1922 : poignée celluloïd
(document original)
« 6 paires de poignée celluloïd à 1,80 franc pièce: 10,80 francs »
Le celluloïd est le nom donné à une matière composée de nitrate de cellulose et de camphre. Elle est considérée comme la toute première matière plastique artificielle. L’origine remonterait aux
environs de 1856, même si les frères John Wesley et Isaiah Hyatt semblent en être les inventeurs dans les années 1870.
Pour obtenir du celluloïd il faut, d’après un livre de chimie de 1894 de Paul Poire, de la pyroxyline, du camphre et de l’alcool.
La pyroxyline est obtenue en traitant du papier, du coton ou du papier de soie par un mélange d’acide azotique et d’acide sulfurique.
La pyroxyline broyée est additionnée de camphre, puis macérée dans l’alcool et dans un carbure d’hydrogène, puis pressée.
Ce mélange va être laminé, coloré.
Le celluloïd se travaille comme l’os, l’ivoire, le bois ou l’écaille.
Il servira à la production de balle de ping pong, boules de billard, peignes, bijoux, manches de couteaux, touches de piano, les premières pellicules de cinéma (films flamme), jouets (le fameux baigneur), poignée de vélo…
En ajoutant de l’huile de ricin au mélange on obtient un celluloïd souple qui sert à la fabrication de plastrons, objets de lingerie, faux-cols, manchettes…
Extrêmement inflammable le celluloïd va être progressivement abandonné, il ne persiste plus que dans les balles de ping-pong ou en bijouterie pour imiter la nacre, l’écaille ou les perles.
(trouvé sur le site www.tontonvelo.com)
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Il faisait dans tout ton grand-père…..
belle journée avec bises