L’assistance publique
L’abandon d’enfant est, sous l’Ancien Régime comme après le Révolution Française, extrêmement fréquent : environ 1 enfant pour 158 naissances. Aucune loi au 18ème siècle ne protège l’enfant. Il faut attendre le 27 juin 1793 sous la Convention pour qu’une première loi protège les enfants mais aussi les mères seules.
« …Il sera pourvu par la nation au frais de gésine de la mère et à tous ses besoins pendant la durée de ses couches. Le secret le plus inviolable sera conservé sur tout ce qui la concerne … »
A partir du 27 novembre 1795 les enfants seront pris en charge :
« …Les nouveux-nés seront gratuitement accueillis dans les hospices civils de la République … »
» …La Nation se charge désormais de l’éducation physique et morale des enfants connus sous le terme d’enfants abandonnés … »
A partir du mai 1796 on légalise le fait de faire élever par des nourrices des petits orphelins.
C’est en février 1805 que l’Assistance Publique commence à prendre forme.
Au début du 19ème siècle l’Etat confie à l’Assistance Publique le service des enfants assistés. La charité, jusque là religieuse, devient laïque. Le Directeur de l’administration hospitalière devient le tuteur des enfants assistés du département de la Seine.
Le service ne se contente pas d’accueillir les enfants, il gère aussi les agences et les centres nourriciers à la campagne.
Vous pouvez laisser une réponse.
Tu réalises un travail re recherche très important pour parler de cet homme. Bonne continuation,
Brigitte