Archive pour novembre, 2012

1923 : Société Anonyme A. André Fils

1923 : Société Anonyme A. André Fils

(document original)

 

Aujourd’hui Saint André… parlons de la Société Anonyme A. André Fils.

 

L’histoire démarre en 1877 quand Monsieur Alexandre André crée sa société A. André Fils. Il fournit au début l’industrie en dérivés minéraux, afin de lubrifier les mécaniques.

En 1904 la société reçoit l’autorisation préfectorale de réception, de distillation et de raffinage des huiles de pétrole, face aux chantiers de Normandie au Grand-Quevilly en Seine-Maritime.

Après distillation et raffinage les produits sont expédiés en fûts, bidons, wagons et bateaux-citernes. La société peut traiter 15 000 à 20 000 tonnes de pétrole par an.

En 1913 la Société fait partie des 3 principaux importateurs français de pétrole roumain avec la Compagnie Industrielle des Pétroles et la maison Pluche et Cie.

Pour prouver l’efficacité de lubrification de ses huiles, face à son concurrent Yacco, la société va mettre sur piste une Citroën Rosalie 15 CV 6 cylindres en la faisant tourner à haut régime sans s’arrêter. Ainsi pendant huit jours et huit nuits, avec des relais de chauffeurs toutes les quatre ou cinq heures, la voiture va tourner, explosant tous les records avec 22 343 kms.

 

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 En 1933 la Société fusionne avec les établissements Stern.

Publié dans:Vie de Lucien |on 30 novembre, 2012 |1 Commentaire »

1923 : Radior

1923 : Radior

 (document original)

En 1904 Joseph Chapolard, fils de paysan de Saint-Marcel-en-Dombes et gérant de machine Singer, se lance dans sa propre entreprise. Tout d’abord vendeur et réparateur de machines à coudre il va ajouter à son négoce la vente et la réparation de cycles.

En 1911 il devient constructeur et lance sa propre marque: Radior.

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En 1912 son succès grandissant l’oblige à déménager ses ateliers à Bourg-en-Bresse, d’abord rue de la Gare puis au niveau du Pont de Lyon.

Appelé sous les drapeaux comme artilleur la production de bicyclette redémarrera en 1919 par la fabrication de milliers de bicyclettes (400 000 produites pendant toute la durée de vie de la société).

En 1926 il présentera au salon de Paris ses premières motocyclettes dont une 175 cc à moteur Moser culbuté. A la fin des années 1920 Radior possède un large éventail de motocyclettes à moteur fabriquées à l’extérieur (Magnat-Bouton, Terrot, Aubier et Dunne, Chaise et Cie…), dont la « Radiorette ». Fort de cette expérience Radior se lance dans la production de moteur à deux temps sous la marque « Nervor ».

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A cette production de bicyclette il va, dans les années 1920, ajouter quelques automobiles dont cet exemplaire unique:

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Durant la guerre de 40 la marque met entre parenthèses sa fabrication de cycles et motocyclettes pour fabriquer des obus.

Jusqu’au dépôt de bilan en 1955 Radior va être une marque de référence pour les motocyclettes et les BMA, dont le célèbre vélomoteur RN3T avec sa fourche télescopique.

Son petit-fils Gabriel Goubet va, sous le nom de SUMAC, continuer quelques années encore la production de pièces détachées.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 27 novembre, 2012 |6 Commentaires »

25 novembre 1923 : Sainte Catherine

25 novembre 1923 : Sainte Catherine

(Catherinette de 1908, source: http://gallica.bnf.fr)

Des chapeaux de 1923:

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(« Les Dimanches de la Femme », Novembre 1923)

et une petite chanson pour clore cette journée:

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(extrait du livre  « La Picardie littéraire, historique et traditionniste », revue régionaliste de 1901)

Publié dans:Miscellanees |on 25 novembre, 2012 |2 Commentaires »

1923 : Bobin Frères, verreries

1923 : Bobin frères, verrerie

 (document original)

Ancienne, cette entreprise de verrerie voit le jour en 1816. En 1878 il y a séparation de la maison Hariet et Bobin. Il y aura alors création de la Société Labuthie et P.Bobin, verrerie et porcelaine pour la pharmacie.

En 1912la société deviendra Bobin et frères, basée rue de Tanger et rue Pavée à Paris.

En 1920le personnel fait une demande de participation aux bénéfices de la société.

Paris aura ses premières verreries sur les berges de la Seine à l’emplacement de la Bibliothèque Nationale et d’autres seront regroupées, depuis le XIIème siècle, dans la rue de la Verrerie dans le IVème arrondissement.

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(verrerie de la gare, emplacement de l’actuel BNF)

http://lafabriquedeparis.blogspot.fr/2011/10/quai-de-la-gare-une-verrerie-litteraire.html

Les métiers de la verrerie sont des métiers épuisants. Les fours ne pouvant s’éteindre les équipes se succèdent dans la fournaise par roulement de 8 heures.

Le souffleur va former une bouteille régulière sans défaut, car les bouteilles défectueuses ne sont pas comptées dans la rémunération qui est établie aux pièces. Après soufflage la bouteille est représentée un bref moment au four, puis détachée, puis recuite, ce qui va donner sa véritable dureté à la bouteille.

En une journée un souffleur pouvait produire 570 bouteilles.

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Lucien achetait son huile en fût de fer de 200 litres à la Société Anonyme A. André et fils et revendait cette huile en flacon de verre de différentes contenances.

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(document original)

(extrait du livre de compte de Lucien)

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 21 novembre, 2012 |3 Commentaires »

1923 : le gentleman cambrioleur

1923 : le gentleman cambrioleur

(de gauche à droite Serge de Lenz, Bracquemont, Warmey, Karger)

(agence Meurisse, 1923)

Serge de Lenz est né le 7 novembre 1892 à Neuilly-sur-Seine

Dès l’âge de 8 ans ses premiers vols se feront dans la cellule familiale, collection de timbres de son frère, diamant de sa mère, argent de son père.

C’est à l’âge de 21 ans qu’il sera accusé pour la première fois et incarcéré pour des faits de vols, faux et usages de faux.

Ses années de guerre il va les passer dans le bataillon disciplinaire: Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (BILA). Son recrutement se faisait par l’engagement de jeunes condamnés dans le civil qui devaient faire leur service militaire à cette date. Ils étaient reconnaissables dans le civil par un tatouage sur la jambe: « marche ou crève ».

Après  1918 il va se spécialiser dans le cambriolage des appartements des beaux quartiers. Il escroque et fait chanter ses conquêtes. Il sera même considéré comme irresponsable par le Docteur Legrain, médecin chef de l’hospice de Villejuif.

En  1923 il passe aux Assises.

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(Le « Petit Journal » du 8 fevrier 1923)

Les journalistes le présentent comme un gentleman cambrioleur, un jeune homme à l’allure distingué, de petite stature, avec un port de tête indolent et hautain, un masque glabre et une mâchoire volontaire.

Même si elle n’attire que peu de public l’affaire, considérée comme une comédie à la Arsène Lupin,  tiendra les journaux, comme le « Petit Journal », l’ »Ouest-Eclair », le « Figaro », en haleine pendant 7 jours.

Les journalistes s’empressèrent d’ailleurs de le surnommer « le gentleman cambrioleur » en référence au célèbre héros créé par Maurice Leblanc en 1905.

Sa grande défense fut: «certes j’ai volé», 32 vols reconnus, mais poussé par une inconstante manie et sous l’influence de cocaïne.

Le Docteur Rogues de Fursac le décrit ainsi:

«C’est un déséquilibré moral, comme presque tous ceux qui comparaissent ici. Il relève non pas de la médecine mais de la justice».

Il opérait seul, souvent en plein jour, se camouflant en ouvrier ou en galant.

Il offrait ses objets de vols, comme des étoles, des perles et des boucles d’oreilles, à ses maîtresses mais revendaient aussi aux receleurs Bracquement, Warnier et Karger.

Son appartement, digne d’un bric-à-brac, contenait: fourrures, pièces d’orfèvrerie, coffrets, cadres en bois doré, peintures anciennes, dentelles, samovars en argent mais aussi des instruments de cambrioleurs, pinces, limes et leviers.

Il sera condamné à 10 ans de réclusion et 20 ans d’interdiction de séjour en Ile-de-France.

Il bénéficie d’une libération conditionnelle en avril 1931.

Son parcours de cambrioleur se poursuivra en intégrant le milieu parisien vers 1941.

Il sera battu à mort par un de ses compagnons le 11 septembre 1945 .   

Publié dans:Miscellanees |on 17 novembre, 2012 |3 Commentaires »

1923 : bicyclette à moteur

1923 : bicyclette à moteur

 (document original)

(extrait du registre pour inscription des ventes et des objets de luxe)

La bicyclette à moteur auxilliaire (BMA) avec moteur  adaptable sur tout cycle, décrite dans le livre de Pierre Carré, peut se présenter de six façons différentes.

Michel Werner sera le premier, vers 1900, à placer le moteur adjuvant au-dessus de la roue avant. Son véhicule de petite cylindrée eut peu de succés.

Puis vers 1913 le moteur auxilliaire fut fixé, grâce à des haubans, sur la fourche du vélo. C’était le cyclotracteur, avec un moteur à 4 temps de 13 kilos.

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Puis il y eut le micromoteur qui attaque directement le pneu avant par le principe de la couronne à rouleaux. Ce moteur de 7,5 kgs, le plus léger, à 2 temps et 3/4 de chevaux, permet d’aller à 25 km/h.

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Une deuxième fixation possible du moteur est sur le devant du pédalier, idée de la maison Herdtle-Bruneau en 1906. La bicyclette ne pèse pas plus de 25 kgs. Son moteur est de 3/4 de chevaux.

Puis vint le velotouriste de 32 kgs, utilisable par tout temps avec son entrainement à chaines.

Ensuite ce fut le touristecycle avec un moteur de 10,5 kgs et de 2 chevaux, possèdant une magnéto Bosch blindée, une roue libre fixée sur le pédalier et un réservoir de 2 litres d’essence fixé sous la selle.

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Une troisième solution de fixation se trouve sur la roue avant. Le modèle principal fut présenté par la firme Peugeot en 1921: la cyclo-moto. Il faut alors changer la roue avant et la fourche par la roue motrice.

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 à suivre…

(source: « La bicyclette à moteur » de Pierre Carré, 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 15 novembre, 2012 |2 Commentaires »

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(extrait du journal « L’Auto Vélo » du 22 août 1897)

Publié dans:Miscellanees |on 11 novembre, 2012 |4 Commentaires »

1923 : bicyclette à moteur Automoto

1923 : bicyclette à moteur Automoto

(document original)

2 bicyclettes à moteur pour 2800 francs, soit 2779,42 euros

Fort bien positionné sur le marché du cycle depuis 1908 Automoto ne vint à la motocyclette que quelques années avant 1914.

Dès lors les machines profitèrent des avancées technologiques des autres marques et Automoto produisit des machines plus modernes et plus ambitieuses. Ce phénomène contribua à leur réputation mais aussi à leur prix plus élevé.

Après la guerre la firme eut du mal à redémarrer et se concentra alors plutôt sur les cycles.

Ce n’est qu’en 1923 que réapparaît une 100 cm3 à 2 temps qui sera modifiée en 1924, puis déclinée en 125 cm3 et 175 cm3 à 2 et 3 vitesses.

Cette petite machine relancera la marque qui étoffera ensuite sa gamme avec des 250, 350 et 500 cm3.

Destinés à une clientèle aisée, très attachée à leur réputation de qualité, les « Automoto » ont un haut degré de finition.

Dans un article du 12 décembre 1924 le journal « La Pédale » parlera ainsi de cette bicyclette à moteur, même s’il pense qu’elle ressemble plus à une motocyclette:

« La bicyclette à moteur d’Automoto est une robuste machine de tourisme et je ne pense pas qu’avec cet engin de tout repos on soit obligé de faire appel aux pédales, c’est à dire à ses jambes.

Les 99 cm3, bien employés doivent permettre de passer partout, le cycliste n’a qu’à se laisser entrainer en paix »

En 1930 Peugeot rachètera la marque et conservera les usines stéphanoises.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 8 novembre, 2012 |3 Commentaires »

1923 : film à Domfront

1923 : film à Domfront

(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 4 novembre 1923)

Aujourd’hui au cinéma « Pôle-Nord » Lucien et sa petite famille auraient pu aller voir « Le Manoir Hanté » (Haunted Spooks), court métrage de 25 minutes de 1920 avec comme acteurs Harold Lloyd et Mildred Davis. La réalisation était de Hal Roach et d’Alfred J. Goulding.

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Le résumé:

Nénette hérite d’un château à la condition qu’elle y habite pendant un an avec son mari. Mais elle n’est pas mariée! Le notaire lui trouve un mari en la personne de « Lui »qui vient sans succés de tenter de se suicider. Le mariage célébré les époux viennent habiter le château. Mais les héritiers dépossédés imaginent de jouer aux fantômes. « Lui » démasque la supercherie et tout rentre dans l’ordre y compris dans leur ménage.

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(Nénette et « Lui » dans une Ford Model T)

Bien sûr à l’époque le cinéma était encore muet et en noir et blanc!

Pour le visionner:

http://www.youtube.com/embed/D-CXQspZtMs »

Publié dans:Miscellanees |on 5 novembre, 2012 |3 Commentaires »

1923 : laveuses

1923 : laveuses

(document original)

6 laveuses pour 1470 francs, soit 1459 euros, soit 243 euros la machine.

La première machine à laver semble être l’invention de Jacob Christian Schäffer (1718-1790) en 1767.

Mais le premier brevet relatif à une machine à laver a été déposé en 1797 par l’Américain Nathaniel Briggs.

En 1851 James King produit la première machine à laver à tambour. Il s’agisssait d’un cylindre en bois rempli d’eau chaude, muni de pales qu’il fallait tourner avec une manivelle.

Dès 1861 une essoreuse pourra être ajoutée sur la machine à laver.

Les premières machines manuelles françaises apparaissent vers 1881, concession Lemesle .

En 1898 Flandria à Wattrelos construit la « barboteuse« , machine en forme de berceau en bois qui, actionné par une sorte d’anse, frotte le linge contre des parois rainurées.

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(Flandria)

(image trouvée sur le net)

Les premières machines électriques apparaissent en Amérique à partir de 1901. Elles n’apparaissent en Europe qu’en 1908. La machine possédait un agitateur mû par un moteur électrique placé sur le dessus de la cuve, qui à cette époque devient en cuivre ou en fer.

La première machine à laver à tambour horizontal électrique apparait en 1920 à la foire de Paris, la laveuse envahit le marché.

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(laveuse automoto à tambour de 1927)

Il faudra attendre 1950 pour que les machines à laver aient un élément chauffant et un cycle d’essorage automatique.

C’est l’époque de l’âge d’or des lave-linges.

En 1960 la machine s’automatise et avec un simple bouton la machine lave, rince et essore dans un même tambour monté au départ verticalement, puis horizontalement.

En 1977 apparaîssent les premières machines à laver séchantes.

Publié dans:Vie de Lucien |on 4 novembre, 2012 |2 Commentaires »

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