » de 1910)