Archive pour janvier, 2013

1923 : la sole

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(extrait du journal l »Ouest Eclair » du 18 janvier 1923)

La sole est un nom vernaculaire générique qui désigne un grand nombre de poissons plats vivant couchés sur des fonds sableux. Elle appartient à la famille des poissons plats, les pleuronectiformes, comme la limande, le turbot, la plie, la dorée…

Sur les marchés parisiens, au cours du 17 janvier 1923, la sole était vendue 9 à 12 francs le kilo, soit 8,9 à 11,91 euros.

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Publié dans:Miscellanees |on 27 janvier, 2013 |4 Commentaires »

conversion de francs en euros

En réponse à une question souvent posée je vous laisse ici le tableau des conversions:

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* passage des anciens francs aux nouveaux francs

en 1960

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http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&type=1&page=achatfranc.htm

Publié dans:Miscellanees |on 26 janvier, 2013 |1 Commentaire »

1923 : douilles à broche

1923 : douilles à broche

(document original)

400 douilles à broche pour 50,40 francs, soit 50,02 euros.

La cartouche à broche fut inventée par Casimir Lefaucheux vers 1828.

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(extrait du brevet de 1835)

Brevetée en 1835, elle apparut d’abord comme une munition pour fusil de chasse à deux canons juxtaposés se chargeant par la culasse. La cartouche était composée d’une courte douille au fond d’un tube en carton.

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La base de la douille inclut la capsule d’ignition ou amorce. Le fulminate de mercure est mis à feu par une courte tige de métal, la broche saillant à angle droit assez longue pour sortir du canon ou du barillet. Le chien du fusil devait frapper verticalement cette broche pour mettre feu à la cartouche.

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La dangerosité de ces cartouches, un choc accidentel sur la broche pouvait mettre à feu, ainsi que le développement des cartouches à percussion, les firent disparaître.

Publié dans:Vie de Lucien |on 26 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

1923 : rustines

1923 : rustines

(document original)

3 pochettes de rustines à 1,15 francs, soit 1,14 euros la pochette.

La rustine est une petite pièce destinée à obturer un trou dans une chambre à air ou tout autre objet gonflable afin de le réparer.

C’est Louis Rustin qui en est l’inventeur.

Né en 1886 Louis Rustin entra dans le monde des affaires en ouvrant son atelier de rechapage à Paris dans le XIIème arrondissement en 1903.

Sportif passionné Louis Rustin découvre les aléas de la conduite à vélo sur les mauvaises routes de France.

En 1908, associé à Jean Larroque, il crée une bande de cuir à coller à l’intérieur de l’enveloppe des pneumatiques.

En 1921 il dépose le brevet de la petit rondelle en caoutchouc: la rustine. Le brevet comprenait non seulement la rustine mais aussi la protection de la bande collante ainsi que la languette.

En 1923 le journal «La Pédale» vante les mérites de ce petit bout de caoutchouc qui, appliqué directement sur la chambre après nettoyage, résiste aux hautes températures et ne nécessite ni dissolution ni essence.

«Le Touring Club de France vient de décerner son prix annuel à l’inventeur de ce système de réparation et les services de l’armée française l’ont définitivement adopté.»

En 1933 l’entreprise produit 28 millions de rustines par mois ! Elle est alors installée à la Chartre-sur-Loire.

Le slogan de l’entreprise est toujours: « Unis pour la vie ».

 

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D’après un descendant de la famille Doumenjou il semblerait que le réel inventeur de la rustine soit Paul Doumenjou, ingénieur chimiste diplômé en 1905. Mais, sans moyens financiers, il aurait cédé son invention à Louis Rustin qui en a déposé le brevet.

Paul Doumenjou fut directeur du service recherche et développement de l’entreprise «Rustin» jusqu’en 1945.

Publié dans:Vie de Lucien |on 20 janvier, 2013 |6 Commentaires »

1923 : chaux

1923 : chaux

(document original)

Lucien a dû faire des travaux dans sa maison et a donc acheté des sacs de sable mais aussi de chaux à 5,75 francs.

 

La chaux est connu depuis l’antiquité.

Il existe différents types de chaux:

La chaux vive est obtenue par calcination du calcaire, principalement de l’oxyde de calcium. Elle peut être blanche, grise ou rosée. Elle est principalement utilisée dans l’industrie et l’agriculture. Elle permet de détruire les matières organiques riches en eau.

La chaux vive associée à de l’eau va s’échauffer, crépiter puis foisonner. Réduite en poudre elle va constituer la chaux éteinte ou aérienne ou portlandite. Elle est utilisée dans la maçonnerie pour réaliser des mortiers, des enduits et des badigeons sur les murs. Elle protège les arbres fruitiers ou lutte contre la putréfaction des cadavres en cas d’épidémie.

En cuisant le calcaire qui contient un pourcentage de 10 à 15% d’argile on obtient une chaux hydraulique.

Dans le journal « Les Travaux de l’Amateur » de décembre 1924 on peut trouver la composition d’un badigeon pour mur:

Préparer du lait de chaux en versant 125 litres d’eau chaude sur 15 kilos de chaux vive, y ajouter un mélange fait de 5 à 6 poignées de sel gris fondu dans 7 à 8 litres d’eau, laisser bouillir !

Quand la chaux est éteinte on ajoute un mélange fait de 1,5 kilo d’amidon, 500 grammes de colle et 1 kilo de blanc d’Espagne.

On obtient une peinture qui adhère bien !

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 janvier, 2013 |2 Commentaires »

1923 : jantes

1923 : jantes

(document original)

Une paire de jantes 1/2 nickelée 650x35B à 21,50 francs, soit 21,34 euros.

La première roue fut certainement retrouvée en 3500 ans avant J.C. en Mésopotamie. Il s’agissait alors de roue pleine en bois ou pierre.

Il faudra attendre 1700 avant J.C. en Egypte pour voir apparaître les premières roues à rayons.

Ce sont réellement les Romains qui vont inventer la jante en bois ou fer avec des rayons dit en forme de parapluie. Elles étaient au départ construites d’un seul bloc puis polies en pierre, fer, bronze et plus tard en acier et aluminium.

Il faudra attendre le développement de la bicyclette à partir de 1790 pour voir des avancées significatives sur la jante.

Vers 1861 apparaît la jante de vélo recouverte de latex cuit qui va amortir les chocs et les bruits en roulant.

Puis ce sera la révolution de Dunlop avec son pneumatique gonflé à l’air et de Michelin avec son pneu démontable.

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(coupe d’un pneu en 1860)

La jante est une pièce démontable de forme circulaire tournant autour d’un axe, le moyeu.

Elle est indissociable du pneu que l’on fixe à l’intérieur de la jante.

La jante est renforcée pour supporter la tension des rayons qui se fixent sur elle. Elle est construite avec des feuilles d’acier pliées, laminées et étirées.

Publié dans:Vie de Lucien |on 9 janvier, 2013 |6 Commentaires »

1923 : écrémeuse Baltic

1923 : écrémeuse Baltic

(document original)

La « Société Anonyme des Ecrémeuses Baltic » fait partie, avec Alfa-Laval, de ces usines suédoises installées en France qui vendirent des écrémeuses.

Pourtant peu de trace persiste de cette entreprise si ce n’est quelques factures jusque dans les années 1926, un permis de construire n°1920/134 pour la rue du Général Canclaux numéro 134 à Nantes demandé par l’architecte A.Ratel.

Quelques publicités sont trouvables dont celle-ci du 2 décembre 1923 dans « Ouest Eclair » qui a pu influencé Lucien pour son achat.

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On peut aussi trouver une publicité dans le bulletin de l’union des syndicats agricoles du 15 décembre 1922 disant ceci:

« le prix le plus bas avec les meilleurs garanties et une excellente fabrication. La société fournit les pièces de rechange et reprend même votre vieille écrémeuse et ce quelle que soit la marque.»

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(document original)

Publié dans:Vie de Lucien |on 4 janvier, 2013 |5 Commentaires »

1923 : side-car

1923 : side-car

(document original)

Il s’agit d’un mot anglais composé de « side », à coté, et « car », voiture.

Même si le terme est anglais le premier side-car référencé est français.

En effet en 1892 Jean Bertoux dépose un brevet n° 224.598 qui décrit ainsi son tricyle:

«L’invention consiste à transformer, par l’adaptation d’un appareil à une roue, toute bicyclette de n’importe quel modèle en un tricycle à deux personnes sans faire subir à la machine aucun changement capable de modifier sa première destination…»

Il s’agit alors plus d’un tricycle dont pour la première fois le passager est face à la route mais aussi un passager actif qui pouvait, par un système à cliquets et rochets, entraîner sa roue.

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Les premiers side-cars à moteur sont contemporains de la motocyclette et européens. Anglais, Allemands et Français revendiquent, vers 1905, son invention.

Le Français René Gillet, vers 1912, proposera des side-cars à panier de trois versions, en osier (le moins cher et qui laissera le surnom donné au side-car, de panier), en rotin (le plus rigide) ou en contreplaqué de tôle ou de frêne.

Dans le journal « Bulletin officiel de l’union vélocipédique » de décembre 1912 on peut lire:

«Toute motocyclette ne peut être transformée en side-car par un simple jeu d’accrochage… la motocyclette doit être construite pour l’effort qu’on lui demande…

les side-cars sont des merveilles de légèreté et d’élégance. Les lignes sont harmonieuses et fuyantes pour donner peu de prise à l’air.»

La première grande usine de side-car à moteur est anglaise. Fondée 1912 la Watsonian Folding Sidecar & Co sortira, après la guerre de 14-18, 200 attelages par semaine.

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(side-car Watson, image trouvée sur le site Tontonvelo)

Pour la mise en circulation d’un side-car en 1907 le conducteur devra régler un impôt indirect de 12 francs par place. Il devra alors placer une plaque justificative de son paiement sur le tube de direction avec son nom et son adresse. De plus il devait régler une taxe de circulation, à l’époque de 500 à 1000 francs réduite en 1920 à 50 francs. 

Durant la guerre de 1914-18 les side-cars furent utilisés comme véhicules de liaison, transports de marchandises, pompes à incendie ambulantes et même ambulances.

Copie-de-la-nature-1925-2.jpg 

65-1923-2.jpg(document original)

Publié dans:Vie de Lucien |on 3 janvier, 2013 |2 Commentaires »

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