1922 : l’alternacycle
(document original)
« 1 alternacycle phare 85 B.B. pour 31,50 francs soit 33,34 euros »
L’alternacycle est certainement l’ancêtre de nos dynamos de vélo.
Le passage du courant dans une bobine crée un champ magnétique, il se crée alors un courant induit, générateur de courant alternatif qui va alimenter une lampe électrique sans pile.
Cette inovation est retrouvée dès 1919 dans le magazine » la Nature ».
Il est alors défini comme: « …présentant toutes les qualités requises pour un éclairage sûr, de durée illimitée et ne nécessitant aucun entretien… »
L’alternacycle, objet à l’époque de 650g, se monte sur toute bicyclette. Le système hermétiquement clos ne craint ni la poussière ni l’eau ou la boue.
Il fonctionne au moyen d’une poulie en caoutchouc entrainée par le pneumatique de la roue arrière. Il suffit d’un simple déclic pour le mettre au contact du pneu et avoir ainsi de la lumière.
Il permet d’employer des ampoules 6 volts, 5 bougies.
Il assure l’éclairage du phare avant mais aussi d’une lanterne arrière à feu rouge devenue obligatoire avec le nouveau code de la route.
Dans le journal » la Presse »de 1922 le fabricant L.Rosengart précise que:
… » l’appareil n’est pas une magnéto, il ne comporte ni balai ni pile, ni charbon ni accumulateur, l’appareil tournant sans frottement ne s’use pas. »
(image issue du forum de tontonvelo)
