Archive pour juillet, 2015

1925 : vulcanisateur

1925 : vulcanisateur

(document original)

Lucien a acheté à l’entreprise Oxindus 3 vulcanisateurs Mephisto

 

Un vulcanisateur est un appareil permettant de coller à chaud des pièces de caoutchouc, en particulier sur des chambres à air.

La vulcanisation consiste à faire agir du soufre sur la gomme de caoutchouc à des températures supérieures à 120°.

Elle permet au caoutchouc d’augmenter sa résistance à la chaleur et aux déchirures. Malgré cela une chambre à air peut se déchirer ou se trouer. Certes les trous dans les chambres à air pourraient être réparés avec des pastilles, ou rustines ,et de la colle mais cette technique demande un temps de séchage et ne convient que pour de petites surfaces.

Plusieurs types d’appareils pour vulcaniser ont été inventés.

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 Par exemple voici la technique du vulcanisateur à la lampe à souder:

 

  • nettoyer à l’essence une large surface autour de la partie à réparer

  • rendre rugueuse la surface au papier de verre

  • appliquer un ciment à vulcaniser

  • placer une bande de caoutchouc

  • placer deux feuilles de papier paraffiné sur des plaques de fer de part et d’autre de la pièce à réparer

  • fixer dans un étau

  • chauffer les plaques de fer pendant 10mn au fer à souder

 Certains vulcanisateurs chauffaient automatiquement, une flamme ou une lampe s’éteignait à la température voulue (Vulcans). D’autres étaient semi-professionnels en chauffant à la vapeur avec un générateur à gaz ou électrique et à une température constante (Shaler).

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Publié dans:Vie de Lucien |on 31 juillet, 2015 |Pas de commentaires »

1925 : publicité

1925 : publicité

(publicité Campari, « L’Intransigeant » du 26 juillet 1925)

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(« L’Intransigeant » du 27 juillet 1925)

A consommer avec modération bien sûr

Publié dans:Miscellanees |on 27 juillet, 2015 |1 Commentaire »

1925 : Auto-Equipement : Citroën

1925 : Auto-Equipement : Citroën

(document original)

Auto-Equipement fournit des pièces détachées pour voitures Citroën.

André Citroën est né le 5 février 1878 à Paris. Ingénieur polytechnicien il va, en 1900, ouvrir un petit atelier d’ engrenages quai de Grenelle. Leurs dents étaient taillées en forme de V et appelées « chevrons ». Cette figure géométrique deviendra le symbole de la marque.

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Au début de la 1ère guerre mondiale, en 1914, il construit sur les terrains vagues du quai de Javel une immense usine aux structures légères qui, au début, va produire 10 000 obus par jour. Avec une main d’oeuvre exclusivement féminine, « les munitionnettes », André Citroen en avance sur son temps fait construire des douches, des vestiaires, une cantine, une infirmerie…

Il instaure des primes de naissance, d’allaitement et de convalescence. Ainsi la production va monter en 1917 jusqu’à 55 000 obus par jour !!!

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 En 1919 il va reconvertir en 4 mois son usine d’obus en une usine d’automobiles en série selon les procédés de F.W. Taylor des usines Ford. Pour lui l’automobile sera populaire et un instrument de liberté offert au plus grand nombre.

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 Sa première voiture « pondue » en série par ses usines sera la 10HP type A ou torpedo. Elle était vendue carrossée garnie, équipée en série de 5 pneumatiques, éclairage et démarrage électrique. Puis il va commercialiser la 7CH, voiture bon marché. Il instaure des stockistes avec des pièces de rechange Citroën, la révision gratuite, la garantie un an, les échanges standard.

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André Citroën mise beaucoup sur la publicité pour vendre ses voitures: des pages entières dans les journaux, des brochures, des prospectus, des courriers adressés à des clients potentiels (premiers listings et mailings), lettres de fumée sur 5km lors de l’ouverture du salon de l’automobile en 1922, plaque de signalisation avec les chevrons à l’entrée des communes ou des virages, habillage de la tour Eiffel en lettres de feu et nuées Citroën de 1925 à 1934, expéditions filmées à travers l’Afrique et l’Asie (croisière noire et croisière jaune).

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En 1934 au salon de l’automobile il présente les premières révolutionnaires tractions avant avec l’espoir de les voir durer plus de 10 ans. La même année, endetté, André Citroën est contraint de quitter la société au profit de Michelin. Il meurt l’année suivante, ruiné, le 3 juillet 1935 à l’âge de 57 ans.

http://www.lajauneetlarouge.com/article/un-grand-polytechnicien-andre-citroen#.VazQz7Vmzgw

en anglais:

 http://www.citroenet.org.uk/index.html

Publié dans:Miscellanees |on 20 juillet, 2015 |Pas de commentaires »

16 juillet 1925 : timbres-poste

16 juillet 1925 : timbres-poste

(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 16 juillet 1925)

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Publié dans:Miscellanees |on 16 juillet, 2015 |1 Commentaire »

1925 : humour

1925 : humour

« Le Pêle-Mêle » du 12 juillet 1925

Publié dans:Miscellanees |on 12 juillet, 2015 |Pas de commentaires »

1925 : accumulateur Tudor

1925 : accumulateur Tudor

(document original)

Henri Owen Tudor est né le 30 septembre 1859 à Ferchweiler au Luxembourg. Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur en 1881 à Bruxelles, il suit les cours de Planté à Paris sur les accumulateurs au plomb qui produisent de l’électricité à partir d’une dynamo avec un courant continu.

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 De retour dans son pays il va faire de l’invention expérimentale de Planté un produit industriel.

En 1881 il fera fonctionner pendant 16 ans un accumulateur utilisant une dynamo reliée au moulin à eau de son château de Rosport au Luxembourg.

En 1886 il construit avec son frère Hubert et son cousin Nicholaus Schalkenbach la première installation d’éclairage électrique à Echtenach. La station va alimenter ainsi 120 lampes dans les maisons de la ville ainsi que l’éclairage public.

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De 1886 jusqu’en1908 l’entreprise sera « L’Atelier de Construction Electrique Tudor » à Rosport. Inclus dans l’ensemble économique de la « Zollverein » (*) l’entreprise ne peut survivre du fait de droit de douane élévé et de l’impossibilité de vendre sa production dans ce même système.

L’entreprise va alors s’implanter à Lille, Florival en Belgique, Dukenfiel en Angleterre.

L’entreprise produit principalement des accumulateurs pour l’allumage des moteurs et l’éclairage des voitures automobiles. Elle fournit aussi des batteries tampon pour l’industrie et la propulsion des véhicules .

Les accumulateurs Tudor vont se retrouver partout: dans les tramways à Hagen en 1895, dans les sous marins allemands et suédois en 1914, dans les voitures dans les années 1940.

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Durant la guerre de 14-18 les usines belges et luxembourgeoises vont être totalement pillées, ce qui n’empêchera pas l’entreprise d’avoir, entre les deux guerres mondiales, près de 25 000 employés à l’usine de Florival.

Le plomb, base de ses accumulateurs, va faire contracter le saturnisme à Henri Tudor, ce qui le clouera sur un fauteuil les dernières années de sa vie. Il meurt le 31 mai 1928 à l’âge de 68 ans.

Dans les années1960 les usines de Florival et de Hagen passent entre les mains de Varta puis disparaissent.

http://musee-tudor.lu/travaux-tudorsfr

 

(*) La « Zollverein » est une union douanière économiques née dans les années 1820 qui va associer différents petits pays comme la Prusse, l’Autriche, la Saxe, la Brême, le Luxembourg… Elle permet un libre échange dans cet espace. Elle est dissoute en 1919 lors du traité de Versailles.

Publié dans:Vie de Lucien |on 11 juillet, 2015 |Pas de commentaires »

1925 : mots croisés

1925 mots croisés

(extrait du journal « Pêle Mêle » du 5 juillet 1925)

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(extrait du journal « Pêle Mêle » du 12 juillet 1925)

Publié dans:Miscellanees |on 5 juillet, 2015 |1 Commentaire »

1925 : M.G.R. Eugène Houdry

1925 : M.G.R. Eugène Houdry

(document original)

La Manufacture Générale des Ressorts (M.G.R.) est fondée en 1920 par Eugène Houdry à Beauchamp en Seine-et-Oise. Elle fabrique aussi des chaînes antidérapantes. La manufacture va vite prospérer grâce à son emplacement idéal près de la gare sur la ligne Paris-Pontoise. Malgré le départ d’Eugène pour l’Amérique du Nord en 1928, la manufacture continuera de fabriquer des ressorts jusqu’en 1972, année où elle fusionnera avec l’atelier de Construction Mécanique Essieux et Ressort (ACMER) pour créer la Société Générale des Ressorts (S.G.R.).

Eugène Houdry va vite abandonner les ressorts au profit de la recherche sur l’essence.

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Eugène Houdry est né le 18 avril 1892. Il  fut élève au lycée Turgot de Paris puis à l’Ecole d’Arts et Métiers de Chalons-sur-Marne. Il se marie le 3 juillet 1922 avec Geneviève Quilleret dont il aura deux fils.

Il déposa au Canada le 29 juillet 1924 un premier brevet pour des ressorts à feuille sous le numéro 24 18 55.

Puis il deviendra un précurseur dans la fabrication des carburants.

Il a mis au point un procédé de fabrication d’essence synthétique à partir de lignite et produisit ainsi de l’essence à bas prix avec un très haut indice d’octane.

En 1928 il dépose un brevet de craquage catalytique à froid du gazole. Par ce procedé il obtient deux fois plus d’essence. Son procédé est refusé par les industries françaises. Il émigre  alors aux Etats-Unis où sa découverte va s’arracher.

En 1950 il invente le pot catalytique pour diminuer l’émission de dioxine de carbone.

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(schéma du premier pot catalytique en 1950)

Il déposera plus de 200 brevets jusqu’à sa mort  en 1962 en Pennsylvanie.

Publié dans:Vie de Lucien |on 2 juillet, 2015 |1 Commentaire »

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