1923 : bilan
En 1923 Lucien a fait un très beau chiffre d’affaires (revenu net) de 34 077,55 francs (33 827 euros) avec un mois d’août record de 23 634,55 francs. Même si son revenu par mois est de 2839,79 francs le mois de juin a été particulièrement médiocre à 262,85 francs. Le chiffre record du mois d’août est dû à la vente d’un camion à 28 500 francs.
Son activité est variée, vente de vélos (350 à 550 francs le vélo), de voitures d’enfants à 290 francs, d’écrémeuses, de motocyclettes, de side-cars, de camions, de fusils, de machines à coudre… Il va louer des vélos à l’heure ou à la journée de 1 à 5 francs.
Il va vendre aussi toutes les pièces d’un vélo: la selle, le pince-pantalon (1 franc la paire), le cale- pied (5 francs la paire), le verre de lanterne (1 franc), la chaîne de vélo (22 francs), la chambre à air simple à 10 francs ou les para à 24 francs, des pédales à 8 francs, des tubes de dissolution (0,75 franc), l’alternacycle (45 francs)…
Il a été aussi réparateur de chaîne (1 franc), de chambre à air de voiture (2 francs) ou vélo (1 franc), de freins (1,5 franc), de lanterne (5 francs). Il va dévoiler les rayons (1 franc)…
Tout modestement il composera lui même des vélos avec les pièces détachées de différentes marques et les vendra sous l’intitulé « Pardonce ».
(extrait du registre d’inscription des objets de luxe de Lucien)
Pour les voitures ou motocyclettes il va vendre l’essence en bidon à 9 francs ou le bidon de Mobiloil à 10 francs.
Il travaille toujours pour la compagnie Singer. En avril 1923, par exemple, il va recevoir 170,80 francs pour son activité.
Il fournit pour les tireurs fusils, bourres, plombs (1,50 franc la livre), cartouches (1,25 franc les 5), douilles (2,40 francs les 12)…
(extrait du livre de compte de Lucien)
