Archive pour novembre, 2013

1924 : mode

1924 : mode

Quelques petites robes de 1924

 

 

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Publié dans:Miscellanees |on 24 novembre, 2013 |2 Commentaires »

1924 : valves Presta

1924 : valves Presta

(document original)

 

 

 

Lucien a acheté 12 valves Presta à 0,75 franc pièce pour un total de 9 francs, soit 7,81 euros

 

 

 

J’ai trouvé la première trace de la valve Presta dans le journal « l’Industrie Vélocipédique » de 1913 :

« Dans la salle C la maison Edouard Dubied et Cie propose un large choix de pièces détachées pour cycles et autos et notamment les valves Presta ».

Cette entreprise familiale suisse depuis 7 générations va passer, au fil des mutations économiques, de la dentelle et l’horlogerie à des pièces de cycles sous la marque Edco (1902) et des machines à coudre puis à des machines outils pour l’industrie textile. La société existe toujours sous le nom Monk-Dubied S.A. pour machines à tricoter et Edco Engineering S.A. pour le décolletage.

 

 

 

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(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 11 novembre 1924)

 

 

Les valves pour cycles sont aussi anciennes que le pneumatique. Il est donc naturel de trouver parmi les trois types de valves connues la valve Dunlop. Les deux autres sont les valves Presta ou Sclaverand et les valves Schrader utilisées pour les roues de voiture.

 

 

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La valve Presta est la plus fine (6 mm), plus légère que la Dunlop (4 à 5 grammes). Elle est fermée par une mollette que l’on doit dévisser pour gonfler la chambre à air. La faiblesse de la tige impose d’utiliser une rallonge flexible à la pompe pour éviter toute plicature. Elle se monte sur toutes les jantes et sa fermeture sans écrou et sans ressort facilite son étanchéité.

 

 

 

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(extrait du catalogue P.A.L. de 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 22 novembre, 2013 |4 Commentaires »

1924 : Raoul Auernheimer

1924 : Raoul Auernheimer

 

Dans le journal du jeudi de  « l’Ouest-Eclair » des lectures sont conseillées. Ainsi en ce jeudi 6 novembre 1924 le journaliste recommande la lecture du « Marchand de Secrets » de Raoul Auernheimer.

 

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Raoul Auernheimer est né le 15 avril 1876 à Vienne.

Il fut tout d’abord journaliste au journal « Neuen Freien Presse », auteur de nouvelles, drames ou comédies. Il ne perça jamais et resta dans l’ombre de grands auteurs comme Stefan Zweig ou Jakob Wassermann.

Membre du Pen Club il s’opposa en 1933 aux persécutions et aux autodafés dont étaient victimes de nombreux auteurs allemands. Il fut dès lors inscrit sur la liste, établie en décembre 1938, des auteurs interdits en Allemagne car ils étaient jugés « nuisibles et indésirables ».

Bien qu’il ne fut ni riche ni bolchevique, ou juif, il fut déporté en 1938 à Dachau. Sous la pression du consul général Américain Raymond Geist il fut libéré 3 mois plus tard. Il émigra à New York. Il vécut en Amérique jusqu’à sa mort à Oakland en Californie le 6 janvier 1948.

Ses textes furent traduits en France par Marcel Dunan.

Publié dans:Miscellanees |on 17 novembre, 2013 |1 Commentaire »

11 novembre 1924

11 novembre 1924

(« Ouest-Eclair »  du 12 novembre 1924)

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(défilé des drapeaux sur l’esplanade des Invalides, agence Meurisse)

 

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(« L’Action Française » du 11 novembre 1924)

Publié dans:Miscellanees |on 11 novembre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : vol de citrouille

1924 : vol de citrouille

(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 6 Novembre 1924)

 

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 (galeuse d’Esynes)

(image personnelle)

Avec une citrouille ou un  potiron quoi de mieux qu’une bonne soupe ?

Recette extraite du livre « Principes d’alimentation rationnelle et hygiénique » de 1884

 

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1924 : vol de citrouille dans Miscellanees dscn5096-300x225

(photo personnelle)

J’y ai rajouté des copeaux de marron

 

Petite curiosité: une fable de Jean De La Fontaine

« Le gland et la citrouille »

fable-de-la-fontaine-300x195 dans Miscellanees 

Publié dans:Miscellanees |on 10 novembre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : balata

1924 : balata

(document original)

 

Lucien a acheté 12 mètres de courroie balata avec 4 plis pour 192 francs, soit 166,76 euros

Les courroies en balata sont fabriquées en toile de jute ou de coton recouverte d’une couche de caoutchouc, avant d’être pliées.

La fabrication comprend:

  • recherche et purification de la matière brute

  • préparation du mélange caoutchouté

  • fabrication de la toile

  • étendage sur celle-ci du mélange caoutchouté

  • pliage de la toile à la main ou mécaniquement

  • étirage

  • pressage

  • vulcanisation de la courroie

La balata est comme le gutta-percha, l’hévéa ou le latex, une sève laiteuse tirée de certains arbres: les mimusops trouvés en Amérique du Sud, en Inde, en Guyane, de la famille des sapotacées.

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(mimusops)

(image issue de Wikipédia)

 

Sa première utilisation date de 1857, du fait d’un coût élevé du gutta-percha.

Un arbre peut produire, durant la période estivale, 3 à 4 litres de lait ou latex par saignée dont seulement 50% de son poids en balata. Un ouvrier va récolter 17 litres de latex par jour.

La vulcanisation, en chauffant le caoutchouc avec du soufre, le rend élastique, non collant et insoluble dans les dissolvants ordinaires comme l’éther et le sulfure de carbone. La balata se présente sous forme de blocs ou de plaques jaunâtres ressemblant à du cuir desséché.

 La balata va être mélangée à des matières terreuses nettoyées pour lui donner une plus grande résistance. Elle ne s’altère pas à l’air, la chaleur la ramollit et à 50° elle peut servir à prendre des empreintes. Son pouvoir isolant est inférieur à celui du gutta-percha.

Les courroies de balata pouvaient être trouvées sous différentes dimensions:

3 plis correspondant à une courroie simple de 25 mm à 305 mm de large,

4 plis correspondant à une courroie simple extra forte de 65 mm à 505 mm de large,

5 plis correspondant à une courroie en cuir double de 100 mm à 1 000 mm de large,

6 plis correspondant à une courroie cuir double extra forte de 150 mm à 1 000 mm de large.

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Les courroies balata peuvent fonctionner dans l’eau, ne s’effilochent pas. Elles sont recommandées pour les pompes centrifuges, les ventilateurs, les dynamos, et pour tout appareil muni de poulies de faible diamètre et fonctionnant à grande vitesse.

Associée à un goudron de Norvège, corps poisseux, elle formera le papier glu tue-mouche.

Publié dans:Vie de Lucien |on 5 novembre, 2013 |1 Commentaire »

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