Archive pour la catégorie 'Vie de Lucien'

1924 : radiateur Chausson

1924 : radiateur Chausson
 
(document original)

Alfred Bénard

Vend

Amortisseurs SNUBBERS

Avertisseurs KLAXON

Radiateur CHAUSSON

 

Après avoir fondé seul en 1904 une usine de chaudronnerie, Gaston Chausson (1876-1959) s’associe à son frère Jules en 1907 pour fonder l’entreprise Chausson Frères à Asnières-sur-Seine.

Celle-ci fabrique des radiateurs à nid d’abeilles, à tubes et à aillettes mais aussi capot, ailes et calandres, des carrosseries pour Chenard et Walker, des réfrigérateurs.

Dans ses usines différents métiers se côtoient: menuisiers, tôliers, peintres, tourneurs, ajusteurs, soudeurs, tourneurs.

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L’usine Chausson collabore avec l’armée et l’aviation pendant la première guerre mondiale, concevant le radiateur de l’avion « Spad » sur une idée de Guynemer. Chausson s’approprie comme emblème les ailes de la redoutable Escadrille des Cigognes.

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Lors de la crise économique des années 1930 Chausson acquiert des usines concurrentes et diversifie ses activités notamment dans le domaine de la carrosserie.

L’entreprise a été un acteur important de la construction automobile mais aussi des autocars à partir de 1942. Elle sortira alors le tout premier autocar avec un nez de cochon, emblème de la marque.

 

 

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Elle assurera l’assemblage de véhicules utilitaires: l’Estafette ou le Trafic pour Renault, le J7 pour Peugeot, le C35 pour Citroën.

Dans les années 1950 elle fournira pour la RATP des centaines d’autobus pour Paris et sa banlieue.

Pendant les années 1970 la Société, forte de 15 000 salariés, est implantée à Gennevilliers (depuis 1935), Reims, Meudon, Creil, Laval.

Après plusieurs plans sociaux démarrés en 1990 la Société cessera son activité en 2000.

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« L’Aéronautique » de janvier 1929

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 décembre, 2013 |4 Commentaires »

1924 : manufacture générale de ressorts

1924 : manufacture générale de ressorts

(document original)

Les ressorts furent inventés dès l’antiquité. Le premier système à ressort connu est l’arc. Le ressort servit au Moyen-Age pour fermer les fibules comme une épingle de sureté mais aussi dans les mécanismes des serrures.

Huygens, savant élève de Gallilé né à La Haye (Hollande) en 1629 et mort en 1695, fut le premier à appliquer le ressort à spirale à l’horlogerie. Le ressort moteur à spirale est un ressort qui permet d’emmagasiner de l’énergie lorsqu’il est tendu et de la restituer lors de la détente.

 

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Un ressort idéal est parfaitement élastique et reprend sa forme de repos, ou l’une de ses formes de repos s’il en a plusieurs, après avoir subi une déformation.

Au XVIIIème siècle apparait pour les véhicules un vrai ressort de suspension avec l’utilisation de lames d’acier. Au XIXème siècle, installés entre la chaudière et le chassis les ressorts vont résoudre les problèmes de tangage des locomotives. Plus tardivement vont apparaître les ressorts hélicoïdaux. Ils nécessitent une bonne maîtrise de la déformation des matériaux. Les suspensions à ressort hélicoïdales permettent des mouvements supérieurs aux anciennes suspensions à chaines.

 

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Les ressorts sont partout et de tout matériaux: appareil de mesure, pince à linge, boite à musique, ressort de voiture, hayons de voiture, porte de lave vaisselle, suspension de vélo…

En 2009 la France compte 80 fabricants de ressorts.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 5 décembre, 2013 |3 Commentaires »

1924 : valves Presta

1924 : valves Presta

(document original)

 

 

 

Lucien a acheté 12 valves Presta à 0,75 franc pièce pour un total de 9 francs, soit 7,81 euros

 

 

 

J’ai trouvé la première trace de la valve Presta dans le journal « l’Industrie Vélocipédique » de 1913 :

« Dans la salle C la maison Edouard Dubied et Cie propose un large choix de pièces détachées pour cycles et autos et notamment les valves Presta ».

Cette entreprise familiale suisse depuis 7 générations va passer, au fil des mutations économiques, de la dentelle et l’horlogerie à des pièces de cycles sous la marque Edco (1902) et des machines à coudre puis à des machines outils pour l’industrie textile. La société existe toujours sous le nom Monk-Dubied S.A. pour machines à tricoter et Edco Engineering S.A. pour le décolletage.

 

 

 

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(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 11 novembre 1924)

 

 

Les valves pour cycles sont aussi anciennes que le pneumatique. Il est donc naturel de trouver parmi les trois types de valves connues la valve Dunlop. Les deux autres sont les valves Presta ou Sclaverand et les valves Schrader utilisées pour les roues de voiture.

 

 

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La valve Presta est la plus fine (6 mm), plus légère que la Dunlop (4 à 5 grammes). Elle est fermée par une mollette que l’on doit dévisser pour gonfler la chambre à air. La faiblesse de la tige impose d’utiliser une rallonge flexible à la pompe pour éviter toute plicature. Elle se monte sur toutes les jantes et sa fermeture sans écrou et sans ressort facilite son étanchéité.

 

 

 

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(extrait du catalogue P.A.L. de 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 22 novembre, 2013 |4 Commentaires »

1924 : balata

1924 : balata

(document original)

 

Lucien a acheté 12 mètres de courroie balata avec 4 plis pour 192 francs, soit 166,76 euros

Les courroies en balata sont fabriquées en toile de jute ou de coton recouverte d’une couche de caoutchouc, avant d’être pliées.

La fabrication comprend:

  • recherche et purification de la matière brute

  • préparation du mélange caoutchouté

  • fabrication de la toile

  • étendage sur celle-ci du mélange caoutchouté

  • pliage de la toile à la main ou mécaniquement

  • étirage

  • pressage

  • vulcanisation de la courroie

La balata est comme le gutta-percha, l’hévéa ou le latex, une sève laiteuse tirée de certains arbres: les mimusops trouvés en Amérique du Sud, en Inde, en Guyane, de la famille des sapotacées.

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(mimusops)

(image issue de Wikipédia)

 

Sa première utilisation date de 1857, du fait d’un coût élevé du gutta-percha.

Un arbre peut produire, durant la période estivale, 3 à 4 litres de lait ou latex par saignée dont seulement 50% de son poids en balata. Un ouvrier va récolter 17 litres de latex par jour.

La vulcanisation, en chauffant le caoutchouc avec du soufre, le rend élastique, non collant et insoluble dans les dissolvants ordinaires comme l’éther et le sulfure de carbone. La balata se présente sous forme de blocs ou de plaques jaunâtres ressemblant à du cuir desséché.

 La balata va être mélangée à des matières terreuses nettoyées pour lui donner une plus grande résistance. Elle ne s’altère pas à l’air, la chaleur la ramollit et à 50° elle peut servir à prendre des empreintes. Son pouvoir isolant est inférieur à celui du gutta-percha.

Les courroies de balata pouvaient être trouvées sous différentes dimensions:

3 plis correspondant à une courroie simple de 25 mm à 305 mm de large,

4 plis correspondant à une courroie simple extra forte de 65 mm à 505 mm de large,

5 plis correspondant à une courroie en cuir double de 100 mm à 1 000 mm de large,

6 plis correspondant à une courroie cuir double extra forte de 150 mm à 1 000 mm de large.

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Les courroies balata peuvent fonctionner dans l’eau, ne s’effilochent pas. Elles sont recommandées pour les pompes centrifuges, les ventilateurs, les dynamos, et pour tout appareil muni de poulies de faible diamètre et fonctionnant à grande vitesse.

Associée à un goudron de Norvège, corps poisseux, elle formera le papier glu tue-mouche.

Publié dans:Vie de Lucien |on 5 novembre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : Técalémit

1924 : Técalémit

(document original)

La compagnie Técalémit a été fondée en mai 1922 par Emile Puiquerez (Compagnie Suisse Thecla) et Joseph Christe.

Emile Puiquerez avait inventé le graissage sous pression avec agrafes accouplement par simple accrochage

Joseph Christe possède les accords de diffusion pour l’Europe de la compagnie americaine Alemite, compagnie qui a créé un pistolet graisseur à vis en 1916 en Amerique.

Le bouchon graisseur permet le graissage de toutes les pièces du moteur d’avion, voiture ou machine outil avec pompe à graisse manuelle.

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De la pompe à graisser à tuyau flexible et agrafes à accrochage l’entreprise va passer à la pompe à tuyau rigide et agrafes articulées, puis au graissage LUB et ZERK et enfin au système «Hydraulic».

Son utilisation:

  • permet à l’utilisateur de ne pas toucher à l’huile

  • met les zones à graisser à l’abri d’impuretés

  • permet la lubrification de points éloignés ou surélevés par ajout de tubes raccords

  • évite la perdition de graisse

  • la pompe n’est utilisée que pour introduire de l’huile neuve

http://www.graisseur.fr/franc/g_bille.php

L’entreprise existe toujours et produit des tubes et des tuyaux souples, flexibles, pour système hydraulique en Bretagne.

http://www.tecalemit.fr/index.php/historique-de-la-marque

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(extrait de « Très Sport » de novembre 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 23 octobre, 2013 |2 Commentaires »

1924 : taxe sur les chiens

1924 : taxe sur les chiens

(document original)

Lucien a payé une taxe de 3 francs, soit 2,60 euros, pour un chien.

A partir du 1er janvier 1856 est établie, dans toutes les communes et à leur profit, une taxe sur les chiens. Les tarifs sont statués par le Préfet. Ils pourront être révisés à la fin de chaque période de trois ans.

A partir du 1 janvier 1921 cette taxe sera fixée par le Conseil Municipal. Elle sera, de plus, adaptée à la taille de la commune et à la qualification du chien. Il existe, en 1921, 3 catégories de chiens.


  1. les chiens d’agrément taxés le plus fort, par exemple 20 francs au maximum dans les villes de moins de 50 000 habitants

  2. les chiens de chasse taxés à 10 francs au maximum

  3. les chiens servant à la garde des troupeaux, habitations, magasins, ateliers, taxés à 5 francs au maximum.

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(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 10 mars 1921)

Les chiens servant de guide d’aveugle seront exemptés de toute taxe ainsi que ceux appartenant à des mutilés de guerre d’au moins 80% d’invalidité.

Les chiens appartenant à deux catégories seront automatiquement rattachés à la catégorie la plus haute.

En 1907 on comptait 2 690 000 chiens concernés par la taxe municipale en France.

Tout chien doit être déclaré au 15 janvier. Mais tout chiot allaitant sa mère au 1er janvier ne sera pas taxé avant l’année suivante.

En cas de déclaration incomplète ou erronée le fraudeur devra payer le double de la taxe.

Cette taxe sera supprimée en 1971.

1924 : taxe sur les chiens dans Vie de Lucien expo-caninie-rol-1912 (agence Rol, exposition canine de 1912)

Publié dans:Vie de Lucien |on 13 octobre, 2013 |2 Commentaires »

1924 : thermomanomètre

1924 : thermomanomètre
(document original)

 Dans le journal « La Lanterne » du 14 octobre 1923, suite à l’Exposition Automobile, les journalistes vantent les mérites de cet établissement, «L’Immédiat». Celui-ci, qui en plus d’être connu pour son ciment d’une supériorité indiscutable pour la réparation des chambres à air et des bandages, fournit aussi des bouchons de valves «Bloc-fuit», un réducteur de lumière «Stop-light» mais aussi le thermomanomètre pour bouchon de radiateur.

Pour éviter les risques d’explosion des chaudières il faut que le niveau de l’eau ne s’abaisse pas en dessous de la ligne de chauffe, éviter l’accumulation de pierres résultant des sels de l’eau mais surtout éviter la surchauffe par création d’une quantité de vapeur plus grande que celle dépensée. Pour cela le thermomanomètre est le moyen de sureté.

Le thermomanomètre présente d’un coté la température jusqu’à 200° et de l’autre la pression atmosphérique. Pour cela on introduit dans la machine un tube de fer. L’espace compris entre le thermomètre et l’enveloppe est rempli de limaille de cuivre.

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(échelle de mesure de Monsieur Collardeau en 1827)

 

Suite à l’ordonnance du 22 juillet 1893 les chaudières des locomotives à vapeur devront être munies d’un thermomanomètre. De plus les indications de cet instrument devront être facilement lisibles et placées à la vue vue du chauffeur.

On le retrouve dans les autoclaves pour stériliser les aliments, sur les navires, dès qu’une machine fonctionne à la vapeur.

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(publicité trouvée dans le journal « Très Sport » de août 1924)

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 4 octobre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : entretien d’un fusil de chasse

1924 : entretien d'un fusil de chasse

(document original)


A l’automne le fusil de chasse reçoit la pluie et prend le brouillard dans ses voyages. Si on le laisse dans son étui il va garder de l’humidité avec un risque de détérioration d’autant plus fréquent que l’étui est souvent en cuir.

Le lendemain d’un retour de chasse il faut graisser le canon et les pièces en acier, sécher la crosse à une chaleur douce pendant une journée. Puis, le fusil étant vérifié, on le mettra dans des enveloppes de flanelle mince pour le protéger contre la poussière et on ne l’entonnera dans l’étui de cuir qu’au moment de partir à la chasse.

(extrait d’un article du « Petit Parisien » du 13 septembre 1924)

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(extrait du « Tarif Album » de 1905)

Publié dans:Vie de Lucien |on 28 septembre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : lampe à obus Luminor

 

1924 : lampe à obus Luminor

(document original)

Ces lanternes à acétylène de la marque Luminor sont en fait produites par la société J. Potier, Lecorsier et Cie (sous le sigle P.A.L.). Elles sont retrouvées dans les catalogues des années 1924 à 1927. Elles ont comme particularité d’être en forme d’obus, utilisées autant pour les cyclomoteurs que les vélos.

 

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(image trouvée sur le site tontonvelo)

Elles ont le même principe que les autres lampes à acétylène, un réservoir de carbure de calcium sur lequel tombent des gouttes d’eau, produisant ainsi de l’acétylène, un gaz, qui passant au travers d’un bec produit une flamme. Les risques d’explosion sont importants. Il est même recommandé d’ouvrir les fûts ou les réservoirs contenant du carbure avec des outils en bronze pour éviter toute étincelle. Si l’eau du réservoir venait à geler il faudrait réchauffer avec de l’eau chaude et non avec une flamme.

 

 Pour plus de renseignements vous pouvez relire:

http://babethhistoires.unblog.fr/2012/02/07/1922-lacethylene/

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 21 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

1924 : écrémeuse ATSA

1924 : écrémeuse ATSA

(document original)

 

Elle n’est peut-être pas aussi connue que les écrémeuses Alfa-Laval ou Baltic, il n’existe d’ailleurs sur le net aucune trace de cette entreprise. Et pourtant dans un article  du « Bulletin Meusien » du samedi 31 janvier 1931 on trouve:

 

« Dans une vente volontaire aux enchères publiques le dimanche 23 février 1931 est vendu au domicile de Madame veuve Gérard-Lanzloth et à sa requête du matériel de ferme: une écrémeuse ATSA, charrue, faucheuse, moissonneuse, chaudière, harnais… »

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(image trouvée sur le net)


1924 : écrémeuse ATSA dans Vie de Lucien ecremeuse-atsa-bon-mai-1924-300x120

 

(document original)

Publié dans:Vie de Lucien |on 13 septembre, 2013 |2 Commentaires »
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