1923 : Japy
(document original)
Boulons Japy noir
Tout démarre avec Frédéric Japy, né en 1749, qui après une expérience en Suisse et au sein de l’usine de Jean-Jacques Jeanneret-Gris (inventeur de machines-outils dont il rachètera les machines) va installer en 1771 un atelier d’horlogerie à Beaucourt.
En 1777 il construit une usine dont la particularité des machines est qu’elles fonctionnent à l’énergie animale produite par un manège de chevaux.
En 1829 ses trois fils vont moderniser l’usine en installant des machines fonctionnant à la vapeur.
(extrait de « Palais de l’Industrie Universelle », 1858)
Durant le Second Empire l’entreprise Japy sera la deuxième plus importante concentration industrielle française.
L’entreprise, jusque dans les années 1850, a toujours fonctionné sur le système de l’autofinancement, les bénéfices étant reinvestis dans la société.
Dans les années 1880 près de 5000 ouvriers travaillent dans les usines du groupe Japy.
(carte postale issue du net)
Du mouvement des montres Japy va passer aux pendules, moteurs, pièces de bicyclette, luminaires, meubles de jardin, pompes, moulins à café, objets en fer battu, casques, machines à écrire, visserie.
A partir de 1928 la société s’ouvre vers l’exterieur par l’émission d’obligations et se transforme alors en Société Anonyme.
La société disparait en 1979.
(publicité trouvée dans le journal « Ouest-Eclair » du 16 septembre 1923)
