1922 : timbres et sonnettes
(document original)
… »6 timbres bronze CICCA pour 18 francs »…
Le timbre, dans le Larousse pour tous de 1910, est défini comme une cloche ou clochette métallique qui est frappée par un marteau.
Dans son livre sur le cyclisme Monsieur Baudry Le Saunier, en 1893, définit le timbre ainsi:
Un timbre simple ou double est adapté au guidon: un levier en sort, à mouvoir par le pouce. Chaque fois que l’on appuie sur ce levier le timbre sonne, et se tait quand on cesse d’appuyer.
Pour lui le défaut principal de ce timbre est de n’avoir presque pas de sonorité. Pour lui, il n’a donc que peu d’interêt!!!
Il préconise d’ailleurs plutôt l’utilisation de grelot ou de klaxon.
Tout vélocipédiste doit, suite à un décret de 1874, pour pouvoir circuler en vélo posséder sur celui-ci: un grelot, klaxon ou timbre, une plaque indiquant le nom et l’adresse du propriétaire de la machine, une lanterne à allumer dés que le jour tombe.
(extrait du catalogue de Manufrance de 1899 trouvé sur le site de: www.tontonvelo.com)
La Compagnie Industrielle et Commerciale du Cycle et de l’Automobile (C.I.C.C.A.) était installée dans les années 1920 en région parisienne.
Le nom de la compagnie apparaissait déjà sur des klaxons à galet des années 1910.
Elle est mentionnée dans les archives de la Banque Nationale du Crédit pour les années 1921 à 1931.
Elle fournit à partir de 1935 des avertisseurs à deux tons à la Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux en Belgique.
La compagnie produisait aussi des lampes à acétylène. Elle semble avoir fait faillite en décembre 1954.
Lors du critérium des cyclo-porteurs de journaux de 1927 il était proposé aux concurrents qui auraient été les moins heureux de se partager 12 timbres CICCA de luxe.
(obligation trouvée sur le net)