1923 : bicyclette à moteur
(document original)
(extrait du registre pour inscription des ventes et des objets de luxe)
La bicyclette à moteur auxilliaire (BMA) avec moteur adaptable sur tout cycle, décrite dans le livre de Pierre Carré, peut se présenter de six façons différentes.
Michel Werner sera le premier, vers 1900, à placer le moteur adjuvant au-dessus de la roue avant. Son véhicule de petite cylindrée eut peu de succés.
Puis vers 1913 le moteur auxilliaire fut fixé, grâce à des haubans, sur la fourche du vélo. C’était le cyclotracteur, avec un moteur à 4 temps de 13 kilos.
Puis il y eut le micromoteur qui attaque directement le pneu avant par le principe de la couronne à rouleaux. Ce moteur de 7,5 kgs, le plus léger, à 2 temps et 3/4 de chevaux, permet d’aller à 25 km/h.
Une deuxième fixation possible du moteur est sur le devant du pédalier, idée de la maison Herdtle-Bruneau en 1906. La bicyclette ne pèse pas plus de 25 kgs. Son moteur est de 3/4 de chevaux.
Puis vint le velotouriste de 32 kgs, utilisable par tout temps avec son entrainement à chaines.
Ensuite ce fut le touristecycle avec un moteur de 10,5 kgs et de 2 chevaux, possèdant une magnéto Bosch blindée, une roue libre fixée sur le pédalier et un réservoir de 2 litres d’essence fixé sous la selle.
Une troisième solution de fixation se trouve sur la roue avant. Le modèle principal fut présenté par la firme Peugeot en 1921: la cyclo-moto. Il faut alors changer la roue avant et la fourche par la roue motrice.
à suivre…
(source: « La bicyclette à moteur » de Pierre Carré, 1924)
