1924 : distributeur d’essence
Le pétrole est distribué en France depuis 1859, principalement pour alimenter les lampes.
Au début de l’ère des AUTOMOBILES les conducteurs devaient acheter leur essence en bidon de 5 ou 10 litres. Puis ils le versaient dans le réservoir à l’aide d’un entonnoir sur lequel était placée une peau de chamois.
Entre 1898 et 1914 les premiers garages AUTOMOBILES voient le jour. Ils sont dépositaires à la fois de l’essence et de l’huile, stockées et livrées en bidons.
Dès 1909 les Américains et les Anglais s’équipent de pompes enterrées de 8000 litres dotées d’un système de pompe oscillante.
En France il faut attendre 1920 pour voir apparaître les premières pompes à essence .
En 1922, les pompes à jaugeur puis à bi-jaugeur, dont les fameuses SATAM, permettent le comptage précis du tirage du carburant.
Il existait à l’époque des pompes mobiles appelées « char romain » constitués d’un chariot sur lequel était placé une citerne. Elles étaient placées au carrefour des routes et allaient au devant des voitures.
C’est vers 1930 qu’apparaissent dans les villes les stations-modèles d’entretien et de graissage des voitures. Elles assurent alors la distribution d’essence, le graissage et les opérations de mécanique courante.
Dans les zones rurales le garage reste une ENTREPRISE familiale issue du charronage, de la maréchalerie ou de l’écurie de louage. Souvent il est possible à la fois de prendre de l’essence, faire réparer sa voiture mais aussi acheter son pain, son tabac , son journal ou boire un verre…
Il faut attendre 1936 pour voir apparaître le volucompteur mis au point par les Etablissements Boutillon. Ce compteur indique le prix de vente au litre, la quantité débitée et le prix à payer.