Archive pour la catégorie 'Vie de Lucien'

1924 : Jenson et Nicholson

1924 : Jenson et Nicholson

(document original)

 

L’entreprise Jenson & Nicholson existe depuis 1821 mais n’apparaît sous ce nom qu’en 1861. Elle était alors reconnue pour la qualité de ses vernis et la couleur « Japan Black ».

En 1914 la société produisait vernis, peinture émaillée, du vernis copal (résine de légumineuse originaire d’Inde dont on fait un vernis de grande qualité) et créa la célébre peinture émaillée Robbialac, existant encore de nos jours.

 

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(publicité trouvée dans « Ouest-Eclair » du 22 janvier 1922)

 

A partir de 1922 l’entreprise posséda plusieurs succursales à l’étranger.

Elle fut rachetée par l’entreprise Berger en 1960, puis la société allemande de chimie Hoechst AG de Frankfurt en 1970.

La société existe toujours, indépendante, sous son nom d’origine en Inde. Elle est la plus grande compagnie de peinture du continent indien.


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Publié dans:Vie de Lucien |on 6 mars, 2014 |4 Commentaires »

1924 : quincaillerie

1924 : quincaillerie

(document original)

 

La quincaillerie est un ensemble de marchandises de toutes sortes, en métal, outillage, ustensiles variés d’un usage commun: charnières, serrures, cadenas, chaînes, clous, vis, tuyaux, articles de ménage… Le terme de quincaillier est une déformation du mot clinquaille qui a la même origine que le mot clinquant. 

Dès que l’homme a utilisé des instruments pour prolonger sa main et se construire un abri, le terme de quincaillerie était là.

En 1537 on retrouve la trace de ces marchands merciers qui vendaient le fer en barre, le plomb, le cuivre, objets de coutellerie et de quincaillerie jusqu’à des cadenas et des serrures.

Entre le XIIIème et le XIVème siècle beaucoup de querelles opposèrent les serruriers et les quincailliers. Les serruriers vendaient tous ce qu’ils façonnaient dans leur atelier tandis que les quincailliers ne faisaient que vendre les produits déjà fabriqués.

 Après la guerre de 1939-1945 on ne compte pas moins de 15 000 quincailliers. Ils ne sont plus que 2 500 en 2012.

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La quincaillerie L. Drouot est fondée en 1872 par Camel et Heccan. Elle devient en 1908, selon les archives commerciales du 11 avril 1908, la maison Camel et Drouot.

Vu le nombre de quincailliers à l’époque je n’ai pas trouvé d’autres traces.

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(extrait du catalogue d’un quincaillier de 1880)

Publié dans:Vie de Lucien |on 1 mars, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : premier pas Dunlop

1924 : premier pas Dunlop

(document original)

La course « le premier pas Dunlop » en cette année 1924 comportera 65 éliminatoires le 2 et 9 mars, 15 demi-finales le 16 mars et une finale le 23 mars.

Cette course est réservée aux cyclistes n’ayant participé à aucune autre course c’est-à-dire ne possédant même pas de licence de coureur.

La distance des parcours des éliminatoires comme des demi-finales et de la finale ne dépasse pas 60 kilomètres et n’est pas inférieure à 45 kilomètres.

La fermeture du contrôle d’arrivée dans chacune des courses se fera une heure après l’arrivée du premier coureur.

Chaque éliminatoire ne comprendra pas plus de 200 coureurs.

Les cinq premiers de chaque éliminatoire seront qualifiés pour la demi-finale.

Tous les coureurs qualifiés pour la demi-finale recevront une indemnité équivalente au trajet aller-retour en train en 2ème classe de leur lieu de résidence à la ville de la demi-finale.

Les dix premiers de chaque demi-finale seront qualifiés pour la finale.

Les coureurs qualifiés pour la finale recevront une indemnité représentant le billet de train en 2ème classe de leur lieu de résidence à Versailles et une indemnité pour leurs frais de séjour.

Les prix:

Pour les demi-finalistes: la fourniture gratuite de deux boyaux Dunlop et au premier des deux finalistes Dunlop assurera l’entretien de ses boyaux pour l’année 1924.

Les finalistes recevront une bicyclette au choix parmi les marques Aiglon, Alcyon, Automoto, Griffon, La Française, Peugeot.

Et au final le premier recevra un chronographe en or Aural, les deuxième, troisième et quatrième, une montre bracelet en argent Aural, les cinquième, sixième et septième, un porte-plume plaqué or Waterman, les huitième, neuvième et dixième, un porte-mine en argent Eversharp.

                

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(arrivée à Beauvais le 9 mars 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 février, 2014 |5 Commentaires »

1924 : Bernard-Moteurs

1924 : Bernard-Moteurs

(document original)

La société « Bernard-Moteurs » fut créée par Auguste Bernard à Suresnes en 1920 et acquit rapidement une grande notoriété grâce à la qualité de ses produits sans équivalence alors sur le marché agricole et industriel.

Elle produira 103 moteurs en 1920 et 10 000 en 1939.

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(Publicité trouvée dans le journal « l’Ouest-Eclair » de novembre 1928)

 

« Bernard-Moteurs » va construire des moteurs compacts, facilement transportables (moteur sur brouette) dont le refroidissement à l’eau va faire corps avec le reste du moteur grâce à un radiateur ventilé par un volant à ailettes

La société s’associera en 1924 avec « Guinard »pour la fabrication des motopompes.

En 1929 elle rachète la société « CL Conord ».

En novembre 1934 Auguste Bernard décède. Son entreprise est reprise par Frédéric Bernard, son frère, comme président du conseil d’administration et Jacques Bernard, son fils, comme administrateur.

En 1941 la société rachète le département « moteurs thermiques » de la société « Japy« .

En 1972 la société Bernard est rachetée par la Régie Nationale des usines Renault.

Les moteurs servaient à beaucoup d’utilisation: moulin à farine, écrémeuse, baratte, tracteur, scie, compresseur, pompe à eau…

La gamme D des moteurs agricoles, produite à partir de 1920, comprenait des moteurs fixes mono-cylindriques fonctionnant à l’essence.

La gamme comportait 3 modèles:

le D1: 3 cv à 950 tr/mn sur un cylindre 75 mm d’alesage, le D2: 8 cv à 825 tr/mn sur un cylindre de 100 mm d’alesage pour un poids de 273 kilos, le D3: 15 cv pour 135 mm d’alesage.

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(moteur D3)

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(document original)

 

 

Merci à François Barral de Longeville-sur-Mer,  passionné de moteur qui a écrit un livre sur les moteurs Bernard:

francoisbarral85@orange.fr

Publié dans:Vie de Lucien |on 5 février, 2014 |4 Commentaires »

1924 : Mathis (suite et fin)

1924 : Mathis (suite et fin)

(document original)

 

En 1925 la 10 CV « GM » bat le record d’endurance avec 30 000 kilomètres en 30 jours, les seuls arrêts étant les changements de pilote et le remplissage du réservoir d’essence.

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Le slogan publicitaire de la société devient:   »Le poids, voilà l’ennemi »

En 1925 Mathis essaye sans succès de conquérir le marché américain. 

En 1927 apparaît sur le modèle « SMY » une flamme ornant le bouchon du radiateur. Ce bouchon faisant penser à la flamme olympique et appelé « Flamme Mathis  » sera monté sur toutes les voitures à la fin de l’année 1928.

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Entre les années 1930 et 1934 c’est la valse des modèles avec des pièces interchangeables, bielles, piston, soupape, adaptés pour 4, 8 ou 9 CV. Les chaînes de la Meinau vont employer directement ou indirectement entre 12 000 et 15 000 personnes. De la chaîne de plus de 850 mètres de long sortiront les « HYM », « HYP », « FOH », « EMY 4″…

 Entre 1928 et 1934 les usines « Mathis » produiront aussi des véhicules utilitaires et industriels avec des charges utiles entre 400 et 4500 kilos.

Mathis sera le quatrième producteur français d’automobile derrière Peugeot, Citroen et Renault.

Durant la guerre 1939-45 Emile Mathis déménage ses usines de la Meinau vers Athis-de-l’Orne. Puis il émigrera en Amérique où il ouvrira une entreprise sous le nom de « Matam » et produira des obus de D.C.A. 

Après la guerre les usines de Strasbourg et de Gennevilliers serviront au montage de camions, tracteurs, accessoires agricoles, moteurs d’avions, deux voitures révolutionnaires (la V.E.L.333 et la 666), une jeep, un scooter, des fers à repasser électriques et à vapeur.

La société  disparaîtra progressivement suite à faillite et liquidation judiciaire entre 1953 et 1956. Les usines seront cédées à Citroën.

La société « Mathis S.A. » ne sera radiée des registres du commerce qu’en 1982 suite au décès de la deuxième Madame Mathis.

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sources:

 http://www.club.mathis.free.fr/

 wikipedia

 http://www.mathis-auto.com/Page01-Presentation-histoire.htm

 

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 3 février, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : ampoule « oeil de chat »

1924 : ampoule "oeil de chat"

(document original)

 

Hydra vend des ampoules « oeil de chat » à 0,90 franc, soit 0,78 euro.

 

Les ampoules « oeil de chat » sont, en grande partie, constituées d’opaline qui augmente la fonction réfléchissante. Elles ont aussi un globe plus aplati. Elles ont longtemps été utilisées pour les jouets.

 

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(catalogue1924 : ampoule Hydra de 1920)

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(image issue d’un site marchand)

Publié dans:Vie de Lucien |on 16 janvier, 2014 |1 Commentaire »

1924 : vilebrequin

1924 : vilebrequin

(document original)

 

 

 

Un vilebrequin complet pour vélomoteur 60 francs, soit 52 euros

 

 

 

Le vilebrequin est un dispositif mécanique présent dans les moteurs thermiques, assurant la transmission de l’énergie générée par la combustion du carburant vers la boite de vitesse. Il permet la transformation du mouvement linéaire rectiligne en un mouvement continu de rotation. Il entraîne tous les éléments d’un moteur ayant besoin d’un mouvement rotatif tels que l’alternateur, la transmission, les pompes.

 

 

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La première trace du nom je l’ai trouvée dans le livre « Séances et travaux de l’académie de Reims » du 13 juin 1847: Monsieur Visneux à Aubilly présente un vilebrequin qui tourne au moyen d’une vis sans fin.

Ils sont fabriqués en fonte moulée ou en acier. De toutes les pièces en mouvement dans un véhicule c’est celle qui tourne le plus vite et pèse le plus lourd. Le vilebrequin a besoin d’un très bon graissage d’où la nécessite de monter un manomètre d’huile et de le surveiller.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 12 janvier, 2014 |1 Commentaire »

1924 : cycle Chimère

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(extrait du registre pour inscription des ventes et des objets de luxe soumis à la taxe)

(document original)

  

Le 18 juillet fut vendu à Monsieur Derouet Maurice, boulanger à Saint-Front, un vélo de marque « Chimère » demi-course sous le numéro de série 13 80 81 au prix de 539 francs, soit 468,15 euros.

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(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 24 décembre 1924)

La marque fut déposée en 1915 par Monsieur Gauthier au Tribunal de Commerce de Lyon.

Les cycles Chimère furent produits par les Etablissements Henri Gauthier et Léon Chapuis au 20 et 22 de l’avenue Félix Faure à Lyon.

La société produisit aussi des cycles sous les marques Horer, Uranus et EVR.

 SDC10307.jpg (image trouvée sur le site de tontonvelo)

 Le 20 août  Lucien vendit un autre cycle « Chimère » à Monsieur Rousselle avec reprise d’une occasion.

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(extrait du registre pour inscription  des ventes et des objets de luxe soumis à la taxe)

 (document original)

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 4 janvier, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : cycle Vavy

1924 : cycle Vavy

(document original)

 

 

De cette entreprise je n’ai trouvé que peu de traces.

L’entreprise est locale, Mayenne n’étant  située qu’à 32 kilomètres de Domfront.

Les cycles Vavy n’apparaissent ni dans le journal « La Pédale » ni dans « L’Industrie Vélocipédique », références à l’époque du monde cycliste.

Un bref article pour la  recherche d’un ouvrier apparaît dans l’ »Ouest-Eclair » du 1er  janvier 1930, d’ailleurs avec une faute de frappe: Passaler au lieu de Bassaler.

 

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Et puis plus rien…

Peut-être cette référence sur le site de tontonvelo pour un cycle femme de 1960 ? Comment cette entreprise aurait-elle  survécu 40 ans sans aucune trace ?

 

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Publié dans:Vie de Lucien |on 27 décembre, 2013 |1 Commentaire »

1924 : cartes de voeux

1924 : cartes de voeux

Vous pouvez adresser vos cartes de voeux de Noël à l’adresse suivante:

 

Monsieur et Madame Lucien Pardonce

et leurs filles Lucienne et Emilienne

rue du Maréchal Foch

61700 Domfront

 

En cette année 1924 l’administration des Postes rappelle les tarifs applicables aux cartes illustrées.

Les cartes illustrées, dont la moitié du recto est réservée à la correspondance avec moins de 5 mots, la date et la signature et l’autre moitié à l’adresse, seront assujetties à un timbre de 10 centimes.

Si la correspondance dépasse les 5 mots l’expéditeur devra déposer un timbre à 15 centimes.

Dans ces deux cas le verso ne devra comporter aucune notation manuscrite.

Si la carte ne comporte que des indications imprimées le port est réduit à 5 centimes.

 

 

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(timbres semeuses, 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 23 décembre, 2013 |4 Commentaires »
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