Archive pour la catégorie 'Vie de Lucien'

1924 : Labor

1924 : Labor
(document original)

 

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(« Le Petit Journal » du 1er mai 1924)

 

 

Gérard Debaets est né à Heule, en Belgique, le 17 avril 1899. Il fut professionnel de 1923 à 1940. Ses autres frères César, Faston-Octave, Arthur et Michel, furent aussi des coureurs cyclistes. Il prit la nationalité américaine le 17 décembre 1944. Il meurt à North Haledon dans le New Jerseyle 27 avril 1959. Il fait partie de l’équipe Labor-Dunlop en 1924, Louvet-Pouchois-Wolber en 1926, Alcyon-Dunlop en 1927 et 1928.

Ses victoires sont nombreuses:

1920: 1er au Liège-Verdun

1923: 1er au Tour de Flandres

1924: 1er au Critérium des Aiglons à Paris

1er au Tour de Flandres

2ème au Bastogne-Jemeppe

2ème au Paris-Bruxelles

1925: Champion national de route en Belgique

1er aux Six Jours de New York

1er au Circuit de Soissons

1er au Paris-Bruxelles

1926: 1er au Paris-Bruxelles

1927: 1er au Tour de Flandres

1er aux Six Jours de Detroit

1928: 1er aux Six Jours de Chicago et New York en équipe avec Franco Giorgetti

1929: 1er aux Six Jours de New York en équipe avec Franco Giorgetti

1930: 1er aux Six Jours de New York et Chicago

……

Sans compter les autres coursesarrow-10x10 dans Vie de Lucien placées…

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Publié dans:Vie de Lucien |on 12 mai, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : sertisseur

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Le sertissage est une technique mécanique qui permet l’assemblage sans soudure par déformation localisée de deux pièces pour les solidariser.

Par définition il conduit à un assemblage permanent, indémontable, sans détérioration, voire destruction, des zones de liaison.

Il est utilisé aussi bien en mécanique, joaillerie, emballage qu’en connectique.

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Lucien va fabriquer lui même ses cartouches.

Dans la douille il va commencer par mettre une amorce, un carton puis un poids précis de poudre noire en fonction du calibre. Ainsi pour un calibre 16 il faut 2,60 grammes de poudre et 30 grammes de plomb. Une différence de 5 à 10 centigrammes équivaut à une différence de pression de 60 à 80 kilos au centimètre carré.

Ensuite il insère de la bourre sans l’appuyer sur la charge.

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Puis un système de levier va appuyer fortement sur le collet et sertir ainsi l’ogive. Cette opération doit être effectuée avec une pression précise, sinon il y a risque d’avoir une ogive qui s’éjecte dans le canon et s’y coince et qui peut même faire éclater un canon de fusil.

Publié dans:Vie de Lucien |on 30 avril, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : achat de la maison

1924 : achat de la maison

(document original)

En ce 26 juin 1924 Lucien va acheter la maison située à l’angle de l’ancienne rue d’Alençon, devenue la rue du Maréchal Foch, et de la rue d’Enfer, maison qu’il occupe en tant que locataire depuis 1920.

Son intention était connue depuis janvier, pour preuve ce reçu du 15  janvier 1924, acompte sur l’achat de la maison de 12 500 francs, soit 10 857,15 euros.

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(document original)

 

La maison est vendue par l’abbé Barabé de Mantilly et  Monsieur et Mme Martin. L’acte précise que les acquéreurs prennent l’immeuble dans l’état dans lequel il se trouve, sans aucun recours contre les anciens propriétaires.

Le prix est fixé à 18 000 francs et correspond d’après l’acte à l’intégralité du prix.

La maison comprend: 

deux caves sous terre,

au rez de chaussée: magasin, cuisine, salle à manger1924 : achat de la maison dans Vie de Lucien arrow-10x10,cour avec cabinet d’aisance, 

au premier étage: deux chambres, un cabinet, 

sur le second palier: deux chambres, 

au dessus: un grenier.

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(document original)

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 avril, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : l’Auto-Vélo

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(document original)

 

Je n’ai pas trouvé trace de cette société.

 

En revanche en 1897  paraissait un journal comique et illustré du même nom, « L’Auto-Vélo ». Sa parution fut brève (deux ans).

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Prévost Eugène (29 juin 1863 – 26 novembre 1961)

Deschamps Georges (27 mars 1877 – 13 décembre 1918)

Bouhours Emile (3 juin 1870 – 7 octobre 1953), plusieurs fois champion de France de demi-fond

Pasini, cycliste ayant participé au Grand Prix de Paris en 1897

Durand a couru à Buffalo en octobre 1897

Cissac a remporté un critérium des motocyclettes au Parc de Princes en 1901

Publié dans:Vie de Lucien |on 13 avril, 2014 |1 Commentaire »

1924 : CNEP

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(document original)

Le Comptoir est fondé par décret le 7 mars 1848 en pleine effervescence révolutionnaire par le gouvernement provisoire de la Seconde République.

C’est une société appelée alors le « Comptoir d’Escompte de Paris«  (CEP) au capital1924 : CNEP dans Vie de Lucien arrow-10x10 social de 20 millions de francs, constitués pour un tiers par les associés souscripteurs, pour un tiers en obligations de la ville de Paris et pour un tiers en bons du Trésor par l’Etat.

La croissance est rapide, le capitalarrow-10x10 dans Vie de Lucien est multiplié par 4 en 20 ans.

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En 1853 l’établissement diversifie ses activités. Il était alors limité à l’escompte des effets de commerce. Il va maintenantarrow-10x10 pouvoir ouvrir des comptes de dépôt, louer des coffres, délivrer des bons à échéance fixe, participer à des opérations financières.

En 1860 le CEP ouvre des succursales à Shanghai et à Calcutta, puis dansarrow-10x10 les années qui suivent, à Hong Kong, Bombay et Saigon en 1862, Yokohama en 1867, Londres et Alexandrie en 1869.

1867 voit aussi l’ouverture d’une première agence en province à Nantes.

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En 1889 suite à la spéculation sur le cuivre et la mort du président du CEP, Eugène Denfert-Rochereau, la banque fait faillite malgré l’injection de 100 000 000 de francs par la Banque de Francearrow-10x10.

En 1897 la banque renaît sous le nom de Comptoir National d’Escompte de Paris (CNEP) sous la présidence d’Ernest May.

Après la première guerre mondiale le Comptoir est surtout implanté dans Paris et sa proche banlieue (Oise). Suite à l’émergence de nouvelles régions industrielles le Comptoir va se déplacer et avoir ainsi 520 bureaux en 1929. Le Comptoir devient alors la 3ème banque de France.

Son développement à l’étranger se poursuit avec son implantation en Argentine, au Japon et en Amérique.

En diversifiant ses risques le comptoir va échapper au krach boursierarrow-10x10 de 1929 et rester en 1945 la troisième banque de dépôt.

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A partir de 1950 le Comptoir innove en proposant des chèques « voyage », encourageant le crédit à la consommation, favorisant l’utilisation des chèques, proposant des comptes aux rendements attractifs.

En 1966 il fusionne avec la Banque Nationale pour le Commercearrow-10x10 et l’Industrie et forme la Banque Nationale de Paris. Elle devient alors la première banque française, la deuxième en Europe et la septième dans le monde.

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 (CNEP, Paris 1913)

(Agence Rol)

Publié dans:Vie de Lucien |on 11 avril, 2014 |1 Commentaire »

1924 : bec Bray

1924 : bec Bray

(document original)

25 becs à vis (bec Bray) à 0,70 pièce, soit 17,50 francs (15,19 euros)

 

George Bray a débuté dans les affaires en fabriquant des becs brûleurs à gaz en 1863 dans le secteur de Woodhouse, à Leeds. Il a fait breveter un brûleur avec un embout porcelaine plus efficace et moins cher que les becs de l’époque. Il va, de plus, développer et produire des réverbères.

A partir de 1920 la société va se diversifier en produisant chauffages électriques et matériaux d’isolation.

L’invention, en 1887, des lampes à incandescence va faire grimper son chiffre d’affaire. L’entreprise va dominer le marché national avec ses lampes à huile, burettes et becs.

Deux autres usines vont alors être créées.

Les ouvrières étaient appelées « les anges de Bray ».

En 1983 la compagnie est rebaptisée « Bray Technologies plc ».

En 1988 la vieille usine fut détruite.

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(usine de Bray à Leeds, archives de Leeds)

Suite à des tests effectués par l’armée vers 1890 dans une chambre de casemate de 40 pieds de long sur 20 de large et 8 de haut, il est apparu qu’une lampe avec un bec Bray ne permettait pas de lire à plus de 6 pieds de la dite lampe.(un pied = 30cm)

Les becs Bray sont formés d’un disque de stéatite de 8,5 mm de diamètre et 3,5 mm d’épaisseur serti à l’extrémité d’un tube de laiton et sont percés de deux trous.

Les jets de gaz qui s’en échappent forment entre eux un angle de 45° et s’écrasent en formant une flamme en forme de papillon.

Pour l’entretenir il suffit de le brosser avec une brosse fine. Si le bec est encrassé il suffit d’enfoncer une épinglette d’un demi-centimètre dans le passage.

 

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Pour plus de renseignement sur les becs et l’acetylène:

http://babethhistoires.unblog.fr/2012/02/07/1922-lacethylene/

Publié dans:Vie de Lucien |on 5 avril, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : cycle Austral

1924 : cycle Austral

(document original)

(extrait du registre pour inscriptions des ventes et des objets de luxe soumis à la taxe)

Lucien a établi un contrat d’exclusivité sur le canton de Domfront et Passais pour 6 cycles « Austral ».

Dans les documents en ma possession je ne retrouve trace que de deux ventes, une à Monsieur Remond de Saint-Brice en date du 10 octobre et une à Monsieur Leboulanger de Haute-Chapelle le 20 août pour 500 francs. Il ne pourra donc pas bénéficier de 5 à 10 francs de bonus par machine pour cette année 1924.

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(publicité extraite du journal « La Pédale » de novembre 1924 )

 

Cette marque, dont il n’existe que peu de traces, a pourtant été championne de vitesse du 1 kilomètre. En effet André Massot sur cycle Austral et pneu Wolbert obtient le 28 septembre 1923 au sporting club de la Bastidienne la médaille d’or de vitesse du 1 kilomètre. (source le journal « Le Ballon Rond » du 23 septembre 1923)

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 (certificat de garantie original)

 

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 26 mars, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : fusil « hammerless »

1924 : fusil "hammerless"

(extrait du registre de l’inscription des ventes et des objets de luxe soumis à la taxe)

(document original)

Le 29 septembre 1924 Lucien vend un fusil « Amerless » à Monsieur Mairiau employé de gare à Domfront au prix de 690 francs, soit 599,31 euros, payables au mois.

6 novembre, reçu 50 francs, 6 décembre, reçu 50 francs

 

D’après le « Petit Larousse Illustré » de 1920  un fusil « hammerless » est un fusil de chasse à percussion centrale et sans chien apparent.

Le premier fusil à percussion date de 1868. En 1875, en Angleterre, Anson et Deeley créent le fusil à chien interne avec un armement automatique lors de l’ouverture du fusil, dit fusil « hammerless ». Ce n’est qu’en 1882 que le premier fusil « hammerless » français verra le jour.

 

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 (guide de la chasse, tir, armes, munitions)
(entreprise Galand 1897)

 Le chien d’un fusil permet de percuter l’amorce de la cartouche.

 

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Publié dans:Vie de Lucien |on 23 mars, 2014 |1 Commentaire »

1924 : le lait

1924 : le lait

(document original)

 

 

Pour produire de la crème il faut du lait. En 1909 le congrès internationnal de la répression des fraudes de Paris définissait le lait comme:

« le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d’une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Il doit être recueilli proprement et ne pas contenir de colostrum. »

En 1924 un décret précise que la dénomination « lait » est réservée au lait de vache. Pour tout autre lait la dénomination doit préciser l’indication de l’espèce animale.

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Une vache laitière normande à l’époque pouvait  produire entre 10 et 28 litres de lait par jour en fonction de son alimentation et de sa période de lactation.

Ce lait brut contient 30 à 45 grammes de matière grasse par kilos de lait soit 3% à 4,5%.

Il faut attendre 1970 pour qu’apparaissent des présentations et une réglementation sur la commercialisation de différents types de lait en fonction de leur taux en matière grasse.

Ainsi le lait entier contient un minimum de 35 g/kg de lait soit 3,5%, le lait demi-écremé 15 à 18 g/kg de lait et enfin le lait écrémé 5g/kg de lait.

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Quand du lait est mouillé à 25% cela veut dire que sur 75 litres de lait il y a 25 litres d’eau. Le taux de matière grasse du lait passe alors, par exemple, de 32,5 g à 24,5 g/kg de lait. On est alors entre le lait entier et le demi-écrémé.

 

 

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Publié dans:Vie de Lucien |on 18 mars, 2014 |2 Commentaires »

1924 : Motobécane

1924 : Motobécane

(document original)

Une Motobécane pour 1375 francs, soit 1194,28 euros

C’est en 1924 que Charles Benoit et Abel Bardin conçoivent leur premier motocycle, la MB1. Grâce au support financier de Jules Bénézech les ateliers Motobécane voient le jour à Pantin et sortent la première Motobécane équipée d’un moteur à deux temps bicyclindre de 175 cm3 à transmission par courroie. Et ce pour un coût inferieur de plusieurs centaines de francs par rapport aux autres modèles de l’époque.

En 1926 les ateliers vont produire une moto de grosse cylindrée de 308 cm3, la MC1, sous la marque Motoconfort.

En 1928 la marque adopte le réservoir en selle.

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En 1929 l’entreprise va produire les fameuses BMA (bicyclettes à moteur auxilliaire) équipées de moteur à 2 temps de 100 cm3, de 30 kilos au maximum et ne dépassant pas 30 km/h.

A partir de 1930 Motobécane va devenir un grand constructeur de motos mais aussi de vélomoteurs, de  cyclomoteurs et même de vélos.

La gamme vedette de Motobécane est la mobylette fabriquée en 1949. Les premiers exemplaires sont très archaïques (freins à patins, absence de suspension, pédalage obligatoire pour démarrer et monter les côtes) mais avec un petit cachet américain avec ses poignets de frein inversées et un phare carené installé sur le garde- boue avant. En 1955 Motobécane sort sa millionième mobylette, la marque en produira plus de 14 millions.

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En 1975 Motobécane prend le contrôle de son concurrent VéloSoleX.

En 1983 Motobécane fait faillite et tente de se relancer avec la marque MBK mais sera absorbée en 1986 par son actionnaire majoritaire Yamaha.

Publié dans:Vie de Lucien |on 13 mars, 2014 |1 Commentaire »
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