Archive pour la catégorie 'Vie de Lucien'

1924 : carburateur Solex, Alfred Bénard

1924 : carburateur Solex, Alfred Bénard

(document original)

Alfred Bénard vend des carburateurs « Solex« 

 

La naissance de la marque « Solex » est liée à la rencontre de deux hommes: Maurice Goudard (admis en 1901) et Marcel Menneson qui se rencontrent sur les bancs de l’Ecole Centrale. Ils créent leur propre entreprise en 1910.

Le nom de la firme est issu d’un concours entre les amis et parents des deux hommes.

Ils déposent des brevets divers, particulièrement celui d’un radiateur centrifuge qui leur fait remporter un concours de la Compagnie Générale des Omnibus pour fournir 400 radiateurs.

La société Solex va rapidement grandir avec ses radiateurs mais aussi grâce à la commercialisation de ses carburateurs.

Une autre invention est le micromètre pneumatique qui permet des mesures mécaniques industrielles de grande précision au millième de millimètre, contribuant ainsi à la qualité des carburateurs.

L’entreprise devient une référence mondiale pour la qualité de ses carburateurs dans tous les moteurs d’automobile ou d’avion. Entre les deux guerres mondiales l’entreprise va posséder des filiales à Berlin, Londres, Turin et Yokohama en 1938.

oe-12-03-1929.jpg

 (« Ouest-Eclair » du 12 mars 1929)

En 1941 l’entreprise fabrique un prototype de vélo avec un moteur posé sur la roue avant entraîné par un galet, testé par le personnel de l’entreprise.

En 1946 les premiers modèles apparaissent sur le marché. L’entreprise va produire à l’époque 15 modèles par jour. Très vite le « Solex » va obtenir un grand succés.

En 1953 100 000 exemplaires seront produits.

En 1974, à la mort du dernier fondateur, Motobécane prend le contrôle de l’entreprise et stoppe la production de certains modèles. Puis en 1988 la production s’arrête définitivement.

velosolex_45_handbook_02.jpg

Publié dans:Vie de Lucien |on 11 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : Banque Frents, Brosset et Cie

dedf7fbb

(document original)

L’agence de recouvrement Frents, Brosset et Cie va valider le paiement de Lucien à l’établissement Boisbunet pour une somme de 695,35 francs.

La banque Frents, Brosset et Compagnie est la plus ancienne d’Eure et Loire et une des plus anciennes maisons de France. Elle fut fondée en 1843 sous la raison sociale « Banque Damars« .

A la mort de son fondateur elle fut reprise en 1898 par Emile Frents et Philippe Brosset.

Dès cette époque son développement fut rapide et sa prospérité croissante.

Après la première guerre mondiale le fils de Monsieur Frents, Fernand, reprend les commandes de la banque. Elle devient en 1923 une société en commandite avec un capital de 5 millions de francs.

Installée dans une région agricole riche et prospère la banque offre de grandes facilités de paiement aux agriculteurs mais aussi aux artisans et aux commerçants.

Ses principales succursales sont Dreux, Chartres, Brou, Chateauneuf, Vernon, Ezy, Conches… en tout plus de 70 bureaux.

751_001.jpg

En juin 1929 la revue « Ciment » signale la vente par la banque Frents, Brosset et Compagnie, d’une usine à chaux, entièrement équipée avec four moderne et matériel mécanique, aux Andelys, au bord de la Seine.

Le 1 juin 1932 la banque Frents, Brosset et Cie est déclarée en cessation de paiement par le tribunal de commerce de Dreux.

a763277a0d6dd542ae334f663fe01963.jpg

Publié dans:Vie de Lucien |on 5 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : banque Varin-Bernier

ae375311

(document original)

En 1812 Nicolas-François Varin, négociant à Bar-le-Duc puis juge au Tribunal de Commerce, fonde la banque Varin. Après sa mort en 1816, sa femme Anne-Marie Bernier et son neveu Gabriel la dirige et lui donne le nom de banque Varin-Bernier. Gabriel Varin-Bernier la gérera de 1838 à 1874.

A sa mort en 1874 c’est son fils Paul Varin-Barnier qui lui succède.

Par l’architecte Jules Renard il va se faire construire le château Marbeaumont à Bar-Le-Duc entre 1903 et 1905. Dernier château construit en France il associe, dans un style très éclectique, les périodes Renaissance et Louis XIII à des techniques de son époque comme le faisait Eiffel ( charpente métallique, ciment armé, chauffage air chaud, ascenseur…)

 

dscf0339

Il dirigera la banque jusqu’à sa mort en 1916. Il va développer des succursales dans l’Est de la France et à Paris. Mais aussi s’engager dans la vie politique et sociale de sa ville. Grâce à ses nombreuses donations et subventions il va développer les écoles et permettre l’installation du téléphone.

La banque fusionnera en 1972 avec la Société Nancéienne de Crédit Industriel pour fonder la SNVB.

Plus tard elle intégrera le groupe CIC.

 

982_001

Publié dans:Vie de Lucien |on 21 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Impôt et humour font parfois bon ménage !

1924 : impôt et humour

(document original)

impot-la-lanterne-04-10-1924

(« La Lanterne » du 4 octobre 1924)

Publié dans:Vie de Lucien |on 12 octobre, 2014 |1 Commentaire »

1924 : Victor Linart

hellyet-lanterne-1924.jpg

(document original)

Victor Linart est né le 26 mai 1889 à Floreffe en Belgique.

De 1906  à 1909 il fut coureur cycliste sur route, puis de 1909 à 1936  sur piste.

Quadruple champion du monde de demi-fond, 1921, 1924, 1926 et 1927, il fut surnommé « le Sioux ». Il associait la ruse à la classe et la technique.

LINART-Victor.jpg

Le demi-fond est une compétition de cyclisme sur piste derrière un entraîneur à motocyclette (derny) de distance variable,  25 ou 30 kilomètres.

Ces courses étaient spectaculaires et dangereuses, la vitesse pouvait atteindre 100 km/h. Les championnats du monde en professionnel débutèrent en 1895 pour s’arrêter en 1994.

De 1913 à 1931 il fut quinze fois champion de Belgique.

1924 : Victor Linart

(extrait du journal « Ouest-Eclair »du 17 août 1924)

Naturalisé Français en 1937, il s’installe en Normandie à Verneuil-sur-Avre. Il ouvrira une scierie à Tourouve.

En 1962 des vélos Linart sont fabriqués à Feuss, dans la Loire, par les entreprises Cellieu.

Il meurt le 23 octobre 1977.

plaque-V-Linart.jpg

 

Publié dans:Vie de Lucien |on 4 octobre, 2014 |1 Commentaire »

1924 : Bonnet et Guyonnet

1924 : Bonnet et Guyonnet

(document original)

Dans les « Archives Commerciales de France »on peut lire:

« 25 décembre 1910, Monsieur Canonne céde à Monsieur Bonnet et Monsieur Guyonnet tous les droits qu’il détenait dans la Société. »

A l’époque la Société était considérée comme fabriquant des bicyclettes et des motocyclettes.

En 1919 l’école de garçons de la rue Manin à Paris fournit chaque année des apprentis pour le dessin industriel, la mécanique, la soudure et la chaudronnerie à l’entreprise Bonnet et Guyonnet. (Bulletin municipal officiel de la ville de Paris)

Puis en 1925, dans l’annuaire industriel, l’entreprise Bonnet et Guyonnet produit à la fois les roues métalliques pour AUTOMOBILE1924 : Bonnet et Guyonnet dans Vie de Lucien arrow-10x10 mais aussi les tiges de selles de cycles, les voitures pour enfant et les landaus.

En septembre 1926 Messieurs Cinié et Meystre, deux employés de l’entrepriseBonnet et Guyonnet, participent à une course réservée aux personnels des industries du cycle, de l’auto et de l’aéro. Y participent d’autres employés des industries Louvet, Peugeot, Gnôme et Rhône, Thomann et d’autres moins connues comme Vagova, Emeriau, Chabot, Sautter-Harli, Garretier, Costes…

roue-metallique-phebus-09-1918-automibilia

(Extrait du magazine « Automobilia » de septembre 1918)

Et voilà, c’est tout ce que j’ai trouvé sur cette entreprise…

Publié dans:Vie de Lucien |on 2 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : chemin de fer de Paris à Orléans

1924 : chemin de fer de Paris à Orléans

(document original)

Lucien a reçu, par  le biais des chemins de fer de Paris à Orléans à petite vitesse, 2 harasses contenant 4 vélos complets de la marque « Automoto » d’un poids total de 80 kilos.

La loi du 7 juillet 1838 concède à Casimir Lecomte la ligne Paris-Orléans et ses embranchements. La gare de départ sera la gare d’Austerlitz puis, au début du XXeme siècle, la gare d’Orsay. La compagnie desservira toute la zône Sud-Ouest de la France.

medaille-1838-bovy

Les statuts seront élaborés le 13 août 1838 avec un capital de 40 millions de francs, le siège social étant situé au 11 rue de la Chaussée d’Antin.

Le premier président du conseil d’administration fut François Bartholony.

La première mise en exploitation date du 20 septembre 1840 mais elle ne dessert alors que Corbeil via Juvisy. La ville d’Orléans n’est atteinte que le 2 mai 1843.

Elle fait partie des 5 compagnies mises sous séquestre durant le krach de 1847 au même titre que la Compagnie de chemin de fer de Bordeaux à la Teste, laCompagnie de chemin de fer de Paris à Lyon, la Compagnie de chemin de fer de Marseille à Avignon et la ligne de Sceaux.

bilan-1857

(bilan de la compagnie en 1857)

A partir de 1906 sous l’impulsion de Monsieur H.Parodi la compagnie va être pionnière, avec celle du Midi, en matière d’électrification du réseau.

Son ingénieur en chef fut Monsieur Jullien assisté de Messieurs Delerue, Thoyot et Mourlhon.

La compagnie est reconnue pour ses nombreuses évolutions et améliorations des machines.

Elle fusionnera avec les 5 autres compagnies le 1er janvier 1938 pour constituer la SNCF.

chemin-de-fer-orleans-1.jpg

Publié dans:Vie de Lucien |on 24 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : vêtements imperméables

1924 : vêtements imperméables

(document original)

Hutchinson vend des vêtements imperméables.

  

Historiquement les premiers vêtements imperméables sont romains et grecs. Ce sont des manteaux de laine à trame serrée et équipés d’une capuche.

Dès le XIIème siècle les Indiens d’Amazonie imperméabilisent leurs vêtements avec la sève de l’arbre à caoutchouc.

En 1823 un industriel Ecossais, Charles Mackintosh, utilise le benzol comme solvant du caoutchouc. Il obtient ainsi un vernis dont il enduit deux toiles collées l’une à l’autre.

En 1880 Thomas Burberry invente la gabardine.

Pendant la première guerre mondiale les Britanniques portaient des trench-coatspour se protéger du froid et de l’humidité.

En 1960 Guy Cotten invente le ciré pour marin plus léger et imperméable. Celui-ci remplace les vestes de coton imprégnées d’huile de lin lourdes et peu confortables.

vieux-pecheur.jpg

Voyager1924 : vêtements imperméables dans Vie de Lucien arrow-10x10 impose à un cycliste de prévoir le mauvais temps et de s’équiper en conséquence. Ainsi souvent le vêtement imperméable sera roulé autour du guidon ou placé dans une sacoche.

Dans le journal « La Pédale » du 4 mars 1924 on peut lire:

« dès que vous voyez qu’une averse menace de se prolonger, déployer vos pèlerines, enfilez vos houseaux, graissez les parties les plus exposées de votre machine… »

 

1_7.jpg

(extrait du « Tarif Album » de 1910)

Publié dans:Vie de Lucien |on 20 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

1924 : Société Anonyme Grouvelle Arquembourg

1924 : Société Anonyme Grouvelle Arquembourg
(document original)

La maison fut fondée en 1829 par Philippe Grouvelle. Il crée un cabinet d’ingénieurs et se spécialise dans les activités de chauffage et de ventilation. A l’exposition de Paris la maison reçut en 1844 la médaille d’argent et en 1855 la médaille de 1ère classe.

A partir de 1866 la maison est reprise par le fils aîné Jules (1840-1923). Les prix vont se succéder: 1ère classe à l’exposition de Paris de 1867, médaille d’or à Paris en 1878, diplôme d’honneur à Anvers en 1885, hors concours à Paris en 1889.

En 1890 Jules Grouvelle s’associe à Henri Arquembourg (1858-1940) qui avait rejoint le cabinet quelques années auparavant. La société déposa près de 250 brevets.

On leur doit: chauffage par vapeur à basse pression, chaudière avec régulateur de mercure, appareil de sûreté, surchauffeur, machine à contre pression, robinets de réglage, détendeurs, purgeurs, ventilateurs, aérothermes, HUMIDIFICATEURS1924 : Société Anonyme Grouvelle Arquembourg dans Vie de Lucien arrow-10x10, dessicateurs…

En plus de l’activité de base dans le domaine du chauffage la maison « GA » apporte une forte contribution à l’industrie AUTOMOBILEarrow-10x10 dans Vie de Lucien naissante à travers les problèmes de refroidissement, de carburation, d’éclairage et d’allumage (phares, dynamos, magnétos…)

US1173762-1.png

 (brevet pour le carburateur Arquembourg du 29 février 1916)

Les carburateurs « GA » ont équipé nombre de voitures, motos et moteurs fixes.

Plus tard, après plusieurs transformations, la maison GA devient la Société Anonyme Grouvelle et Arquembourg, autrement dit SAGA.

Rachetée en 1965 par les établissements Tunzini elle intégrera le groupe Saint-Gobain

Aujourd’hui SAGA existe toujours. C’est une société du groupe « Vinci Energies » et ses activités concernent la climatisation, la plomberie et le sanitaire ainsi que les couvertures et les réhabilitations.

Publié dans:Vie de Lucien |on 18 septembre, 2014 |1 Commentaire »

1924 : magasin de Lucien à Domfront

98386698

(document original)

  

Après 4 ans d’existence du blog je peux enfin vous montrer en photo le magasin, maison de Lucien située rue d’Alençon à Domfront, avec son distributeur d’essence, ses vélocipèdes…

 A la gauche de Lucien se trouve une femme agée qui ne peut être ni sa mère vu qu’il est orphelin, sa mère étant morte au Brésil, ni celle de sa femme Emilie, orpheline elle aussi. A la droite de Lucien se trouve sa femme agée alors de 30 ans. A l’extrême-droite se trouve son employé.

Publié dans:Vie de Lucien |on 15 septembre, 2014 |3 Commentaires »
1...34567...31

piluchon |
A Secret Garden |
La vie d'une boulotte |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | lirgnomed
| unefilleajd
| Banale , mais ..