Archive pour septembre, 2012

1923 : Magondeaux

1923 : Magondeaux

(document original)

Roger Puiffe de Magondeaux est né en 1883 dans le Périgord. Doué pour les affaires il émigre en 1904 aux Etats Unis où il crée une société de taxis puis d’import-export. Il revient en France en 1912.

L’acétylène est alors l’éclairage des automobiles. Mais ce système fort instable est dangereux. Le mélange sous pression produit par l’eau et le carbure peut devenir explosif.

Il a alors l’idée d’emprisonner l’acétylène sous pression dans une bouteille d’acier rechargeable remplie d’une fibre végétale imperméable et imputrescible le kapok, impregné d’acétone, qui dissout l’acétylène et le rend inexplosif. Son système va se développer durant la première guerre mondiale.

A partir de 1922 il crée la société Magondeaux, avec 50 succursales. Ses usines seront à Pont-Marly, Baccarat, Aubervilliers, Décines.

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(publicité trouvée dans le journal « Ouest-Eclair » en 1922)

A partir de 1931 le code de la route impose aux voitures un feu de croisement, Magondeaux va alors inventer des lampes à acétylène à haut débit et bas débit.

Mais à partir des années 30 la lampe électrique va supplanter la lampe à acétylène qui ne survivra que dans les éclairages publics, ferroviaires et militaires.

Durant la guerre de 40 l’entreprise fabriquera filtres et masques à gaz. Elle disparaîtra en 1948.

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 (trouvé sur le net)

En complément sur les lampes à acétylène:

http://babethhistoires.unblog.fr/2012/02/07/1922-lacethylene/

Publié dans:Vie de Lucien |on 29 septembre, 2012 |5 Commentaires »

1923 : J.B. Louvet (suite)

1923 : J.B. Louvet (suite)

(document original)

1 maillot J.B. Louvet

Manches longues

25 francs

soit 24,81 euros

 

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(image trouvée sur le net)

Monsieur Masonnas a constitué à partir de 1922 une véritable écurie de course.

en 1922:

Paris-Tours avec Henri Pelissier (1889-1935)

Bordeaux-Paris avec Francis Pelissier (1894-1959)

Championnat de France avec Jean Brunier(1896-1981)

Paris-Chauny avec Charles Lacquehay (1897-1975)

en 1923:

Championnat de France vitesse avec Maurice Schilles (1888-1957)

Paris-Soissons avec Jean Brunier

Paris-Bourges avec Jean Brunier

(informations extraites du magazine « La Pédale » du 16 octobre 1923)

Pour de plus amples informations vous pouvez relire:

http://babethhistoires.unblog.fr/2012/09/21/1923-j-b-louvet/

Publié dans:Vie de Lucien |on 26 septembre, 2012 |1 Commentaire »

cuisine du dimanche

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 (extrait du journal « l’Intransigeant » de 1923)

Nous avons testé et voici le résultat:

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Petit conseil:

 j’ai augmenté le temps de cuisson jusqu’à 25-30 mn à four à 150°.

Ce fut délicieux…

Publié dans:Miscellanees |on 23 septembre, 2012 |4 Commentaires »

1923 : Cotelle la Croix

1923 : Cotelle La croix

(document original)

C’est au XVIIIème siècle, à Javel, que le chimiste Berthollet (1748-1822) reproduisit artificiellement l’action de l’oxygène de l’air pour blanchir le linge. Il découvrit l’hypochlorite.

Au XIXème siècle le pharmacien Antoine Germain Labarraque (1777-1850) découvre les propriétés désinfectantes.

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(« La Nature », 1906)

L’eau de Labarraque fut utilisée par exemple dans la désinfection d’une caserne en 1825 lors d’une épidemie de fièvre thyphoide, mais aussi lors de autopsies, des levées de cadavre, en désinfectant les comptoirs des poissonneries aux Halles.

En 1866 deux ingénieurs Cotelle et Foucher installent rue de La Croix Nivert à Paris une usine pour la fabrication industrielle de l’eau de Javel, qu’ils baptisent alors Javel Cotelle La Croix.

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(usine de Javel en 1886 à Paris)

La composition de l’eau de Javel est alors une solution d’hypochlorite de sodium et de chlorure de sodium (sel de table) qui en présence de matières sales ou contaminées se décompose en libérant de l’oxygène.

En  1913 dans un guide de premier secours on trouve comment faire suite à un empoisonnement à l’eau de Javel:

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(je vous le déconseille… et surtout ne pas faire vomir, aller aux urgences… le plus vite possible)

En 1967 l’entreprise Cotelle représente 70% des ventes d’eau de Javel en France, 9% des poudres à laver, 9% des poudres à récurer.

Elle va s’associer en 1970 à la société Lesieur (groupe Henkel).

Puis elle sera totalement absorbée en 1988 par Colgate.

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(buvard trouvé sur le net)

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 22 septembre, 2012 |5 Commentaires »

1923 : J.B. Louvet

1923 : J.B. Louvet

(document original)

Du fait de l’importance du patronyme Louvet dans le Nord on ne peut qu’émettre l’hypothèse selon laquelle Jean-Baptiste serait né le 14 octobre 1875 à Bertry et mort le 28 octobre 1917 à Paris dans le 7ème arrondissement.

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(archives numérisées du Nord)

Entre 1900 et 1902 il va être sprinter dans des équipes professionnelles, contemporain des Jacquelin, Morin et Bourillon.

Il va fonder sa société en 1903.Elle est à l’époque sous la direction de Pierre Maisonnas, installée sur une superficie de 3000 m2 à Puteaux. L’usine peut sortir jusqu’à 500 machines par jour.

La société va créer sa propre monture d’acier, cadre soudé à l’autogène.

Les cycles sont produits selon un programme précis:

Ne fabriquer qu’un nombre limité de modèles,

Etudier chacun de ces modèles dans tous les détails,

Sortir chaque type en série importante de façon à ce que le prix de revient en permette la vente dans les meilleures conditions.

Ainsi au salon du cycle de 1923 J.B. Louvet présentera 9 modèles de cycles:

3 de route émail noir avec filets d’or

bicyclette routière équipée, légère équipée et touriste à frein rigide,

3 modèles de sport émail vert bande rouge

bicyclette demi-course, tour de France à jantes aciers ou boyaux et piste,

3 modèles dames émail noir, filets or

bicyclette à freins souples, rigides, avec roues de 65 ou 70 cm,

disponible aussi pour ecclésiastique.

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La marque existe toujours actuellement.

Publié dans:Vie de Lucien |on 21 septembre, 2012 |2 Commentaires »

1923 : Potier et Lecorsier

1923 : Potier et Lecorsier

(document original)

J. Potier, Lecorsier & Cie

196,198 Boulevard Voltaire à Paris (11ème)

La première trace de cette entreprise est retrouvée dans le « Véloce Sport » de 1896 qui cite J. Lecorsier comme exposant au 4ème salon du cycle de Paris.

Dans le « Journal hebdomadaire des archives commerciales de France » de 1902 apparaît la création de l’entreprise:

Potier J. , Haze, Lecorsier & Cie

Bicyclettes, automobiles

12 ans, 3 mois, 15 jours

65 000 francs

Paris

L’entreprise sera dissoute en 1910 dans ces termes pour réapparaître sans Monsieur Haze.

En 1912 l’entreprise dépose le brevet n° 451 588 pour  » un système de fixation de tiges creuses dans des tubes, en particulier des tiges de selle ou de guidon dans les tubes de cadre de cycles. »

Dans le « Petit Parisien » du 29 mars 1928 j’ai pu retrouver cette annonce:

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L’entreprise est encore citée dans l’annuaire industriel de 1935:

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(publicité trouvée sur le net)

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 septembre, 2012 |4 Commentaires »

1923 : Japy

1923 : Japy

(document original)

Boulons Japy noir

Tout démarre avec Frédéric Japy, né en 1749, qui après une expérience en Suisse et au sein de l’usine de Jean-Jacques Jeanneret-Gris (inventeur de machines-outils dont il rachètera les machines) va  installer en 1771 un atelier d’horlogerie à Beaucourt.

En 1777 il construit une usine dont la particularité des machines est qu’elles fonctionnent à l’énergie animale produite par un manège de chevaux.

En 1829 ses trois fils vont moderniser l’usine en installant des machines fonctionnant à la vapeur.

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(extrait de « Palais de l’Industrie Universelle », 1858)

Durant le Second Empire l’entreprise Japy sera la deuxième plus importante concentration industrielle française.

L’entreprise, jusque dans les années 1850, a toujours fonctionné sur le système de l’autofinancement, les bénéfices étant reinvestis dans la société.

Dans les années 1880 près de 5000 ouvriers travaillent dans les usines du groupe Japy.

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(carte postale issue du net)

Du mouvement des montres Japy va passer aux pendules, moteurs, pièces de bicyclette, luminaires, meubles de jardin, pompes, moulins à café, objets en fer battu, casques, machines à écrire, visserie.

G dans Vie de Lucien

A partir de 1928 la société s’ouvre vers l’exterieur par l’émission d’obligations et se transforme alors en Société Anonyme.

La société disparait en 1979.

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(publicité trouvée dans le journal « Ouest-Eclair » du 16 septembre 1923)

Publié dans:Vie de Lucien |on 16 septembre, 2012 |5 Commentaires »

1923 : taxe vicinale

1923 : taxe vicinale

(document original)

En 1923 Lucien va payer 4,35 francs de taxe vicinale sur le personnel et le mobilier et 16,47 francs sur la patente pour un total de 20,82 francs soit 20,66 euros.

Avant la chute de l’Ancien Régime, vers 1789, la corvée était l’obligation que devait tout paysan de travailler gratuitement un certain nombre de jours par an à l’entretien des routes et chemins.

La loi du 21 mai 1836 proposait aux communes qui n’avaient pas suffisamment de ressources ordinaires l’entretien des chemins assuré par la prestation fixée au maximum à 3 jours.

Tout habitant en tant que chef de famille, regisseur, fermier, propriétaire était tenu de fournir, au titre des contributions directes, une prestation de 3 jours pour lui même ou toute personne mâle valide, de plus de 18 ans ou de moins de 60 ans, membre ou serviteur de cette famille.

La prestation pouvait être acquittée en nature ou en argent (les centimes), valeur attribué à la journée de travail établie par le Conseil municipal sur avis du Conseil Général.

La loi du 30 mars 1903 fixe le terme de taxe vicinale. A cette date la commune décide de voter la prestation, soit en nature, soit en centimes additionnels, ou les deux à la fois.

La loi permet en plus de réclamer aux entrepreneurs et industriels, qui utilisent et/ou occasionnent des dégradations sur les chemins, une subvention spéciale en espèce ou en nature.

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(extrait du texte de loi de 1903)

En 1960 cette taxe disparait dans ces termes mais elle est sous-entendue dans le montant global de l’impôt foncier.

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(image trouvée sur le net)

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 14 septembre, 2012 |2 Commentaires »

9 septembre 1923 : humour et jeux

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 (extrait du journal  » l’Intransigeant » du 9 septembre 1923)

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(extrait du journal  » l’Echo de Paris » du 9 septembre 1923)

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 (extrait du journal « le Petit Journal Illustré » du 9 septembre 1923)

 

Publié dans:Miscellanees |on 9 septembre, 2012 |5 Commentaires »

1923 : Herstal

1923 : Herstal

(document original)

« 1 bicyclette Herstal n°1 pour 350 francs »

Comme pour la Société Manufacturière d’Armes et de Cycles de Saint Etienne la Manufacture d’Herstal-lez-Liège était fabricante nationale d’armes pour la Belgique mais aussi de cycles, motocyclettes et automobiles.

La réputation de fabricant d’armes était connue depuis le XVIIème siècle et avait la particularité de reposer sur une structure de travail artisanal, indépendant, souvent familial, à domicile.

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En réponse à une commande importante de l’état Belge en 1889 de 150 000 fusils Mauser des artisans vont créer un lieu où se rassembler, nommé « Le Syndicat« , puis une fabrique près de Liège et enfin se donner un nom, la « Fabrique Nationale ».

La société va collaborer avec John Moses Browning en 1898, s’associer à Baretta en 1972, entrer dans le capital de la Manufacture d’Armes de Bayonne vers 1970, prendre le contrôle de la U.S. Repeating Arms Company, détentrice de la Winchester, en 1989.

La société va se diversifier à partir du début du XXème siècle: de 1895 à 1927 la société va produire des vélos avec comme particularité de ne pas avoir de chaîne mais un axe cadran.

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(extrait d’un catalogue de 1926)

De 1901 à 1961 la société va produire des motocyclettes. Elle sera la première à sortir une 4 cyclindres en 1905, à tenter la traversée du désert à moto en 1927. Et, sous la conduite de Robert Sexé, en 1927 une moto Gillet-Herstal sera la première à faire le tour du monde. Les motos Gillet et Saoléa produites par « F.N. » faisaient partie de ce qu’on appelait les « Demoiselles d’Herstal« .

A partir de 1914, une loi française limitant l’importation de bicyclettes et de motocyclettes sur le sol français, « F.N. » rachète la société « Gerkinet », à Jeumont dans le Nord, pour pouvoir écouler ses motocyclettes et bicyclettes.

De 1900 à 1935 la fabrique nationale va aussi produire des voitures.

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(publicité trouvée sur le net)

Publié dans:Vie de Lucien |on 8 septembre, 2012 |1 Commentaire »
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