1922 : les piles
(document original)
L’origine discutée et incertaine des piles semble dater de 250 avant Jésus Christ.
En effet, au cours de fouilles dans la région de Bagdad dans les années 1930, furent découvertes de drôles de poteries en terre cuite.
En effet ces vases de 20 cm de haut et de 7,5 cm de diamètre, fermés par des bouchons de bitume de Judée, contenaient une tige de fer reposant sur un bouchon de bitume et entourée d’un cylindre métallique recouvert d’une couche d’oxyde bleuté (cuivre et argent).
(image trouvée sur le site http://dspt.perso.sfr.fr/les_piles.htm)
Dans les années 1940 Williard F.M.Gray prouva, en ajoutant un vinaigre, la production de courant de 0,5 à 1,5 volt par ces piles dites de Bagdad.
Les historiens et scientifiques expliqueraient ainsi la qualité des bijoux d’or des Sumeriens par l’utilisation de ces piles pour plaquer l’or sur les bijoux: technique simplifiée de la galvanoplastie.
Il faudra attendre ensuite la pile de Volta en 1789.
Puis en 1802 William Cruikshank va, pour limiter la sécheresse des rondelles du bas de la pile en colonne de Volta, disposer verticalement les lames de cuivre et de zinc dans un bac enduit d’isolant et d’eau acidulée sulfurique.
Divisé en auges, multiplié à volonté, ce système permettait de produire une énorme puissance.
Claude-Louis Berthollet (1748-1822), sous l’impulsion de Napoléon, en construsit une à l’Ecole Polytechnique. Elle était composée de 600 couples de cuivre et de zinc. La batterie avait 54 m2 de surface.
Quelques compléments sur les piles:
http://babethhistoires.unblog.fr/2011/08/10/1920-electricite-un-peu-dhistoire/
ou