1915 : allocation
(document original)
A dater de la loi du 5 Aout 1914 une allocation aux femmmes de mobilisés est versée aux femmes d’appelés.
Pour Emilie cette somme va s’élever à 49 francs par mois à partir du départ de Lucien en Avril 1915.
Dans tous les pays en guerre les femmes deviennent un indispensable soutien de guerre. Elles sont appelées à travailler par le président du conseil René Viviani en Aout 1914 :
« Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie.
Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille.
Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée,les récoltes rentrées, les champs ensemencés.
Il n’y a pas dans ces heures graves de labeur infime.
Tout est grand qui sert le pays.
Debout! A l’action! A l’oeuvre!
Il y aura demain de la gloire pour tout le monde! »
Elles, les munitionnettes, vont fabriquer des armes dans les usines du Creusot, elles fabriqueront quelques 300 millions d’obus et 6 milliards de cartouches en 4 ans.
Elles distribuent le courrier, travaillent dans les champs, conduisent les machines, deviennent infirmières (les anges blancs).
Elles sont aussi « marraines de guerre« , à soutenir avec leurs courriers les combattants qui n’ont pas de famille.
De ce que fit Emilie durant cette guerre il n’y a point de trace…
Vous pouvez laisser une réponse.
triste période mais qui a émancipé la femme… Par contre, je ne savais pas qu’elles avaient eu droit à une allocation.
Dernière publication sur Carnet de route de Caloulaframboiz : Sous euphorisant
Bonjour
Ce fut une bien triste période pour tout le monde!
S’il faut des guerres que la femme s’émancipe et bien c’est triste!
Je ne savais pas non plus pour les allocations!
C’était une époque où on se contentait de peu!
Bonne journée
Amicalement
Francine
Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°
re
eh oui les hommes partis, les femmes ont reprit le flambeau et ce sont bien débrouiller à tel point qu’en revenant certains ont été bien surpris du changement de leurs fiancées ou de leur femmes… c’était peu, mais sûrement mieux que rien et là encore pour beaucoup de femmes le travail même difficile était la clé pour pouvoir se nourrir.
Dernière publication sur Nouvelliste. : Encore une fois!