1924 : thermomanomètre
Dans le journal « La Lanterne » du 14 octobre 1923, suite à l’Exposition Automobile, les journalistes vantent les mérites de cet établissement, «L’Immédiat». Celui-ci, qui en plus d’être connu pour son ciment d’une supériorité indiscutable pour la réparation des chambres à air et des bandages, fournit aussi des bouchons de valves «Bloc-fuit», un réducteur de lumière «Stop-light» mais aussi le thermomanomètre pour bouchon de radiateur.
Pour éviter les risques d’explosion des chaudières il faut que le niveau de l’eau ne s’abaisse pas en dessous de la ligne de chauffe, éviter l’accumulation de pierres résultant des sels de l’eau mais surtout éviter la surchauffe par création d’une quantité de vapeur plus grande que celle dépensée. Pour cela le thermomanomètre est le moyen de sureté.
Le thermomanomètre présente d’un coté la température jusqu’à 200° et de l’autre la pression atmosphérique. Pour cela on introduit dans la machine un tube de fer. L’espace compris entre le thermomètre et l’enveloppe est rempli de limaille de cuivre.
(échelle de mesure de Monsieur Collardeau en 1827)
Suite à l’ordonnance du 22 juillet 1893 les chaudières des locomotives à vapeur devront être munies d’un thermomanomètre. De plus les indications de cet instrument devront être facilement lisibles et placées à la vue vue du chauffeur.
On le retrouve dans les autoclaves pour stériliser les aliments, sur les navires, dès qu’une machine fonctionne à la vapeur.
(publicité trouvée dans le journal « Très Sport » de août 1924)
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Bonjour Babeth,
Chaque fois que je visite ton blog, j’apprends quelque chose !
Je ne connaissais pas cet objet indispensable pour les machines ou instruments à vapeur…
Bisous,
Jean-Jacques.
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