1921 : transport de marchandises
(document original)
Les véhicules ferroviaires pour les marchandises ne sont au départ que la transposition sur les rails des chariots et tombereaux utilisés sur les routes: plats, tombereaux, couverts, wagons réservoirs ou citernes (gros fûts).
Au départ ces engins avaient une puissance modeste, les convois étaient courts. Les gares vont devoir s’adapter au chargement et déchargement des voyageurs mais aussi à toutes sortes de marchandises: céréales, bétails, raisins, pommes, hydrocarbures… Les quais vont être réamenagés avec des voies de débord court, du matériel pour nettoyer les wagons.
(image trouvée sur le net)
Dans le cadre du chargement et déchargement des marchandises les compagnies ont des obligations:
Elles doivent inscrire dans un registre le moment précis de l’arrivée de la marchandise à destination,
Elles doivent assurer le déchargement de la marchandise avec le plus grand soin, elle sont responsables des avaries.
Elles perçoivent pour cela une taxe en fonction du tonnage, du poids par tranche de 10 kilos ou par tête de bétail. Ce droit de manutention est applicable et est le même quelle que soit la façon de décharger (main de l’homme, grue, plateau à bascule…). Ce droit est gratuit pour le chien.
Cette taxe n’est plus appliquée si le destinataire effectue lui même le déchargement.
Les marchandises sont disponibles 2 heures après l’arrivée en gare. A l’époque les gares étaient ouvertes pour la réception et la livraison des marchandises de 6 heures du matin à 8 heures du soir et jusqu’à 11 heures du matin les samedis, dimanches et jours fériés.
(extrait du Journal du Transport de 1921)