1924 : lecture
(extrait du journal « Ouest-Eclair » du 18 septembre 1924)
Charles Foleÿ est né à Paris le 9 janvier 1861. Il fit ses études au Lycée Condorcet.
Son père médecin l’encouragea vivement dans la voie de l’écriture.
Sa première nouvelle parait dans la « Revue Bleue ».
Puis ce sera, à l’âge de 19 ans, un premier volume de vers chez l’éditeur Monier sous le titre les « Saynètes ». Même s’il est poète dans l’âme Charles Foleÿ, au retour de la première guerre mondiale n’écrira plus de poème.
Il rassemblera dans « La Vie de Guerre Contée par les Soldats » des lettres recueillies auprès des « Poilus ».
« 10 août. La situation est grave, et peut-être, demain, irons nous sur le front. Ne sera plus temps de penser à soi, mais de se donner tout à la grande cause: la défense de la Patrie!
S’il faut, je partirai plein d’ardeur. Aucune pensée lâche ne viendra effleurer mon esprit.
Plein de courage, de vaillance et d’entrain, j’irai m’engloutir dans cette immense fournaise qu’est la guerre
Reviendrais-je jamais? »
Sergent G.V., courrier adressé à ses parents.
Ses romans et pièces de théâtre sont nombreux. Ses romans ont souvent pour base la Vendée et son histoire: « Les Colonnes Infernales », « Coeur-de-Roi », « L’Otage », « Vendée« , « Jean-des-Brumes » mais aussi la vie contemporaine et les mœurs de son époque: « Les Cornalines », « Jolies Ames »…
Il se consacre aussi aux romans mystérieux avec « Kowa la Mystérieuse », « La Chambre du Judas », « Des Pas dans la Nuit », « Un Trésor dans les Ruines »…
« La Reine de Bohème et ses Sept Châteaux » a été adapté en bande-dessinée en1952.
« Le Drame des Eaux Mortes » a été adapté au cinéma en 1921.
Au théatre il triomphera avec la pièce « Au Téléphone », jouée plus de 1200 fois dans toute l’Europe. Elle sera adaptée au cinéma aux Etats-Unis en 1909 sous le titre « The Lonely Villa ».
Il fut couronné à plusieurs reprises par l’Académie Française: prix Montyon en1898 pour « Jolies Ames », en 1918 pour « Sylvette et son Blessé » et en 1925 pour « Le Cygne au Collier d’Or ». Pour l’ensemble de son oeuvre poétique il reçut en1942 le prix Botta et en 1949 le prix Sivet.
Il collabora à de nombreuses revues et fut critique littéraire à « L’Echo de Paris ».
Il mourut le 27 février 1956 à Paris.
« …Penché vers la jeune femme, Spoon lui frôla familièrement la joue de son index…
- Pas touche!
A la caresse effrontée, la boulotte avait reculée, mais légèrement. »
Charles Foleÿ, « Cabotinette », dans « Les Annales » du 26 février 1922.
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