1925 : chant « A l’An Nouveau »

(extrait du « Petit journal illustré » du 23 décemnbre 1923)
Ce cantique de Noël a été écrit par Placide Cappeau, négociant en vins, vers 1843 et mis en musique par Adolphe Adam (1803-1856) en 1847.
Extrait:
Minuit Chrétien, c’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d’espérance
A cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël! Noël! Voici le Rédempteur,
Noël! Noël! Voici le Rédempteur.
(choeur)
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël! Noël! Voici le Rédempteur,
Noël! Noël! Voici le Rédempteur.
Pour écouter:
(document original)
C’est la dernière chanson que Lucien a retranscrite dans son cahier.
La chanson « Vous êtes jolie ! » a été créée par Paul Lucien Delmet (1862-1904) et Leon Suès.
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Anna Thibaud, de son vrai nom Marie-Louise Thibaudot, est une chanteuse française de la fin du XIXème siècle, née à Saint-Aubin en 1861, décédée à Paris en 1936.
Diseuse, elle fut la créatrice féminine de nombreuses chansons. Elle connut un très grand succès jusqu’en 1914, et elle est encore présente sur le programme du Palace au début des années 1930, à plus de 70 ans.
…
Vous êtes si jolie
Oh mon bel ange blond
Que mon amour pour vous et un amour profond
Que jamais l’on oublie
Pour vous plaire la mort ne me serait qu’un jeu
Je deviendrais informe et je renierais Dieu
Vous êtes si jolie
Vous pouvez entendre cet air en allant sur le site québecquois :
(document original)
« Le violon brisé » est un chant se référant à la Commune de Paris. La chanson date de 1885 sur des paroles de René St Prest et de C.Christian et une musique de Victor Herpin. Le chant exalte le sentiment patriotique aprés l’écrasement de la Commune et la perte de l’Alsace Lorraine.
La première interprète fut Amiati à la Scala en 1885:
Elle est née Maria-Theresa Abbiate en 1885 à Turin en Italie.
Elle fut l’interprète privilégiée de chansons revenchardes, après la défaite de 1870, de Gaston Villemer et de Lucien Delormel telles que « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine » et « Une tombe dans les blés ».
Le violon brisé
1er couplet
Sur la route poudreuse et blanche
Ou vos drapeaux ne passent plus
Un vieillard va chaque dimanche
Rever seul au pays perdu
Parfois de sa lèvre pâle
Monte une plainte vers les cieux
C’est le regret des jours joyeux
Et c’est l’histoire de sa vie
Refrain
Ils ont brisé mon violon
Parce-que j’ai l’âme française
Et que sans peur aux échos du vallon
J’ai fait chanter la Marseillaise
2ème couplet
J’ai voulu savoir cette histoire
Il me la conte en pleurant
Gardez la bien dans votre mémoire
C’est celle d’un coeur simple et grand
Un soir me dit il sous les chênes
Je faisais danser les enfants
Quand les ennemis triomphant
Jetterent l’effroi dans nos plaines
…
(document original)
Amour d’avril
1er Couplet
Avril reverdit les buissons
Déjà voici les papillons
Et les oiseux joyeux
Et chantent l’hymne des amoureux
Que le vous redise tout bas
Combien je vous trouve jolie
C’est le doux moment des folies
Allons commencer nos ébats
Refrain
Allons tous les deux
Lutiner sous les branches
De marguerites blanches
Je veux parer vos cheveux
L’amour fait son nid
Parmi les fleurs écloses
Un ange vous sourit
C’est Avril avec doux rose
…
(document original)
Le tube de cette époque fut certainement « Viens Poupoule » .
Cette chanson créée en 1902 par Felix Mayol (1872 -1941) fit le tour du monde. Félix Mayol fut aussi le créateur de « La Pimpolaise », « La cabane bambou ». Originaire de Toulon il y fit construire un théatre où se produisirent des grands noms de l’entre-deux-guerres : Raimu, Mistinguett, Maurice Chevalier.
Les paroles sont de Alexandre Trébitsch, la musique de Adolph Spahn.
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(5)
Les jeunes mariés trés amoureux
Viennent de rentrer chez eux
Dans leur gentil petit entresol
Ils s’écrient enfin seul
Madam se mit vite à ranger
Sa petite fleur d’oranger
Pendant que monsieur bien tendrement
Dit amoureusement
D’s'épancher
Montrant la chambre à coucher
Viens Poupoule (bis) viens
Les verrous sont tirer
On pourra se détirrer Ah
Viens Poupoule (bis) viens
Viens chanter mon coco
La chanson des bécots
(document original)
George Gershwin disait :
« Il n’y a que deux sujets de chanson possibles : l’amour et Paris ».
Les deux seules références, que j’ai retrouvées en chanson, à l’époque de Lucien, sur le Quartier Latin sont dans un recueil de chansons paillardes de 1911 :
Anthologie Hospitalière et Latinesque : chansons de salle de garde anciennes et nouvelles entre-lardées de chansons du Quartier Latin, fables et sonnets.
Réunies par Courtepaille en 1911 – 1913.
Sous les titres :
« Le vieux Quartier Latin »
« La grisette du Quartier Latin »
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(5)
Et maintenant sous l’étoile qui brille
Au ciel de lit d’un imberbe savant
J’ai bien souvent délaissé mon aiguille
J’ai vécu pauvre mais toujours bon enfant
Vive le vin l’amour et le tapage
Les gais soupers durant jusqu’au matin
Plus d’un pour moi a mis ces livres en gage
On sait aimer dans le quartier latin
(6)
Vous qui vivez sur les bancs d’école
Oh mes amis le jour où je mourrai
Si vous m’aimez donnez votre parole
Qu’au Montparnasse un jour je dormirai
Pour qu’en été l’écho du cimetière
Tous les lundis m’apporte le matin
Les derniers bruits venant de la chaumière
Enterrez-moi dans le quartier latin
Cette chanson fait référence à des femmes de l’époque que l’on appelait les grisettes, jeunes filles définies au 19eme siècle comme:
« Jeune fille de petite condition, coquette et galante qui suivait ou accompagnait un étudiant. Elle était ainsi nommée parce-qu’autrefois les filles de petite condition portaient une casaque grise appellée grisette ».
Si vous désirez en apprendre plus sur ces jeunes filles :
(document original)
La musique de cette chanson fut composée par Gustave Goublier chef d’orchestre et compositeur né en 1865 à Paris et décédé en 1926. Il fut chef d’orchestre au Parisiana, à l’Eldorado et aux Folies Bergères.Les paroles sont de Francisque et Stephane Borel.
En 1905 l’interprète de cette chanson était Noté.
Les chênes évoqués ici sont ceux de l’Alsace-Lorraine, provinces perdues depuis 1870, et dont le souvenir appelait immanquablement la revanche.
Refrain :
Si vous rêvez d’amour
Dans la forêt prochaine
Ecoutez au déclin du jour
La voix des chênes
Elle vous parlera d’amour ( bis )
La douce voix ( bis ) des chênes
Final
Lorrain la liberté
Plane à travers vos plaines
Ecoutez dans l’obscurité
La voix des chênes
Elle chante la liberté
L’immense voix ( bis) des chênes
Pour entendre cette chanson cliquez sur le lien ci-dessous d’un site québecquois : archives de la chanson Française
(document original)
Pierrot
(1)
Je suis Pierrot et Pierrot je me nomme
Fils de Pierrot et de Jeanne Mollot
J’étais gamin et maintenant je suis homme
J’ai une femme un enfant au berceau
Je suis heureux j’ai trouvé sur la terre
Un chérubin enfant pur et joyeux
Un chérubin qui ne cherche qu’à faire
Tra la la tra la la la
Un chérubin qui ne cherche qu’à faire
Tra la la la la la la
(2)
Le lendemain de notre mariage
Brulant d’amour j’ai voulu l’embrasser
Son coeur alors se couvrit de nuages
Attend dit-elle attend plus désiré
Attend ce soir quand la valse légère
Serat fini je te dirait tout bas
Ah mon Pierrot qu’il me tarde de faire
Tra la la Ah mon Pierrot qu’il me tarde
Tra la la la la la la
…