1924 : réclames

(document original)
De cette entreprise je n’ai trouvé que peu de traces.
L’entreprise est locale, Mayenne n’étant située qu’à 32 kilomètres de Domfront.
Les cycles Vavy n’apparaissent ni dans le journal « La Pédale » ni dans « L’Industrie Vélocipédique », références à l’époque du monde cycliste.
Un bref article pour la recherche d’un ouvrier apparaît dans l’ »Ouest-Eclair » du 1er janvier 1930, d’ailleurs avec une faute de frappe: Passaler au lieu de Bassaler.
Et puis plus rien…
Peut-être cette référence sur le site de tontonvelo pour un cycle femme de 1960 ? Comment cette entreprise aurait-elle survécu 40 ans sans aucune trace ?
Vous pouvez adresser vos cartes de voeux de Noël à l’adresse suivante:
Monsieur et Madame Lucien Pardonce
et leurs filles Lucienne et Emilienne
rue du Maréchal Foch
61700 Domfront
En cette année 1924 l’administration des Postes rappelle les tarifs applicables aux cartes illustrées.
Les cartes illustrées, dont la moitié du recto est réservée à la correspondance avec moins de 5 mots, la date et la signature et l’autre moitié à l’adresse, seront assujetties à un timbre de 10 centimes.
Si la correspondance dépasse les 5 mots l’expéditeur devra déposer un timbre à 15 centimes.
Dans ces deux cas le verso ne devra comporter aucune notation manuscrite.
Si la carte ne comporte que des indications imprimées le port est réduit à 5 centimes.
(timbres semeuses, 1924)
Alfred Bénard
Vend
Amortisseurs SNUBBERS
Avertisseurs KLAXON
Radiateur CHAUSSON
Après avoir fondé seul en 1904 une usine de chaudronnerie, Gaston Chausson (1876-1959) s’associe à son frère Jules en 1907 pour fonder l’entreprise Chausson Frères à Asnières-sur-Seine.
Celle-ci fabrique des radiateurs à nid d’abeilles, à tubes et à aillettes mais aussi capot, ailes et calandres, des carrosseries pour Chenard et Walker, des réfrigérateurs.
Dans ses usines différents métiers se côtoient: menuisiers, tôliers, peintres, tourneurs, ajusteurs, soudeurs, tourneurs.
L’usine Chausson collabore avec l’armée et l’aviation pendant la première guerre mondiale, concevant le radiateur de l’avion « Spad » sur une idée de Guynemer. Chausson s’approprie comme emblème les ailes de la redoutable Escadrille des Cigognes.
Lors de la crise économique des années 1930 Chausson acquiert des usines concurrentes et diversifie ses activités notamment dans le domaine de la carrosserie.
L’entreprise a été un acteur important de la construction automobile mais aussi des autocars à partir de 1942. Elle sortira alors le tout premier autocar avec un nez de cochon, emblème de la marque.
Elle assurera l’assemblage de véhicules utilitaires: l’Estafette ou le Trafic pour Renault, le J7 pour Peugeot, le C35 pour Citroën.
Dans les années 1950 elle fournira pour la RATP des centaines d’autobus pour Paris et sa banlieue.
Pendant les années 1970 la Société, forte de 15 000 salariés, est implantée à Gennevilliers (depuis 1935), Reims, Meudon, Creil, Laval.
Après plusieurs plans sociaux démarrés en 1990 la Société cessera son activité en 2000.
« L’Aéronautique » de janvier 1929
(document original)
Un petit échantillon de publicité trouvé dans les journaux de l’année 1924 pour la marque Michelin:
(« Ouest-Eclair » du 14 septembre 1924)
(« Le Petit Parisien » du 15 mars 1924)
(« Ouest-Eclair » du 29 juin 1924)
(image trouvée sur le net)
(document original)
Les ressorts furent inventés dès l’antiquité. Le premier système à ressort connu est l’arc. Le ressort servit au Moyen-Age pour fermer les fibules comme une épingle de sureté mais aussi dans les mécanismes des serrures.
Huygens, savant élève de Gallilé né à La Haye (Hollande) en 1629 et mort en 1695, fut le premier à appliquer le ressort à spirale à l’horlogerie. Le ressort moteur à spirale est un ressort qui permet d’emmagasiner de l’énergie lorsqu’il est tendu et de la restituer lors de la détente.
Un ressort idéal est parfaitement élastique et reprend sa forme de repos, ou l’une de ses formes de repos s’il en a plusieurs, après avoir subi une déformation.
Au XVIIIème siècle apparait pour les véhicules un vrai ressort de suspension avec l’utilisation de lames d’acier. Au XIXème siècle, installés entre la chaudière et le chassis les ressorts vont résoudre les problèmes de tangage des locomotives. Plus tardivement vont apparaître les ressorts hélicoïdaux. Ils nécessitent une bonne maîtrise de la déformation des matériaux. Les suspensions à ressort hélicoïdales permettent des mouvements supérieurs aux anciennes suspensions à chaines.
Les ressorts sont partout et de tout matériaux: appareil de mesure, pince à linge, boite à musique, ressort de voiture, hayons de voiture, porte de lave vaisselle, suspension de vélo…
En 2009 la France compte 80 fabricants de ressorts.