1924 : Mathis (suite et fin)
(document original)
En 1925 la 10 CV « GM » bat le record d’endurance avec 30 000 kilomètres en 30 jours, les seuls arrêts étant les changements de pilote et le remplissage du réservoir d’essence.
Le slogan publicitaire de la société devient: »Le poids, voilà l’ennemi »
En 1925 Mathis essaye sans succès de conquérir le marché américain.
En 1927 apparaît sur le modèle « SMY » une flamme ornant le bouchon du radiateur. Ce bouchon faisant penser à la flamme olympique et appelé « Flamme Mathis » sera monté sur toutes les voitures à la fin de l’année 1928.
Entre les années 1930 et 1934 c’est la valse des modèles avec des pièces interchangeables, bielles, piston, soupape, adaptés pour 4, 8 ou 9 CV. Les chaînes de la Meinau vont employer directement ou indirectement entre 12 000 et 15 000 personnes. De la chaîne de plus de 850 mètres de long sortiront les « HYM », « HYP », « FOH », « EMY 4″…
Entre 1928 et 1934 les usines « Mathis » produiront aussi des véhicules utilitaires et industriels avec des charges utiles entre 400 et 4500 kilos.
Mathis sera le quatrième producteur français d’automobile derrière Peugeot, Citroen et Renault.
Durant la guerre 1939-45 Emile Mathis déménage ses usines de la Meinau vers Athis-de-l’Orne. Puis il émigrera en Amérique où il ouvrira une entreprise sous le nom de « Matam » et produira des obus de D.C.A.
Après la guerre les usines de Strasbourg et de Gennevilliers serviront au montage de camions, tracteurs, accessoires agricoles, moteurs d’avions, deux voitures révolutionnaires (la V.E.L.333 et la 666), une jeep, un scooter, des fers à repasser électriques et à vapeur.
La société disparaîtra progressivement suite à faillite et liquidation judiciaire entre 1953 et 1956. Les usines seront cédées à Citroën.
La société « Mathis S.A. » ne sera radiée des registres du commerce qu’en 1982 suite au décès de la deuxième Madame Mathis.
sources:
http://www.club.mathis.free.fr/
wikipedia
http://www.mathis-auto.com/Page01-Presentation-histoire.htm