recette d’automne

(document original)
Jean Brunier, sur Lucifer, bat le record du monde de l’heure avec 112,4 km.
Né en 1896, à Paris, Jean Brunier à partir de 1920 va avoir une ascension fulgurante comme coureur cycliste.
En 1921 il devient champion de France des amateurs. En 1922 il est champion de France des professionnels. Après une décevante année 1923, où il ne gagnera que le Paris-Bourges, il se tournera vers le demi-fond sur piste.
Le 31 juillet 1924 il est premier au Grand Prix de l’A.C.F.
Sous la direction de Lauthier il va devenir champion du monde de l’heure sur la piste de Linas-Monthéry avec une vitesse de 112,4 km/h. Il est sur une bicyclette Lucifer avec des pneus Dunlop et précède une motocyclette à moteur Alithos à refroidissement par eau.
« …Les personnes sensibles et les femmes tombent dans les pommes quand au milieu d’une effroyable pétarade, le stayer que son entraîneur aspire passe vertigineusement devant leur yeux sidérés. On tremble pour celui qui suit l’engin monstre filant à une allure de train express… » Et quelque chose glace l’épiderme quand on voit passer le bon petit Brunier a plus de 110km/h dans le sillage d’une quatre cylindres pilotée par Lauthier.
(extrait de « la Pédale » de 1924)
Le 1er novembre 1925 il bat son propre record avec 120,958 km/h tracté par une moto pilotée par Léon Lauthier.
En 1927 il a été champion de France du demi-fond.
Il est mort le 23 juin 1981.
(exercices de lecture de 1859)
(préceptes d’économie domestique de 1893)
(gymnastique à l’usage des Ecoles Normales de 1883)
(document original)
A 14 ans Lucienne, la fille de Lucien, a repris le chemin de l’école. A Domfront les garçons et les filles étaient séparés en deux écoles distinctes.
L’éducation des filles fut au XVIème siècle une éducation religieuse. On leur apprenait le catéchisme et les travaux domestiques pour qu’elle puissent élever leur enfant dignement.
En 1523 Jean Louis Vivès, philosophe, (1492-1540) conseille d’éduquer les filles en leur apprenant à lire, compter, écrire, mais aussi et toujours, tous les travaux domestiques. La femme devra être une future bonne épouse et mère.
Fénelon (1651-1715),dans son traité sur l’éducation des filles en 1687, préconise une éducation similaire aux garçons et aux filles car dit-il elles sont responsables de la valeur de l’éducation des hommes.
Son idée ne sera suivie que par quelques personnes influentes comme Madame de Maintenon qui crée la Maison Royale de Saint Louis en 1684 ou Pauline Pinczon du Sel qui fonde un pensionnat à Lambesc en 1786.
En 1805 Napoléon 1er crée par décret les maisons d’éducation de la Légion d’Honneur réservées aux filles de légionnaires civils et militaires.
En 1833 la loi Guizot organise l’école primaire universelle. La classe et la cour de récréation étaient malgré tout séparées en deux. L’éducation des filles relevait d’une histoire de famille.
La loi Duruy de 1867 impose une école pour filles dans chaque commune de plus de 500 habitants et impose d’engager dans les classes mixtes des femmes comme maîtresses. De plus la loi incite à la gratuité de l’école publique.
Julie-Victoire Daubié (1824-1874) sera la première femme en 1861 a obtenir son baccalauréat à Lyon.
La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 institue des lycées pour filles.
Le premier ouvrira ses portes à Montpellier en 1881, le lycée Georges Clémenceau. L’enseignement, les heures et les matières restent malgré tout différents de ceux des garçons. Le grec et le latin sont absents dans l’enseignement des filles.
Les lois scolaires de 1881 et 1882 de Jules Ferry imposent la gratuité et l’obligation de l’école publique pour les garçons et filles de 6 à 13 ans.
Dans les années 1920 l’économie domestique, les travaux de couture et la musique sont encore dans la formation obligatoire des filles.
En 1924 avec le décret de Léon Bérard les filles vont obtenir la possibilité d’avoir le même enseignement secondaire que les garçons.
A partir de 1959 l’école publique devient mixte par le décret Berthoin. La mixité ne deviendra obligatoire de la classe primaire au secondaire qu’à partir de la loi Haby du 11 juin 1975.
(extrait du journal « L’Ouest-Eclair » du 27 aout 1925)
Le vinaigre d’Orléans est un vinaigre de fermentation naturelle sans ajout de bacteries. Il est issu de vins de la région du Val de Loire depuis le Moyen-Age. La fermentation est dite de surface sans brassage avec comme seule action l’oxydation.
Dans des fûts de chêne de 240 litres, contenant déjà 50 litres de vinaigre, sont transférés 50 litres de vin. Les fûts resteront à l’abri de la lumière pendant 1 an à 15°.
(extrait du « Tarif Album » de 1910)