1921 : cyclotracteur
(document original)
La première représentation sur un dessin d’un vélo muni d’un moteur, en France, date de 1818. Le moteur était à vapeur.
Il faut attendre 1860, le développement de l’industrie du cycle, pour que réellement l’idée d’un vélo à moteur soit mise en pratique. C’est sur un vélo Pierre-Michaux, en 1868, qu’un moteur à vapeur Louis-Guillaume-Perreaux sera rajouté.
Le cyclotracteur est un groupe moteur amovible qui s’adaptait sur un vélo. Il pesait 13 kilos, se montait et se démontait en quelques minutes.
Le groupe propulseur était positionné soit sur la roue avant par un galet à friction, comme sur le cyclotracteur, soit sur la roue arrière au moyen d’une chaîne supplémentaire à cliquet.
Ce groupe ne possédait qu’une force restreinte. Son but était d’aider le cycliste principalement dans les côtes. La plus grande vitesse atteinte était de 30 km/h. Son réservoir ne contenait qu’un 1,5 litre d’essence, quantité nécessaire pour parcourir 75 kilomètres.
Le groupe installé sur la fourche avant ou sur le guidon, voire sur le cadre, apportait à la machine une série de vibrations qui pouvait déstabiliser l’ensemble.
En 1921 Lucien a acheté trois de ces machines. Dans son registre des objets de luxe apparaît la revente de seulement deux de ces machines:
- une à Monsieur Legendre de Domfront, percepteur, le 24 juin 1921 pour la somme de 950 francs, soit 983,25 euros,
- une autre à Monsieur Thimothée de Domfront le 26 juillet 1921 pour la somme de 750 francs, soit 776,25 euros.