1924 : plum-cake

(document original)
Un petit échantillon de publicité trouvé dans les journaux de l’année 1924 pour la marque Michelin:
(« Ouest-Eclair » du 14 septembre 1924)
(« Le Petit Parisien » du 15 mars 1924)
(« Ouest-Eclair » du 29 juin 1924)
(image trouvée sur le net)
Dans le journal du jeudi de « l’Ouest-Eclair » des lectures sont conseillées. Ainsi en ce jeudi 6 novembre 1924 le journaliste recommande la lecture du « Marchand de Secrets » de Raoul Auernheimer.
Raoul Auernheimer est né le 15 avril 1876 à Vienne.
Il fut tout d’abord journaliste au journal « Neuen Freien Presse », auteur de nouvelles, drames ou comédies. Il ne perça jamais et resta dans l’ombre de grands auteurs comme Stefan Zweig ou Jakob Wassermann.
Membre du Pen Club il s’opposa en 1933 aux persécutions et aux autodafés dont étaient victimes de nombreux auteurs allemands. Il fut dès lors inscrit sur la liste, établie en décembre 1938, des auteurs interdits en Allemagne car ils étaient jugés « nuisibles et indésirables ».
Bien qu’il ne fut ni riche ni bolchevique, ou juif, il fut déporté en 1938 à Dachau. Sous la pression du consul général Américain Raymond Geist il fut libéré 3 mois plus tard. Il émigra à New York. Il vécut en Amérique jusqu’à sa mort à Oakland en Californie le 6 janvier 1948.
Ses textes furent traduits en France par Marcel Dunan.
(« Ouest-Eclair » du 12 novembre 1924)
(défilé des drapeaux sur l’esplanade des Invalides, agence Meurisse)
(« L’Action Française » du 11 novembre 1924)
(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 6 Novembre 1924)
(galeuse d’Esynes)
(image personnelle)
Avec une citrouille ou un potiron quoi de mieux qu’une bonne soupe ?
Recette extraite du livre « Principes d’alimentation rationnelle et hygiénique » de 1884
(photo personnelle)
J’y ai rajouté des copeaux de marron
Petite curiosité: une fable de Jean De La Fontaine
« Le gland et la citrouille »
(document original)
Dans la revue du « Touring Club » de juin 1924 on peut lire:
La compagnie P.L.M. propose au départ de la gare de Dijon, à 6h du 3 juillet au 7 septembre les jeudi et dimanche, un service d’auto-cars pour découvrir la Bourgogne. Le circuit,pour un prix de 45 francs, propose la visite de quelques uns des plus fameux vignobles (Chambertin, Fixin, Châteauneuf…), les plus beaux monuments de l’architecture féodale bourguignonne (Notre-Dame de Beaune et son hospice, l’église de Pouilly-en-Runois…), la traversée du pays de Sombernon, le val Suzon et la Fontaine de Jouvence… Ce circuit ne saurait être sans gouter aussi la savoureuse cuisine bourguignonne, à commencer par la potée à Pouilly. Le retour est prévu à 17 h 15 ce qui permet aux voyageurs de reprendre le train express pour Paris de 18 h 35
(Gare de Dijon vers 1900, image trouvée sur le net)
(extrait du journal « Ouest-Eclair » de juin 1924)
« La loi enjoint aux propriétaires de tenir attachés, enchainés, enfermés, les animaux dangereux qu’ils possèdent, de manière qu’ils ne puissent causer aucun accident aux personnes ou aux animaux domestiques. Les maires peuvent prendre toutes les mesures propres à empêcher la divagation des chiens; ils peuvent ordonner qu’ils seront tenus en laisse et muselés; que les chiens errants et tous ceux qui seraient trouvés dans les champs ou sur la voie publique (en vue de salubrité et de propreté) non munis d’un collier indiquant le nom de leur maître seront conduits à la fourrière et abbattus dans un délai de 48 heures s’ils n’ont pas été réclamés. »
La prise en charge des accidents suite aux animaux errants a été confiée à l’autorité municipale depuis la loi du 24 août 1790.
C’est à partir d’un arrêté du 5 août 1841 que tout chien circulant sur la voie publique devra porter un collier indiquant le nom de son propriétaire.
mise en fourrière d’un chien, Paris, 1934
La loi du 2 juillet 1858 dit que ceux qui exercent des mauvais traitements publiquement et abusivement envers les animaux domestiques sont punissables d’une peine de prison de 1 à 5 jours et d’une amende de 5 à 15 francs.