1924 : publicité Mathis
(page 4 du journal « Ouest-Eclair » du 26 janvier 1924)
(page 10 du journal « Ouest-Eclair » du 26 janvier 1924)
Comment ne pas acheter une « Mathis »?

(page 4 du journal « Ouest-Eclair » du 26 janvier 1924)
(page 10 du journal « Ouest-Eclair » du 26 janvier 1924)
Comment ne pas acheter une « Mathis »?
(document original)
Recu de Monsieur Pardonce la somme de 6000 francs (5211,45 euros) pour l’achat d’une auto d’occasion de marque « Mathis ».
Après avoir eu son permis de conduire en aout 1922 Lucien s’achète sa première voiture, une « Mathis ».
L’aventure débute avec Emile Ernest Charles Mathis né à Strasbourg en1880. Dès 1901 il crée une entreprise de vente, d’entretien et de réparation d’automobiles. Son amitié avec Ettore Bugatti va l’amener à fabriquer en nombre restreint une voiture type « Hermès-Simplex » à Graffenstaden. Suite à une mésentente ils se séparent en 1906.
A cette date son garage « l’Auto Mathis Palace » est le plus grand d’Allemagne et l’un des trois plus grands au monde.
Il va vendre dans les années qui suivent plus de 500 chassis ou voitures complètes. Il détient le monopole pour l’Allemagne (l’Alsace étant alors allemande) des marques « Fiat » et « De Dietrich ».
Ce n’est qu’à partir de 1910 qu’apparaîtront les premières voitures de marque « Mathis ». Puis dès 1912, avec la construction de la première usine au sud de Strasbourg, apparaissent la « Baby » puis la « Babylette ».
( « Babylette » 1912)
Avant la première guerre mondiale la marque est connue, certes pour la qualité de ses véhicules légers, les courses remportées (Grand Prix de l’A.C.F. à Dieppe en 1912, Grand Prix de France au Mans en 1913, les pilotes étant Mathis lui même ou Dragutin Esser), mais aussi par une politique publicitaire sur cartes postales .
Durant la guerre de 14-18 les usines ne produisent plus que des ambulances et des camions. Enrôlé dans l’armée impériale Monsieur Mathis déserte et rejoint l’armée française.
A partir de 1919 les modèles vont se succéder: 8/10 HP « S », 6HP « P » en 1921, 10 HP « PS » et « L » en 1922, 8/10 HP « M » en 1923, 11 CV « G » en 1924.
En 1920 la Mathis 10 CV « SB » bat le record mondial d’économie de carburant, 4,481 litres au 100 kilomètres, puis une 6 CV « P », 2,38 litres au 100 kilomètres.
La production journalière des voitures passe de 12 en 1920 à 50 en 1923, puis 100 fin 1924.
Liens:
http://www.club.mathis.free.fr/
wikipedia
A suivre…
(document original)
Hydra vend des ampoules « oeil de chat » à 0,90 franc, soit 0,78 euro.
Les ampoules « oeil de chat » sont, en grande partie, constituées d’opaline qui augmente la fonction réfléchissante. Elles ont aussi un globe plus aplati. Elles ont longtemps été utilisées pour les jouets.
(catalogue Hydra de 1920)
(image issue d’un site marchand)
(document original)
Un vilebrequin complet pour vélomoteur 60 francs, soit 52 euros
Le vilebrequin est un dispositif mécanique présent dans les moteurs thermiques, assurant la transmission de l’énergie générée par la combustion du carburant vers la boite de vitesse. Il permet la transformation du mouvement linéaire rectiligne en un mouvement continu de rotation. Il entraîne tous les éléments d’un moteur ayant besoin d’un mouvement rotatif tels que l’alternateur, la transmission, les pompes.
La première trace du nom je l’ai trouvée dans le livre « Séances et travaux de l’académie de Reims » du 13 juin 1847: Monsieur Visneux à Aubilly présente un vilebrequin qui tourne au moyen d’une vis sans fin.
Ils sont fabriqués en fonte moulée ou en acier. De toutes les pièces en mouvement dans un véhicule c’est celle qui tourne le plus vite et pèse le plus lourd. Le vilebrequin a besoin d’un très bon graissage d’où la nécessite de monter un manomètre d’huile et de le surveiller.
(document original)
Le 18 juillet fut vendu à Monsieur Derouet Maurice, boulanger à Saint-Front, un vélo de marque « Chimère » demi-course sous le numéro de série 13 80 81 au prix de 539 francs, soit 468,15 euros.
(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 24 décembre 1924)
La marque fut déposée en 1915 par Monsieur Gauthier au Tribunal de Commerce de Lyon.
Les cycles Chimère furent produits par les Etablissements Henri Gauthier et Léon Chapuis au 20 et 22 de l’avenue Félix Faure à Lyon.
La société produisit aussi des cycles sous les marques Horer, Uranus et EVR.
(image trouvée sur le site de tontonvelo)
Le 20 août Lucien vendit un autre cycle « Chimère » à Monsieur Rousselle avec reprise d’une occasion.
(extrait du registre pour inscription des ventes et des objets de luxe soumis à la taxe)
(document original)