1905 : chanson « Le Quartier Latin »
(document original)
George Gershwin disait :
« Il n’y a que deux sujets de chanson possibles : l’amour et Paris ».
Les deux seules références, que j’ai retrouvées en chanson, à l’époque de Lucien, sur le Quartier Latin sont dans un recueil de chansons paillardes de 1911 :
Anthologie Hospitalière et Latinesque : chansons de salle de garde anciennes et nouvelles entre-lardées de chansons du Quartier Latin, fables et sonnets.
Réunies par Courtepaille en 1911 – 1913.
Sous les titres :
« Le vieux Quartier Latin »
« La grisette du Quartier Latin »
….
(5)
Et maintenant sous l’étoile qui brille
Au ciel de lit d’un imberbe savant
J’ai bien souvent délaissé mon aiguille
J’ai vécu pauvre mais toujours bon enfant
Vive le vin l’amour et le tapage
Les gais soupers durant jusqu’au matin
Plus d’un pour moi a mis ces livres en gage
On sait aimer dans le quartier latin
(6)
Vous qui vivez sur les bancs d’école
Oh mes amis le jour où je mourrai
Si vous m’aimez donnez votre parole
Qu’au Montparnasse un jour je dormirai
Pour qu’en été l’écho du cimetière
Tous les lundis m’apporte le matin
Les derniers bruits venant de la chaumière
Enterrez-moi dans le quartier latin
Cette chanson fait référence à des femmes de l’époque que l’on appelait les grisettes, jeunes filles définies au 19eme siècle comme:
« Jeune fille de petite condition, coquette et galante qui suivait ou accompagnait un étudiant. Elle était ainsi nommée parce-qu’autrefois les filles de petite condition portaient une casaque grise appellée grisette ».
Si vous désirez en apprendre plus sur ces jeunes filles :
