1925 : vol de peaux de taupe
(extrait du journal « L’Ouest-Eclair » du 3 février 1925)
Longtemps considérées comme nuisibles les taupes étaient chassées pour la douceur de leur peau. Et pourtant elles ameublissent les sols, permettent la fertilisation des couches plus profondes et, surtout, sont les prédateurs de larves nuisibles pour le jardin telles que, limaces, vers blancs de hanneton…
Vers 1880 un médecin préconisait d’enserrer la tête des jeunes enfants d’un bonnet fait de peau de taupe non tannée pour faciliter la pousse des dents.
La mécanisation des secteurs agricoles dans les années 20 fait que les taupinières cassent les lames des faucheuses. Les taupes deviennent alors l’ennemi.
En Normandie une peau de taupe équivalait en 1925 au prix de deux kilos de beurre.
Un manteau nécessitait de 200 à 1000 peaux.
La moleskine vient du terme anglais mole skin, c’est-à-dire peau de taupe.
(pièges à taupes, extrait du « Tarif-Album » de 1910)
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J’ai bien connu dans mon enfance la pose des pièges à taupes (on les appelait « drabons » dans le Vercors) mais on ne les écorchait déjà plus: c’était un travail délicat, et il fallait clouer les peaux bien tendues sur une planche en attendant le « pattier »
Dernière publication sur le radeau du radotage : Bravo, la France!