Archive pour la catégorie 'Vie de Lucien'

1920 : électricité (installation)

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Avant de réellement prendre possession de leur maison Emilie et Lucien vont installer l’électricité.

La « Fée électricité » qui a électrisé les visiteurs de l’exposition universelle de Paris en 1900 va  seulement s’installer dans les foyers en 1920.

En 1927seulement 14% de la population est abonnée à un réseau électrique alors qu’en Amérique à la même période 34,7% des logements ont l’électricité.

L’installation électrique comprenant installation d’interrupteurs, de coupe-circuits, de rosaces en porcelaine, de fils, de douilles, d’un compteur, va leur coûter 259,95 francs soit 233,61 euros.

Les premiers compteurs à tarif unique furent installés en 1896.

A cela s’ajoute la main d’oeuvre pour la pose soit 60,50 francs (54,36 euros) sans indication de temps passé et la mise en service du système.

Avec tout cela il va falloir acheter des ampoules à incandescence, les premières furent inventées par Thomas Edison en 1879.

Publicité retrouvée dans un almanach du Printemps de 1917 :

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Publié dans:Vie de Lucien |on 8 août, 2011 |6 Commentaires »

1920 : Singer

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 Pour compléter ses revenus Lucien va, en plus de réparer montres et vélos, vendre en sous-traitance des machines à coudre de la marque Singer.

 

Singer fut créé en 1851 à New York par Isaac Merritt Singer. Son premier président Frederick Gilbert Bourne (1851-1918) réussit à mettre sur pied l’une des premières véritables entreprises mondiales en établissant des centres de service et de distribution et en construisant des usines dans plusieurs pays. Au Brésil en 1856, à Toronto en 1857, au Québec en 1906.

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Mais celle qui fut, dés 1881 et pour quelques années, la plus grande entreprise du monde est Ecossaise à Clydebank.

Dès 1881 cette usine employait 2 000 ouvriers et fabriquait plus de 5 000 machines à coudre par semaine.

En 1913 l’usine battit tous les records de production avec 1 301 851 machines à coudre produites par 14 000 ouvriers.

Durant le première guerre mondiale, puis la seconde, cette usine consacra sa capacité de production à la fabrication de pièces de fusils et de munitions.

En Amérique le quartier général de la firme se trouvait au Singer Building,tour construite en 1906 par Ernest Flagg, qui a l’époque fut la plus grande tour du monde avec ses 168 mètres.

 

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Publié dans:Vie de Lucien |on 2 août, 2011 |4 Commentaires »

1920 : famille

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Et voilà c’est après plus de trois mois de présentation de la vie de Lucien, puis de sa femme et brièvement de ses enfants, que je peux enfin vous les montrer.

Rare photo où tout le monde est réuni. Etant aussi photographe il était plus souvent derrière l’objectif que devant.

Alors pour mémoire:

Lucien né le 22 janvier 1885, sa femme Emilie  née le 21 novembre 1894,

Lucienne née le 17 janvier 1911, Emilienne née le 16 septembre 1912.

Publié dans:Vie de Lucien |on 1 août, 2011 |6 Commentaires »

1920 : résiliation du bail

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(document original)

Monsieur Bigot propriétaire de la maison dans laquelle Lucien avait commençé son commerce de réparateur de montre et d’exploitant de lavoir décède le 16 décembre 1917 sans enfant et laissant seule sa femme.

Mme Bigot veuve, suite au contrat de mariage qu’elle avait établi avec son défunt époux en novembre 1888, avait l’usufruit et la jouissance des biens mobiliers et immobiliers dépendants de la succession de son mari. Elle décide en accord avec Monsieur Pardonce Lucien de résilier le bail de la maison et des dépendances sises au Pissot à dater de Pâques 1920.  L’acte  sera signé en mars 1920

A l’époque Lucien payait son loyer au semestre de Pâques à la Saint-Michel, celui ci étant de 240 francs soit 215 euros.

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(document original)

Suite à cela Lucien va louer une maison située route d’Alençon nommée ensuite  rue Foch à Domfront. Cette maison sera à la fois sa maison particulière et son atelier.

Publié dans:Vie de Lucien |on 28 juillet, 2011 |2 Commentaires »

1920 : réparateur de vélo

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 (document original)

Après avoir essayé de faire commerce de réparation et vente de montres Lucien se dirige vers ce qui va être sa profession pendant les quarante années qui vont suivre: réparateur et vendeur de cycles. Il ne se contentera pas de vélocipèdes. Il vendra et réparera motocyclettes, automobiles, écrêmeuses, barattes, machines à coudre, machines à tricoter….

Au début du XXème siècle le vélo tient une place importante dans la vie de beaucoup de gens. Il permettait de se déplacer plus loin qu’à pied et était moins cher qu’un cheval, une motocyclette ou une auto.

Le premier véhicule constitué d’une poutre principale reliant deux roues situées l’une derrière l’autre est inventé par Karl Drais Von Sauerbronn en 1817. Assis sur une selle il avançait en foulant le sol avec ses pieds.

Son nom fut la draisienne.

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Dans un brevet de 1818 les Français vont l’appeler vélocipède.

Il faudra attendre 1839 pour qu’un Ecossais Kirkpatrick Mac Millan ait l’idée de faire entrainer sa roue arrière par un levier permettant ainsi d’avancer plus vite sur un plus long parcours sans traîner les pieds.

En 1861 les Français Pierre et Ernest Michaux ont l’idée de placer des pédales sur l’axe de roue avant d’une draisienne.

En 1869 les Anglais créent le grand-bi avec une roue avant beaucoup plus grande que la roue arrière. Ce sera le bicycle.

En 1890 la bicyclette est née. Elle est un bicycle avec une roue avant de 1 mètre de diamètre et un axe de pédalier relié par une chaine à l’axe de la roue arrière.

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Publié dans:Vie de Lucien |on 25 juillet, 2011 |5 Commentaires »

1919 : taxe sur les objets de luxe

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(document original)

En plus de son inscription à la Chambre du Commerce, et de son livre du commerce, Lucien va devoir se soumettre à la taxe sur les ventes d’objets de luxe.

Cette loi qui date du 31 décembre 1917 impose (article 27, §4) que:

 » toute transaction portant sur une marchandise ou un objet de luxe, quel qu’en soit le prix, est obligatoirement constatée, lorsque le vendeur est commerçant, par l’inscription sur un livre de commerce agréé par l’Administration ».

« Il a de plus obligation absolue de délivrer une quittance ».

Mais que sont à l’époque les objets de luxe ?

L’administration fiscale en définit deux listes:

un tableau A, 1ère classe, ce sont des objets soumis à la taxe en raison de leur nature quel que soit le prix, dans ce cas le trésor public perçoit 10% du prix :
Appareil photo
Automobile
Bonneterie, lingerie de soie
Chevaux, poneys, ânes…
Articles de chasse, armurerie…
Eaux de vie
Arnachement
Parfumerie
Montres
Truffes,volailles truffées…
….

un tableau B, 2ème classe, ce sont des objets soumis à la taxe lorsque le prix excèdera le prix inscrit à ce tableau soit 20 centimes par 100 francs:

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Le mode de paiement de la taxe se fera par l’intermédiaire de timbres spéciaux conçus pour la perception.

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L’ancêtre de la TVA

Publié dans:Vie de Lucien |on 23 juillet, 2011 |10 Commentaires »

1919 : Crédit Lyonnais

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(document original)

 

Le 14 novembre 1919 revient ce justificatif de paiement, chèque du Crédit Lyonnais pour une valeur de 156,70 francs.

Le Crédit Lyonnais est né à Lyon en 1863, fondé par le banquier Henri Germain. Fin 1864 le Crédit Lyonnais enregistre déjà 10 000 clients. Il ouvre des succursales à Paris et Marseille.

Il commence en 1865 la course aux guichets et la création d’un réseau à caractère national.

En 1870 il ouvre une agence à Londres.

En 1872 le Crédit Lyonnais se constitue en société anonyme et commence alors son expansion. Plusieurs succursales sont ouvertes: Saint-Etienne en 1872, Grenoble en 1873, Bourg-en-Bresse en  1874, puis à l’étranger Madrid en 1875, Genève en 1876 et Alger en 1878.

Vers 1900 le Crédit Lyonnais devient la première banque au niveau mondial.

Publié dans:Vie de Lucien |on 21 juillet, 2011 |5 Commentaires »

1919 : horloger

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(document original)

 

Après s’être inscrit au registre du commerce Lucien démarre son commerce.

Les premiers chiffres ne sont pas brillants: 20 francs (24,6 euros) en Novembre 1919, 60 francs (73,8 euros) en décembre 1919.

Il va à cette période réparer et changer des pièces de montre comme celle-ci:

 

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(objet personnel)

 

Les montres Lip furent créées en 1807 par Monsieur Emanuel Lipman à Besançon, d’abord sous forme de chronomètre dont le plus célèbre fut offert à Napoléon Bonaparte.

En 1867 son petit fils Ernest ouvre un atelier de production de montres à Besançon sous l’enseigne Comptoir Lipman.

En 1893 le chronomètre Lip est lançé, cette désignation devient la marque de la manufacture horlogère. 2500 pièces sont fabriquées par an.

En 1903 Lip est la première marque française à investir massivement dans la publicité.

En 1914 l’entreprise en plein essor, 150 horlogers, fabrique les premières montres-bracelets pour les officiers artilleurs de l’armée française.

Publié dans:Vie de Lucien |on 20 juillet, 2011 |3 Commentaires »

1919 : registre du commerce

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(document original)

 

Lucien le 12 novembre 1919 va démarrer son commerce de réparation et vente de montres et bijoux sur le site du Pissot sur la commune de Domfront, la première page de son livre de compte est signée du maire de Domfront de l’époque.

L’inscription sur le registre du commerce ne sera effectuée qu’en août 1920.

 

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(document original)

 

Le registre du commerce et des sociétés a été créé en mars 1919 afin de constituer un instrument de connaissance des entreprises et d’information des tiers.

Le registre se présente comme un casier qui centralise un certain nombre d’informations légales. En France toute personne physique ou morale qui a la qualité de commerçant doit s’inscrire à ce registre. Il est au départ imparfait et ne comprend qu’un simple répertoire de renseignement. A partir de 1920 il y aura obligation de fournir des pièces justificatives et des déclarations.

Publié dans:Vie de Lucien |on 19 juillet, 2011 |2 Commentaires »

1919 : la capitalisation

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C’est certainement suite à une publicité comme celle-ci que Lucien va devenir agent-correspondant de la capitalisation.

Ces contrats de capitalisation, proches de nos contrats d’assurance-vie actuels, proposaient aux actionnaires de verser une certaine somme mensuellement et au terme d’une durée préétablie le capital augmenté des interêts était récuperé.

Ces contrats existent toujours, ils sont surtout intéressants pour les personnes assujetties à l’ISF car ils sont sans limite fiscale.

Lucien va devenir commissionnaire sur le secteur de Bretteville, Juvigny, Passais et Tinchebray. Embauché suite à un simple courrier, sans cautionnement de garantie habituel dans ce genre de fonction, il reçevra des bons d’épargne sur des durées de 10, 15, 16, 20, 25, 33 ans de 500 à 1000 francs.

L’activité débutée en janvier 1919 permit à Lucien de gagner :

en février 12,35 francs (15,47 euros)

en avril 26,95 francs (33,78 euros)

au 6 mai 33 francs (41,36 euros)

et enfin le 31 mai 1919 40,80 francs (51,10 euros)

Au delà de cette date tout courrier cesse.

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(document original)

Dans les instructions générales Lucien aurait dû en fin de fonction renvoyer tous les documents relatifs à la societé, il ne le fit pas. Cette non-action nous permet de savoir qu’il se lança aussi dans cette entreprise en plus de mineur, photographe, exploitant de lavoir public…

Publié dans:Vie de Lucien |on 18 juillet, 2011 |9 Commentaires »
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